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[FF] Barbecue ou guerre mondiale ft. William

GOOD MORNING AMERICA :: Flashback & Flashforward
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Solveig T. Lazzari
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J'ai posté : 1559 messages et j'ai : 1753 dollars d'activité. Sinon, il paraît que : Meghan Markle et pour finir je crédite : meteors (ava) / emotionless (gifs)

Solveig T. Lazzari
Dim 26 Avr - 19:07


Barbecue ou guerre mondiale ?
ft. Solveig & William


15 mai 2020

- Mark, on a deux couverts de trop à table.
- J'allais te dire exactement la même chose, Alice.

Le couple se regarde en attendant que l'un des deux craque le premier et lâche l'information tant attendue.

- Ok. On va faire un truc. Je compte jusqu'à 3 et à ce moment-là, on lâche les noms des personnes qu'on a invité, ça marche ?

Alice acquiesce et se met à prier toutes divinités confondues pour qu'ils lâchent les mêmes noms et qu'ils se soient juste plantés dans l'agencement du plan de table.

- Un...deux...trois. William  et Sarah !

- Solveig et Aleksej !

Les deux se regardent comme s'ils venaient de commettre un meurtre. Ils ne l'ont pas fait mais le barbecue organisé pourrait bien finir en bain de sang.


[…]

Quand j'arrive à Long Branch, chez Alice et Mark, je dois admettre être heureuse d'avoir quitté la folie new-yorkaise le temps d'une demie journée. J'ai expliqué à Aleksej que ça pourrait être intéressant qu'il rencontre mes amis mais parce qu'on les a en commun avec Will, le danois a préféré se retirer pour cette fois. J'ai compris et même apprécié de constater qu'il n'a pas voulu nous mettre dans une sorte d'embarras. Nous ne sommes pas ensemble depuis très longtemps et je crois que nous avons encore besoin de temps sur certains points : comme les sorties entre amis. Nul doute que cela sera une affaire réglée d'ici la fin de l'été, cependant. Je ne vais pas cacher l'homme avec qui je sors dorénavant et ce, même si mes amis trouvent ça un peu étrange au premier abord. Ils devront apprendre à le connaître.

Alice et une amie de fac. Elle a rencontré Mark quand nous étions en troisième année de droit. Mark lui, étant déjà en cinquième année. Il ne leur a pas fallu très longtemps avant de craquer l'un pour l'autre. J'ai rencontré William peut de temps après ça. Et notre petit quatuor s'est formé de lui-même, entraînant des soirées alcoolisées et tout le tralala.

Quand Alice m'a téléphoné l'autre jour en disant qu'un barbecue s'imposait, j'ai dit oui. C'est là qu'elle m'a proposé d'invité « l'homme avec qui je fricotte ». J'ai ri en l'entendant parler d'une telle manière mais je l'ai également remerciée d'être aussi compréhensive. Elle n'a cessé de me répéter que ce que je faisais de ma vie privée ne la regardait pas et qu'elle n'avait pas le droit de me juger.

- Sol !!
crie Alice quand elle me voit sortir de la voiture que je ferme rapidement avant de réceptionner la furie qui m'enlace comme si nous ne nous étions pas vues depuis 10 ans.
- Calme-toi bébé koala, je suis là.
- Tu vas me tuer.
- Ah. Tu passes donc d'un bébé koala à une punaise que je dois écraser ?
- Pas loin, ouais...

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William O'Connor
Times
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William O'Connor
Lun 27 Avr - 8:26


Barbecue ou guerre mondiale

Solveig & William




Le déconfinement. Ce moment temps attendu, parfois redouté par la population. Pour ma part, ça signifie que ma vie va pouvoir reprendre. Rompre avec la femme que l'on aime juste avant le confinement, c'est quelque chose de particulièrement difficile. Ne pas voir son enfant pendant plusieurs semaines l'est également. Pendant cette période, j'ai broyé du noir. J'ai été loin, beaucoup trop loin. Seul chez moi, je ne tenais plus. Heureusement, je pouvais encore me rendre au travail et c'est sans doute ce qui m'a permis de maintenir la tête hors de l'eau.

Le déconfinement, ça signifie revoir ses proches. Pour commencer, j'ai pu retrouver Saeed et ça m'a fait un bien fou. Le petit garçon de trois ans semblait également très content de me retrouver, ce qui m'avait réchauffé le cœur. Le déconfinement, c'est aussi les soirées entre amis qui refont surface. Et de ce beau temps, c'est tout bonnement une excellente nouvelle. Ce soir, Alice et Mark m'ont invité pour un barbecue avec d'autres amis. Ils m'ont même proposé d'emmener Sarah avec moi, pensant certainement que cette soirée serait un coup de pouce pour que nous nous remettions ensemble. Mais je n'étais clairement pas prêt pour cela. Ce dont j'avais besoin, ce soir, c'était de boire des bières avec mes potes. En revanche, j'ai emmené Saeed avec moi, au plus grand plaisir d'Alice qui adorait voir sa frimousse.

À la base, mon ami, c'est Mark. Disons qu'au tout début, Alice a eu du mal avec moi, car quand nous étions plus jeunes, Mark, d'autres amis et moi, faisions clairement les cons. Je ne pourrais dire combien de fois nous nous sommes mis dans des situations incongrues, dont certaines nous sont aujourd'hui très floues. Mais finalement, elle a fini par m'apprécier. Oui, je suis remonté dans son estime au fil du temps au point de devenir d'excellents amis.

Ce soir là, j'ai eu grand plaisir à arriver à Long Branch, chez ce couple d'amis, avec Saeed et Vasco. D'autres amis étaient également présents et j'ai eu le sentiment de ne pas les avoir vu depuis une éternité. Alors forcément, les accolades furent nombreuses. Certains demandèrent de mes nouvelles, notamment la raison pour laquelle je n'étais plus avec Solveig. J'ai haussé les épaules en guise de réponse. Ce soir, c'est jour de fête. Inutile de parler des sujets qui fâchent. Du moins avec si peu d'alcool dans le sang.

- Tiens prends donc une bière. , me lança Mark avec un sourire nerveux, tandis que mes autres amis semblaient particulièrement gêné. Sans comprendre, je pris la bière et la décapsula. Finalement, on tira le pans de ma chemise. Je bassais les yeux. Saeed était là, à vouloir venir dans mes bras. Je le soulevais donc du sol et le petit garçon croqua dans une chipolatas qu'on lui avait donné quelques minutes avant.

- Il a tellement grandi.

Mes amis avait forcément été très surpris quand, presque deux ans plus tôt, je leur avais appris que j'avais un fils d'un an, fruit d'une courte idylle durant ma carrière militaire. Mais ils avaient été très heureux pour moi, sachant que j'ai toujours voulu avoir un enfant. Ici, certains de mes amis ont eux même des gosses. Entre quelques mois et dix ans. Il n'y a qu'à en juger par les quelques bambins qui jouent dans la pelouse.

- Ouais, il va devenir grand, comme son père. , répondis-je avec fierté. Oui, je suis fier de mon fils. Il me ressemble sur de nombreux points, que ce soit des traits de caractère que physiquement. Il a mes yeux, mon côté extraverti, il aime bouger, rire, et tenter des multiples expériences.

- Sol !!

Là, les regards gênés se multiplient. J'entends Vasco qui se met à aboyer. Saeed qui lui, gigote pour que je le repose sur le sol. Qu'est-ce qui se passe ici ? Je finis par tourner la tête dans la même direction que mes amis, quand Solveig entre dans mon champ de vision. Ah ! Je comprends mieux.

Il faut savoir une chose : un chien n'a pas conscience des histoires des humains. Vasco, lui, ce qu'il retient, c'est qu'il voyait souvent Solveig et que ça fait un moment qu'il n'a pas eu de caresses de sa part. Alors, le golden retriever de quatre ans se met à se ruer vers l'italienne jusqu'à arriver à ses pieds. Là, il décide de lui faire la fête comme un dément. Il se lève sur ses pattes arrières, donne des coups de museau à la jeune femme, saute dans tous les sens et sa queue remue si vite qu'elle fouette la jambe d'Alice qui se met à rire.

Vasco est un traître. Mais je dois avouer que tout son cirque m'amuse. Voilà qu'il vient de s'allonger en montrant son ventre à l'italienne pour avoir des gratouilles. Je finis par croiser le regard de l'italienne. Car forcément, si Vasco est là, c'est que je ne dois pas être loin. J'ai porté ma bière à mes lèvres quand mes yeux bleus croisent les siens. Puis je lui accorde un sourire. Aujourd'hui, je suis heureux. Et rien ne devrait changer ce sentiment. En me voyant sourire avec autant de sincérité et de bienveillance, je vois Mark du coin de l'œil qui soupire, visiblement très rassuré.

Pendant ce temps là, Saeed s'est approché. J'ai pris le temps d'expliquer les choses au petit garçon, mais il n'a que trois ans. Et visiblement, il est content de voir un visage aussi familier ce soir, bien qu'il connaisse presque tout le monde ici. Je le connais, il va vouloir un câlin. Parce que déjà, il arbore son sourire adorable et charmeur. Un sourire qu'il perd l'espace d'un instant en se rendant compte que la chipolatas avait traîné un peu trop près du museau de Vasco, qui s'en était emparé sans aucune honte. Le petit garçon surpris, fronça ses sourcils de façon théâtrale.

- Tata Alice, Vasco il a mangé ma Sipotala.

Oui, à trois ans, en plus d'écorcher les mots compliqués, on est une balance. Mais Saeed repose bien vite son regard sur Solveig et son sourire réapparaît sur son visage.

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Solveig T. Lazzari
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Solveig T. Lazzari
Lun 27 Avr - 8:57


Barbecue ou guerre mondiale ?
ft. Solveig & William


Alice n’a finalement pas à lâcher l’information puisque c’est l’information elle-même qui la trahit. Quand je vois Vasco m’arriver dessus comme une vraie fusée, je ne mets pas longtemps à faire le lien entre le comportement de mon amie et la présence du chien. Ils ont invité Will aussi. Je ne suis pas surprise outre mesure dans le sens où Alice et Mark sont des amis en commun. Mais vu la tête déconfite d’Alice, quelque chose me dit qu’il y a eu un clair manque de communication dans leur couple ces derniers jours. Je ne remercierai jamais assez le bon sens d’Aleksej pour avoir refusé mon invitation cette fois-ci. Dieu sait que je ne suis pas encore prête à ce que Will nous voit ensemble. J’ai conscience que cela peut être un peu idiot parce qu’il se doute qu’on ne passe pas nos semaines à jouer au Cluedo mais…je ne sais pas, j’ai l’impression que c’est encore trop tôt. Une part de moi se dit qu’en osant lui faire comprendre que je suis bien avec un autre homme, je lui ferai du tort et ça, je n’en ai pas envie. Will a tout fait pour me rendre heureuse. C’est moi qui ne suis pas parvenue à prendre ce qu’il me donnait comme argent comptant. Que cela me plaise ou non, ce n’était pas l’irlandais le problème dans notre couple mais bel et bien moi. Je ne joue pas les martyres, c’est simplement la vérité.

Je m’occupe de saluer le chien qui me fait la fête tout en regardant Alice qui se mord la lèvre inférieure.

- Il est seul ?
- Ouais…

Bon, au moins, nous sommes à égalité de ce côté-là. En soi, je me serai fichue du fait qu’il ait amené quelqu’un mais comme je ne l’ai pas fait de mon côté, je suis heureuse qu’on soit à zéro, la balle au centre.

- Enfin…
- Quoi « enfin » ?
- Saaed est là.

Le fils de William et Sarah.
L’information devrait m’atteindre mais ce n’est pas le cas. J’apprécie le petit mais n’ayant pas la fibre maternelle, je n’ai jamais été en mesure de construire quelque chose de concret avec l’enfant. Je sais que c’est l’une des choses qui a détruit le couple qu’on formait avec Will.

Je finis par croiser le regard bleuté de l’homme en question. Il m’adresse un sourcil auquel je ne m’attendais pas vraiment. Impossible de dire s’il est en train de se forcer ou s’il est sincère dans sa démarche, alors, dans le doute, je lui souris en retour.
J’aperçois Mark s’approcher de lui et lui tapoter l’épaule tandis qu'une petite chose du doux nom de Saaed s'approche de nous et vient porter plainte pour vole de saucisse auprès d'Alice qui explose de rire et prend le petit dans ses bras. Je caresse la joue du bonhomme et le salue.

Nul doute que nous allons faire l’objet de discussions ce soir, une fois tout le monde rentré chez soi.

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William O'Connor
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William O'Connor
Lun 27 Avr - 9:59


Barbecue ou guerre mondiale

Solveig & William




Solveig n’a jamais réussi à créer réellement un lien avec Saeed. Il est mon fils, mais également celui de Sarah. Il représente le fruit d’une histoire, bien qu’elle fut courte, quand je n’étais plus avec elle, à un moment de ma vie où elle n’était plus présente. Il représente également ce qu’elle n’aura jamais pu m’offrir : une vie de famille. Et je sais que c’est quelque chose qu’elle n’ait jamais parvenue à accepter et ce, même si elle est consciente que le petit garçon, lui, n’a jamais rien demandé. De son côté, Saeed n’a que trois ans et est loin de comprendre tout cela. A ses yeux, Solveig est – était, l’amoureuse de son papa, une femme qui, bien qu’elle n’ait jamais pu avoir un comportement maternel avec lui, a partagé des moments de sa vie. Elle était présente et il s’est habitué à elle. Le petit garçon est quelqu’un de très câlin, qui ne demande pas grand-chose, à part de l’amour. Alors lui, il l’aime, à sa façon. Et visiblement, ce soir, il est très heureux de la voir.

J’observe la scène de loin. La façon dont Solveig caresse la joue du petit garçon qui ne tarde pas à tendre les bras vers elle, poussant Alice à le mettre dans ceux de l’italienne. Saeed plonge son regard bleu dans celui de la jeune femme et lui adresse un sourire si large qu’Alice arbore une expression émue. Non, Solveig ne s’est jamais perçue comme une potentielle seconde mère pour cet enfant, mais je sais qu’elle l’apprécie et elle a su faire des efforts aussi de son côté. C’est quelque chose que j’ai su accepter, même si, bien évidemment, j’aurais aimé qu’elle s’investisse davantage avec mon fils. On n’obtient malheureusement pas tout ce qu’on désire, n’est-ce pas ?

Instinctivement, je cherche quelqu’un dans les environs. Svendsen. Mais je ne le trouve pas, et je me sens particulièrement rassuré que Solveig ne l’ai pas amené avec elle ce soir. Je n’aurais pas été prêt à la voir dans les bras d’un autre homme. Je ne le serais jamais, pour être tout à fait honnête. Et, quand je vois l’expression rassurée de Mark, je comprends que Svendsen a été invité, au même titre que Sarah. Je tourne la tête vers lui en reprenant une gorgée de ma bière. Il sait que je sais. Alors il m’accorde un regard désolé. Heureusement que Solveig et moi sommes venus seuls. Ça aurait été bizarre. Vraiment très bizarre.

J'aurais aimé aller voir l'italienne, mais je sors très vite de mes pensées quand trois enfants attirent mon attention en tirant sur ma main libre. La fille d’Alice et Mark, et les jumeaux d’un autre couple d’amis. Oui, j’ai toujours eu un grand feeling avec les enfants et ce, depuis toujours. Aller savoir pourquoi, mais en soirée, je les attire. Peut-être parce que je prends le temps de jouer avec eux. A leurs yeux, je suis « Tonton Will », avec qui ils passent leur temps à rire. Et comme j’ai joué avec eux tout à l’heure, je sais qu’ils vont avoir du mal à me lâcher pour le restant de la soirée. Alors je me retrouve vite par terre, dans la pelouse, avec les trois marmots de sept ans qui se sont jetés sur moi en riant, bien décidés à jouer aux gendarmes et au voleur. Et devinez qui est le voleur ? Un comble pour un lieutenant du NYPD.

- Ok, ok, je me rends !, lançais-je en riant, les mains levées pour signifier que je me rends.

Vasco, en me voyant par terre, comprenant que l’heure est au jeu. Alors il se relève bien vite et fonce sur moi. Seulement, il ne fait pas le même poids qu’un enfant de sept ans et a beaucoup moins de délicatesse. Je lâche un râle lorsqu’il me saute sur l’estomac, ce qui fait rire Mark et les trois autres amis à côté. Je m’assois péniblement sur la pelouse. Un des gamins décide de jouer les koalas en s’agrippant à moi au moment où je me relève. Quand on voit à quel point je suis à l’aise avec les enfants, on comprend que j’aurais rêvé de fonder une grande famille. Et effectivement, à partir de là, mon histoire avec Solveig était devenue compliquée. Là où elle disait ne vouloir aucun enfant, moi, je disais en vouloir dix.

Plus loin, Saeed est toujours dans les bras de Solveig. Et voilà, il n’a plus d’yeux que pour elle. Tel père, tel fils, direz-vous. Le petit garçon demanda alors à l’italienne, avec l’innocence du bambin de trois ans qu’il est :

- Tu vas redevenir l’amoureuse de papa ?


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Solveig T. Lazzari
Lun 27 Avr - 11:31


Barbecue ou guerre mondiale ?
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Quand Saeed finit par vouloir venir dans mes bras, je ne me vois pas refuser cela à l’enfant. Voilà pourquoi, en quelques secondes, le petit bout de vie finit contre moi. Il m’observe de son regard perçant si bien qu’on dirait son père. Tel père, tel fils, me direz-vous.
Et cet adage n’a jamais été aussi juste quand j’entends la question posée par le petit. Il n’a que trois ans et ose déjà poser de telles questions ? Sa mort doit passer des journées formidables.
Comment expliquer à l’enfant que ce n’est pas possible ? Que non, je ne peux pas redevenir l’amoureuse de son papa parce que la vie et les sentiments amoureux sont plus compliqués que cela ?
Tendrement, je lui caresse les cheveux qui partent dans tous les sens (c’est définitivement le fils de son père) et lui adresse un sourire aussi tendre que mon geste.

- Pas l’amoureuse non, mais son amie, oui.

Alice me regarde, mortifiée après avoir entendu la question de Saeed. Autant dire qu’elle ne le sera jamais autant que moi mais il va falloir qu’on fasse avec les interrogations d’un petit garçon qui a vu sa vie chamboulée un nombre de fois assez fou. Même si je ne le voyais pas très souvent, j’imagine que le petit a eu le temps d’enregistrer ma présence comme étant « normale » dans sa vie. Du coup, aujourd’hui, du fait que Will et moi ne soyons plus ensemble, il doit trouver étrange de ne plus me voir dans les parages quand il est chez son père.

- Et on pourra encore se voir, d’accord ?

Là, je m’avance un peu mais c’est parce que je n’ai pas envie de faire de la peine au petit. Même si je ne suis pas faite pour la maternité, cela ne signifie pas pour autant que j’ai envie de briser le cœur d’un môme.

Je le repose par terre et lui prends la main pour nous diriger là où sont les autres et donc William. Il va bien falloir que je le salue, de toute façon. On ne va pas jouer à s’éviter toute la journée. Bien-sûr, nos vies seraient presque plus simples comme ça mais nous sommes plus matures que cela. Du moins, je le crois.

- Salut… dis-je une fois arrivée devant le papa.

Mark s’interpose comme s’il sentait le vent tourner et passe un bras autour de mes épaules pour m’embrasser la tempe. Espèce de faux frère protecteur qu’il est. Je lui tire gentiment la langue avant de l’enlacer, heureuse de le voir aussi. Il me chuchote à l’oreille qu’il est désolé pour mon père et je l’en remercie. Évidemment, ici, tout le monde sait car, jusqu’à preuve du contraire, tout le monde a Internet. Ils ont donc vu l’information tourner sur les médias. Je ne peux pas jouer l’autruche là-dessus.

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William O'Connor
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William O'Connor
Lun 27 Avr - 12:11


Barbecue ou guerre mondiale

Solveig & William




Visiblement, la réponse de Solveig convient à Saeed qui hoche la tête, sans perdre son éternel sourire. Il semble satisfait à l’idée de continuer à voir l’italienne. Alors, tandis qu’elle caresse ses cheveux, il étire ses bras en geste victorieux. « Alors on pourra continuer à faire des pancakes ? » Oui, Saeed à seulement trois ans, donc il pense que la vie continue de tourner autour de choses agréables. Et comme il a l’estomac de son père, forcément, ça tourne souvent autour de la nourriture. La preuve en est, quand j’ai pu revoir le petit garçon, il n’a pas tardé à me demander pourquoi papa était triste. J’ai donc tenté de trouver les mots pour lui expliquer la situation, afin qu’il soit en mesure de la comprendre. La réaction de Saeed avait été inattendue. Il a sorti d’un placard du bas de la cuisine un paquet de chocolat en poudre Nesquik pour me l’apporter. Ben oui, il a assimilé le fait que le chocolat lui redonne à lui le moral quand il est triste. Alors ça lui paraissait logique que son père retrouverait le sourire avec un chocolat chaud. J’avais trouvé cette attention très mignonne, même si, bien évidemment, j’aurais préféré un whisky.

Un peu plus loin, je vois Solveig redéposer le petit garçon, lui prendre la main et se diriger vers nous. Je lui adresse un fin sourire, comme pour la rassurer sur le fait qu’il n’y aura pas d’esclandre. Et j’en profite pour l’observer. Elle semble aller bien. Elle garde le sourire, et je pense qu’être ici, entourée de nos amis lui fait autant de bien à elle qu’à moi. Je n’ai pourtant pas le sentiment qu’elle ait reprit un peu de poids. J’espère qu’elle se nourrit assez, même si j’imagine que Svendsen y veille particulièrement.

Mark ne tarde pas à se positionner entre nous pour prendre Solveig dans ses bras et je lève les yeux au ciel. Il me connait, moi et mon sang chaud. Il sait à quel point je suis fou de cette femme, de tout ce que je suis capable pour elle, mais aussi de la capacité de cette dernière à me briser et à me mettre en position agressive pour me protéger. Il sait aussi que même si ce soir, je suis heureux, ce n’est pas le cas tous les jours. Oui, il me connait bien assez pour savoir que j’ai cette faculté pour partir en vrille, surtout quand il s’agit de Solveig. Il chuchote quelque chose à l’oreille de l’italienne, puis finit par tourner la tête vers moi en soutenant mon regard. Il n’a pas besoin de parler, je sais ce qu’il me demande silencieusement : d’être sympa. Et bien merci, je ne pense pas être le pire des connards tout de même. Alors je lui réponds par un regard rassurant. Ainsi, il récupère le bambin de sept ans qui est toujours accroché à mon dos, et fais signe aux autres de nous laisser un peu discuter. Il pense être discret, mais clairement, il ne l’est pas du tout. Ça m’arrache un bref sourire amusé quand je repose mon attention sur Solveig.

– Salut. Comment tu vas ?, lui demandais-je en posant un baiser sur sa tempe. Je la dévisage, et elle sait parfaitement pourquoi. J’ai besoin de m’assurer qu’elle se porte bien, qu’elle est en bonne santé, qu’elle ne se laisse pas dépérir. C’est con, mais je pense que nous agirons toujours de cette façon, l’un pour l’autre. Bien évidemment, au fond de moi, je suis vexé de savoir qu’elle a préféré aller se réfugier chez Svendsen après le décès de son père. Mais je tente de mettre cette jalousie de côté pour me préoccuper uniquement du bien être de l’italienne. Je prends une gorgée de ma bière, avant de me rendre compte que Solveig n’a encore rien à boire.

- Tu veux boire quelque chose ?

Oui, je fais comme chez moi. Je suis naturellement quelqu’un d’à l’aise, dirons-nous. Et puis, on connait Alice et Mark depuis tellement d’années que ce serait stupide d’avoir plus de manières que nécessaire. Je lui adresse un sourire, avant de jeter un coup d’œil à Saeed qui finalement est reparti jouer avec les autres enfants. J’ai pris l’habitude de garder constamment un œil sur lui, encore plus à cet âge-là, maintenant qu’il court dans tous les sens et touche à tout. Et croyez-moi, ce n’est pas de tout repos. Plus loin, je vois Alice et Mark qui nous scrutent avec attention, rassurés et avec un brin d’espoir dans le regard. Non mais vraiment. Alice a toujours trouvé notre histoire « romantique ». Pour ma part, je dirais qu’elle est chaotique, mais chacun son point de vue, n’est-ce pas ? Je ne sais pas combien de temps elle a pu pleurer quand elle a compris que je ne me pointerais pas le jour de mon mariage avec Sol. Elle m’a même insulté de tous les noms, si bien que je fus surpris qu’elle connaisse autant de grossièretés.

- Tu sais, il faudrait vraiment que tu envisages de te remplumer un peu., lançais-je à Sol, en lui tendant un plat rempli de saucisses, brochettes et autres amuse-gueules qui viennent tout juste de cuire au barbecue ou au four. Et au vu du regard que je lui lance, elle doit comprendre que pour sa sécurité, il vaudra mieux qu’elle ne refuse pas de manger.


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Solveig T. Lazzari
Lun 27 Avr - 12:32


Barbecue ou guerre mondiale ?
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- Ça va… Et toi ?

Je sens que ce genre de banalités va finir par nous apporter des ennuis mais je décide de ne pas tenir compte de cette idée. Il faut bien que nous commencions quelque part, après tout. Peut-être que les banalités nous permettront par la suite d’être plus naturels dans nos échanges. Je l’espère, en vérité, car je ne supporterai pas de ne plus être en mesure de dialoguer avec William sans se disputer. C’était déjà plus ou moins le cas à la fin de notre relation, j’aimerai donc qu’il en soit autrement aujourd’hui.

J’acquiesce quand il me demande si je veux boire quelque chose. Je vais éviter l’alcool parce que je reprends le volant tout à l’heure et que, contrairement à ce qu’on peut penser de moi, j’ai du mal à m’arrêter à une bière.

- Un soft fera l’affaire, je te remercie.

Il me jette un coup d’œil surpris puis commence à me reluquer. Non, pas comme ça. Plutôt comme mon ex qui s’inquiète encore quant à savoir si j’ai pris ou non du poids depuis début avril. Je secoue la tête, l’air amusée. A croire que tout le monde me croit dorénavant incapable de prendre soin de moi.

- Je mange, Will. Je reste une hectomorphe malgré tout.

Oui, je reconnais avoir perdu du poids lors de la mort de mon père, je ne peux pas le nier. Mais cela ne veut pas pour autant dire que je ne me nourris pas à l’heure actuelle. Je vais mieux de ce côté-là. Ma physionomie fait juste en sorte que prendre du poids est plus compliqué pour moi que d’en prendre, c’est tout. Il ne faut pas que Will ou quelqu’un s’inquiète à ce sujet. J’ai déjà assez du danois qui fait en sorte que je mange trois repas bourratifs par jour. Si je continue comme ça, ce n’est pas 5kg que je vais reprendre mais 15kg.

Il me temps une assiette pleine de viande et je fronce les sourcils. Je ne vais tout de même pas devoir manger tout ça, si ?

- On pourrait aller discuter d'un truc avant de manger ?

Je sais que je devrais attendre encore un peu mais je n'en ai pas le courage. J'ai besoin de lui parler de ce que ma mère m'a avoué fin avril. J'ai refusé de lui en parler par téléphone mais, aujourd'hui, les choses doivent être dites. Je n'ai pas le droit de garder cette information.

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William O'Connor
Lun 27 Avr - 12:50


Barbecue ou guerre mondiale

Solveig & William




- Quel sérieux., lui répondis-je avec amusement, tandis qu’elle me demande un verre sans alcool, que je ne tarde pas à lui servir. Elle va reprendre le volant, ce qui n’est pas mon cas. Mark a insisté pour que je reste dormir ici ce soir, prétextant le fait qu’il ait besoin d’aide demain, pour construire une cabane à leur petite. Je sais qu’il veut seulement s’assurer que je vais bien, sans oser me l’avouer. Alors je fais comme si je pensais seulement qu’il ait besoin d’aide. Nous sommes de très bons amis, mais nous ne sommes pas du genre à parler de vive voix de nos émotions propres. Et nous nous en contentons très bien tous les deux. Alice, elle, se fait déjà un plaisir de pouvoir bichonner Saeed jusqu’à demain. Alors ce soir, j’en profite.

Je lève les yeux au ciel quand Solveig me rappelle que son métabolisme fait qu’elle ne prend que très peu de poids. Oui, ça, je le sais. C’est le terme qu’elle utilise qui m’amuse. Elle aime utiliser les bons mots, des mots que parfois, peu de gens connaissent. Alors je me mordille la lèvre, en signe de défaite. « Ok, ok madame l’ectomorphe. Mille excuses. Mais tu vas quand même manger ce soir. » Ben oui, pour ma part, je reste têtu, c’est comme ça. Alors je lui tends l’assiette. Bon d’accord, il y a assez pour deux. Alors quand elle me jette un regard interrogateur, comme pour me demander si je vais vraiment l’obliger à manger tout ça, je hausse les épaules. Bon, je veux bien l’aider. Un petit peu.

Mais Solveig semble vouloir discuter avant. Surpris, je me demande ce qu’elle a de si important à me dire, pour faire attendre toute cette viande délicieuse. Mais pourquoi pas. « Mh… si tu veux. Viens par là. » Je lui fais signe de me suivre pour que nous nous écartions un peu de nos amis. Je sais que sinon, ils vont vouloir tendre l’oreille. J’embarque tout de même avec moi l’assiette. J’ai en effet, un peu la dalle tout de même. Je m’assois sur une marche et invite Sol à en faire autant. J’aime beaucoup le jardin de Mark et Alice. Il est luxuriant, spacieux et sauvage à certains endroits. Le soleil commence à peine à décliner. Il fait bon. On dirait une soirée d’été. Putain ce que c’est agréable.

– De quoi tu voulais me parler ?, lui demandais-je, toujours surpris. Forcément, j’imagine déjà des milliers de possibilités. Et j’espère qu’elle va s’abstenir de confessions du genre : « Je suis avec Aleks », car ça, je m’en doute déjà, et je n’ai absolument pas envie de l’entendre. Je m’allume une cigarette et tourne la tête vers elle. Pourquoi elle hésite tant ?


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Solveig T. Lazzari
Lun 27 Avr - 13:26


Barbecue ou guerre mondiale ?
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Je ne peux pas prétendre ne pas avoir quelques réticences à l’idée de parler à Will de ce que je sais maintenant au sujet de mon passé. Quand je l’ai appris, j’ai – le temps d’un instant seulement – osé imaginer que l’homme était déjà au courant mais cette idée a disparu aussi vite qu’elle s’est insinuée dans mon esprit. Cela n’avait strictement aucun sens. William ne m’aurait jamais caché une information aussi importante concernant mon passé. Non, il ne m’aurait jamais fait une chose pareille.

Une fois installée à côté de l’homme, je le regarde un peu gênée et prends une profonde inspiration. Ce que j’ai à lui avouer n’est pas facile mais il ne faut pas que je perde trop de temps parce que dieu sait ce que William va s’imaginer d’ici là. Oh, le connaissant, il doit déjà être en train de penser au pire comme moi me mettant à parler d’Aleksej.
Autant dire que cela n’arrivera jamais. Je ne vais pas lui parler d’Aleksej parce que je sais que cela lui ferait du mal. Et même si on pourrait parfois penser le contraire de moi, je n’ai aucune envie de faire du mal à William. J’ai malheureusement fait assez de dégâts comme ça au cours des derniers mois.

- J’ai vu ma mère quelques semaines après le décès de mon père.

On ne peut pas dire que je sois très douée dans les débuts de conversations délicates.

- Et elle m’a avoué quelque chose de grave. Quelque chose qui te concerne malgré tout.

J’ai conscience qu’apprendre la nouvelle va faire un choc à Will mais j’estime qu’il a le droit de connaitre la vraie raison qui a amené mon père à tout faire pour empêcher le mariage entre moi et l’irlandais naturalisé américain.

- Mon père n’en a jamais eu après toi pour ta carrière…mais pour tes origines.

Je ferme les yeux et attends que le couperet tombe. Je n’ose imaginer la réaction de l’homme assis à côté de moi.

- Il ne voulait pas que j’épouse un Irlandais parce que… C’est tellement surréaliste que je ne sais pas comment te dire ça mais…j’ai fait l’objet d’un kidnapping quand j’étais toute petite et mes kidnappeurs faisaient partie de l’Irish Mob…

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William O'Connor
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William O'Connor
Lun 27 Avr - 13:47


Barbecue ou guerre mondiale

Solveig & William




Solveig semble hésitante et pourtant, c’est elle qui souhaite me parler. Je ne comprends donc toujours pas, mais je décide de patienter. Elle cherche ses mots, puis finis par me dire qu’elle a vu sa mère, quelques semaines après le décès de son père. Je hoche la tête. Jusque-là, rien de très étonnant. Il me parait normal que l’italienne ait voulu voir sa mère en cette période, bien que leur relation n’ait jamais été au beau fixe depuis que je suis rentré dans la vie de la jeune femme. C’est quand elle me dit que cette dernière lui a avoué quelque chose qui, quelque part, me concerne. Là, je tourne la tête vers Solveig, d’un air interrogateur. Je ne peux m’empêcher de penser « Qu’est-ce que j’ai encore fait ? ». Il ne me paraitrait pas étonnant que la matriarche Lazzari ponde encore quelque chose à mon sujet, pour que sa fille me voit comme quelqu’un qui n’est pas fait pour elle. C’est inutile. Elle s’en est déjà rendue compte et ce, sans son aide.

- Mon père n’en a jamais eu après toi pour ta carrière…mais pour tes origines. Je hausse les sourcils, avant de répondre aussitôt, sur un ton blasé. « Oui merci, mais ça, je le sais déjà… » Si le père de Solveig aurait bien évidemment aimé que l’homme qui partagerait la vie de sa fille ait un travail plus prestigieux que flic, je sais que le problème résidait davantage dans mes origines. Ça échappe peut-être à la jeune femme, mais les remarques condescendantes, j’en ai pris de nombreuses, même quand elle n’était pas là. Justement, en son absence, c’était plus simple, pour lui, de m’en foutre plein la gueule, et viser là où ça fait mal. Il avait été assez clair sur le sujet : j’étais un petit merdeux d’origine irlandaise, ayant grandi dans une famille de prolétaires, dans un quartier malfamé du Bronx. Aujourd’hui, je n’ai jamais été aussi fier d’avoir grandi dans ces conditions et je l’emmerde profondément, où qu’il soit. Bien évidemment, je garde mes pensées pour moi, bien que Solveig en connaisse la nature. Là n’est pas la question. Alors je ne rajoute rien, et me contente d’écouter la suite.

Lorsque Solveig lâche sa bombe, une expression surprise s’inscrit sur mon visage. C’est quoi cette histoire ? Mes sourcils se froncent. L’Irish Mob. Toutes personnes d’origine irlandaise ayant grandi à New York connait l’existence de la mafia irlandaise. Et croyez-moi, ça ne fait aucunement notre fierté. Tout comme Solveig ne doit pas être fière d’entendre les déboires de la mafia italienne. Mais là non plus, ce n’est pas la question. J’ai entre-ouvert les lèvres, mais aucun son ne sort. Du moins, pas pendant plusieurs secondes qui paraissent interminables.

- De… c’est quoi cette histoire ? Et… pour quelles raisons ils auraient fait ça ?

Bon ok, ça, c’est une question particulièrement stupide, encore plus sortant de la bouche d’un lieutenant de police. Pour l’argent, bien évidemment. Est-ce que je crois sur parole les histoires que peut raconter la mère de Solveig ? Non. Et je ne peux m’empêcher de me demander si elle n’a pas pondu une histoire de ce genre, pour laver la mémoire de son défunt mari. Alors, forcément, je me questionne, et l’italienne ne pourra pas m’en vouloir.

- Tu étais petite ? C'est-à-dire ? Pourquoi t’en as aucun souvenir ?



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