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Bloody karma ft. William + Aleksej

GOOD MORNING AMERICA :: New York City
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Solveig T. Lazzari
Cent
J'ai posté : 1559 messages et j'ai : 1753 dollars d'activité. Sinon, il paraît que : Meghan Markle et pour finir je crédite : meteors (ava) / emotionless (gifs)

Solveig T. Lazzari
Sam 21 Mar - 18:45
Bloody karma ft. William + Aleksej Source
New York Courthouse, fin mars 2020
@Aleksej Jaime Svendsen & @William O'Connor


Le magnat de l'immobilier, Arthur Williamson doit comparaître ce jour à la New York Courthouse pour faux, usages de faux et spéculation abusive dans le cadre d'un achat de plusieurs lotissements situés au nord de la ville. Ce dernier encours jusqu'à 20 ans de prison et une interdiction d'exercer à New York. C'est à se demander si London Consulting Ltd. dont il est l'un des plus gros clients n'aura pas quelque chose à avoir là-dessus.

Voilà ce qu'on pouvait trouver à la une ce matin dans les journaux spécialisés. Aux yeux du grand public, tout le monde s'en fout. Dans mon monde, c'est une catastrophe et je commence à en avoir ras le bol de devoir essuyer des échecs professionnels. Je ne laisserai pas London Consulting Ltd fermer sa branche new-yorkaise. Lorsque Williamson a été convoqué dans nos bureaux, il a juré n'avoir rien à faire dans cette histoire, qu'il n'était au courant de rien. Impossible de savoir s'il dit vrai ou si c'est un beau parleur mais mon boss semble lui faire suffisamment confiance pour ne pas le laisser au bord de la route.

(...)


- On sait vous comme moi que s’il continue sur cette lancée, d’un : il va finir derrière les barreaux et de deux : il va faire plonger la réputation de London Consulting. Or, vous savez que je ne peux pas laisser un truc pareil arriver. Il faut qu’on mette des choses en place pour le sortir de là sans trop de casse.


Voilà deux heures et demie que je suis au tribunal de grande instance avec le seul et unique Aleksej Svendsen. A croire que la vie aime me jouer des tours. Il se trouve que Arthur Williamson, le fameux gros client de la boîte pour laquelle je travaille, a pour avocat le ressortissant danois. Est-ce qu'on peut parler d'une histoire de dingue ? Oui. Voilà. Nous sommes maintenant sur la même longueur d’onde.

- La stratégie défensive est bonne mais si vous argumentiez en faveur du client de manière à rendre votre plaidoyer un peu plus agressif ?

Non, je ne suis plus avocate. Merci, je suis bien au courant de cela. Cependant, ça ne veut pas dire que je ne peux pas donner mon point de vue sur ce qu’est en train d’essayer de faire Aleksej. Il est brillant dans son domaine mais ma boîte est au bord de la crise de nerf avec cette histoire donc j’ai besoin de m’assurer qu’on ne va pas tous se retrouver avec un énorme scandale financier sur les bras. London Consulting Ltd est une excellente boîte de consulting mais je ne suis pas certaine que la branche new-yorkaise pourrait se relever face à un truc pareil.

Je vois bien le regard qu’est en train de me lancer Aleksej. Il n’est pas très content de m’entendre lui donner une sorte de conseil. Je hausse les épaules avant de boire une gorgée de mon café, on a besoin d’une bonne stratégie. Oui, je dis « on » parce que nous sommes dans le même bateau bien que nous n’ayons jamais rien demandé.

- Et puis je-

…ne finirais jamais cette phrase car la personne que je vois s’approcher de nous, je la connais. Oh je la connais très bien, trop bien même. Et ce n’est vraiment pas une bonne chose qu’on se croise tous les trois, ici, maintenant.

Et merde…
Aleksej Jaime Svendsen
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Aleksej Jaime Svendsen
Sam 21 Mar - 19:37
Bloody karma ft. William + Aleksej Source
New York Courthouse, 30 mars 2020
@Aleksej Jaime Svendsen & @William O'Connor


Aleksej était assigné à résidence depuis plus d'une semaine pour arrêt maladie. S’il sentait que son corps n’était pas tout à fait remis, être chez lui à ne rien faire était probablement pire. Dès le lendemain il avait sommé Elysia, son assistante, pour établir un plan d’attaque. Quel dossier pouvait être transmis à quel collègue, ceux qui pouvaient être reporté et ceux dont il était hors de question que quelqu’un d’autre que lui mette la main dessus. Les dossiers sensibles. Elysia était d’une efficacité redoutable et en deux jours, ils avaient réussi à faire le tour de son agenda et tout réorganiser. L’état d’Aleksei n’était pas si alarmant mais son patron/associé n’avait pas voulu en entendre parler. Il fallait dire qu’il les accumulait ces derniers mois. Charles considérait Aleksej comme son successeur, presque comme un fils. Il s’inquiétait pour lui. Mais il s’inquiétait encore plus pour la réputation de la firme, son vrai bébé et l’avocat ne pouvait pas le lui reprocher. C’était le travail d’une vie.

Il avait consenti à ce qu’Aleksej reprenne avec un cas mineur. Elysia s’était occupé des détails. Ce n’était qu’en arrivant au tribunal qu’il ouvrit le dossier et lu l’en-tête en lettres capitales sur la première page. London Consulting. Il leva la tête vers son assistante sans rien dire. Il avait envie de lui jeter le dossier à la figure. Pourquoi ne l’avait-elle pas prévenu ? Parce qu’elle ne savait pas. L’avocat pris une grande inspiration et congédia la jeune femme.

« Ce sera tout pour aujourd’hui, Elysia… Merci. »

Il n’avait pas lu le dossier à proprement parlé, seulement les synthèses rédigées par son assistante. Il avait confiance en ses capacités et son travail était toujours impeccable. Derrière chaque bon avocat se cache une assistante prodigieuse. Quoi qu’il en soit, il savait se comporter de manière professionnelle et c’était de ça dont il était question aujourd’hui. Il n’avait pas eu de nouvelles de Solveig depuis leur dernier échange de messages après son retour de l’hôpital. Il n’avait pas non plus cherché à en avoir. L’une de ces amis avait cherché à en savoir plus sur sa relation avec la jeune femme et cette discussion lui avait laissé un goût d’amertume. Un certain nombre de souvenirs pénibles s’étaient rappelé à sa mémoire. Trop.

Il avait mis toutes ces pensées, les choses qu’il ressentait sans comprendre, dans une boîte et l’avait poussée dans un coin de son esprit. Il s’était jeté dans le travail, avait harcelé son assistante pendant une semaine. Mais le résultat y était. Il n’avait plus pensé à la jeune femme jusqu’à maintenant. La vie avait repris son cours. Et il n’y avait pas de raison pour que ça change aujourd’hui. Ils se croisaient dans le cadre de leur travail. Rien de plus. Et c’est ce qu’il s’était passé. Ils avaient déjà passé presque deux heures à parler stratégies, angles d’attaques, argumentation.

Tout en tournant sa cuillère dans sa tasse à café, Aleksej écoutait la jeune femme. Elle était vraiment concerné par le dossier. Trop au goût de l’avocat. Elle avait beaucoup trop à perdre, c’était ce qui rendait sa situation précaire. L’une des règles d’or du danois était de ne jamais s’impliquer personnellement. Il y avait les lois, les juges qui les appliquent. Aleksej connaissait trop bien son sujet pour avoir le moindre doute. Et plus particulièrement, il savait que son client était innocent. Il connaissait les précédents et savait à quel juge il avait affaire. Il leva les yeux vers elle quand elle commença à remettre en question sa stratégie mais son visage resta de marbre. Pourtant il bouillait de l’intérieur. Elle était sérieuse ? Il se mordit la lèvre avec agacement. Ce n’était ni le lieu ni le moment pour se lancer dans une échauffourée avec elle. Il commençait à comprendre comment elle fonctionnait.

Elle se coupa dans sa phrase et son visage se décomposa, Aleksej lui jeta un coup d’œil interrogateur.
William O'Connor
Times
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William O'Connor
Dim 22 Mar - 9:20


Bloody karma

Aleksej, Solveig & William

- C’était si compliqué de te tenir à carreaux, vraiment ?

Je laisse échapper un soupire devant cet adolescent que j’ai coincé à plusieurs reprises pour trafic de drogue. Un gamin du Bronx, d’une famille en difficulté financière, comme je l’ai été. La différence, c’est que lui n’a pas eut beaucoup de repère. Son père s’est tiré quand il n’avait que cinq ans, et sa mère est elle-même tombée dans la drogue. Et ça me tue qu’il prenne un chemin tout aussi merdique pour s’en sortir. Hayden, c’est son nom, me regarde dans les yeux en haussant les épaules, comme s’il n’avait pas de réponse. Bon, je dois bien avouer m’être attaché à ce gamin et même si chacun de nous fait la forte tête, je pense que c’est réciproque. Je me suis démené pour le décharger au maximum et ai fait appel à un bon avocat pour éviter que sa situation ne s’aggrave. Finalement, il a finit dans un centre éducatif renforcé, entouré d’autres délinquants. Il n’avait qu’une consigne : faire profil bas. Mais il n'a pas pu s'empêcher de se battre avec un autre adolescent qui l'avait provoqué.

- Vous auriez fait la même chose… , murmure-t-il pour tenter de se dédouaner. Et il a raison. Dans le fond, on se ressemble lui et moi. C'est peut être pour ça que je veux qu'il s'en sorte, car il en est capable. Malgré sa situation précaire, je sais qu'il est intelligent et qu'il a de nombreuses valeurs. Il ne lui manque qu'un peu de confiance en lui pour s'en rendre compte.

- Tu veux un café ? , lui demandais-je dans le but de ne pas lui donner raison. Nous attendons son avocate. Le jeune homme de dix-sept ans hoche la tête et attire mon regard sur ses menottes. Menottes que je retire. Je sais qu'il ne présente aucun danger. Il me regarde avec un air compatissant puis se masse les poignets. "Allez, viens."

Nous nous dirigeons ensemble jusqu'à la cafétéria, mais je finis par m'arrêter net. Solveig vient d'entrer dans mon champ de vision. C'est une blague ou quoi ? Je tente désespérément de l'oublier et il faut que le hasard nous réunisse au même endroit ? Parfois j'ai vraiment l'impression que New York est une petite ville, vraiment…

- C'est vrai qu'elle est sexy. , murmure l'adolescent quand il remarque que je suis en train de bugger sur Solveig.

- Ta gueule. , répondis-je, au tac o tac, sans quitter l'italienne des yeux. Le jeune homme lève les mains en signe de rédition, même s'il ne parvint à effacer le petit sourire qu'arbore son visage.

J'hallucine. Solveig est là, devant moi, en train de prendre un café avec Svendsen. Comment je sais que c'est lui ? Parce qu'il est assez connu dans leur milieu et que j'ai fait cette petite recherche dans l'espoir de tomber sur quelqu'un de foncièrement laid. Mais, bien évidemment, ça n'a pas été le cas. Il s'agit même du genre d'homme de Solveig. En fait, l'italienne a toujours craqué sur des hommes plutôt calmes, propres sur eux, sur les 31, bien élevés, doux comme des agneaux. Le genre idéal en somme. Alors oui, on se demandera tous comment elle a pu tomber amoureuse de moi. J'apparais plutôt rustre, malpoli, impulsif et bagarreur. Absolument tout le contraire. La preuve en est, j'ai encore une blessure au niveau de l'arcade, mêlée aux quelques cicatrices discrètes qui se trouvent sur mon visage.

Je l'observe un instant. Solveig est concentrée. Je mettrais ma main à couper qu'ils parlent travail. Ça, ça aurait été certainement la grande déception de notre vie : bien que j'ai mené des études de droit pour intégrer la police, je ne fais pas partie du milieu de Solveig. J'ai, d'ailleurs, toujours eu une vie strictement différente de la sienne. Je prends une profonde inspiration, ce qui n'échappe pas à Hayden, et m'avance. Je vais nous chercher deux cafés, rien de plus. Je ne compte pas lui adresser un mot. J'ai besoin de l'oublier. Et je n'ai absolument pas envie de la voir se toucher les cheveux comme elle le fait, sans s'en rendre compte, devant un autre homme que moi.

Voila, je croise le regard de Solveig. Elle semble aussi surprise que moi de me voir. Mon visage reste neutre. Je contourne leur table pour demander deux cafés au comptoir juste à côté. C'est à ce moment précis qu'Hayden a la merveilleuse idée d'engager la conversation, comme s'il avait jugé que j'étais trop timide pour aborder Solveig.

- Bonjour ! Belle journée n'est ce pas ?

Je tourne aussi la tête vers Hayden, l'air interrogateur. Je vais lui remettre les menottes à coup sûr et l'assommer avec la crosse de mon arme de service, vraiment. Mais il semble n'en avoir rien à voir. Lui et sa tignasse blonde lui donnent des airs angéliques. On n'imaginerait pas une seconde qu'il s'agit d'un délinquant prêt à passer devant le tribunal.

- On vous a déjà dit que vous aviez des yeux magnifiques ?

Non mais il a vraiment un problème dans sa tête, lui. Une expression exaspérée s'affiche sur mon visage. En plus, je suis presque certains qu'il n'y a pas que ses yeux qu'il trouve "magnifiques" à en juger le décoletté qu'elle porte.

- Bois ton café, ton avocate vient d'arriver. , lui lançais-je avec une certaine sévérité, en espérant ainsi que ce semblant de conversation prenne fin et ainsi passer inaperçu. Le jeune garçon boit son café d'une traite et jette le gobelet à la poubelle. Je suis contraint de lui remettre les menottes et le laisse retrouver son avocate qui vient de s'approcher. Je lance à Hayden un regard bienveillant, comme pour lui donner du courage.

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Solveig T. Lazzari
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Solveig T. Lazzari
Dim 22 Mar - 10:18

New York Courthouse, 30 mars 2020
@Aleksej Jaime Svendsen & @William O'Connor


Quand je vois William qui prend clairement la décision de m’ignorer, je dois admettre être surprise. Oui, je m’attendais à ce qu’il explose comme il l’a fait dans son bureau l’autre jour. Mais non, rien. Rien du tout. Ça me touche, ça me fait presque mal, à vrai dire. Je sais que tout est très compliqué en ce moment mais ne peut-il pas se montrer un minimum poli ? Il sait que je déteste quand il- Oh. Je vois.

Le jeune homme avec lequel il est, est sans doute un jeune dont il suit la réhabilitation. S’ils sont ici aujourd’hui, cela veut certainement dire que tout ne se passe exactement comme prévu. William a toujours tout fait pour sortir les gamins de leurs quartiers et des différentes misères dans lesquelles ils se trouvent. Malheureusement, malgré tout le dévouement qu’il y met, cela ne fonctionne pas toujours comme il le souhaiterait et certains « cas » sont perdus. J’imagine donc que pour ce jeune-là, il est en train de batailler ferme pour ne pas le laisser sombrer.

Quand le jeune en question s’approche de nous et commence à me faire des compliments, je ne peux m’empêcher d’avoir un petit sourire en coin tout en secouant juste légèrement la tête. Je connais ce stratagème. Bon nombre d’anciens clients me l’ont faite, celle-là.

- Bonjour. C’est très gentil mais je ne suis pas certaine que ton chargé de réhabilitation soit très heureux de te voir essayer de faire du gringue à une professionnelle de justice.

Encore moins quand il s’agit de son ex, mais ça, évidemment, je le garde pour moi.

William interpelle le jeune qui se dirige bien malgré lui vers la personne qui est visiblement son avocate. Oh. Je la connais. Et Aleksej la connait peut-être aussi. Il s’agit de Lucy Corwell. Elle est très douée dans son domaine (délinquance juvénile). Aucun doute que ce jeune-là s’en sortira. Nos regards se croisent et nous nous faisons un simple signe de la main. Je ne voudrais pas la déranger en plein exercice de ses fonctions.

Je me tourne vers Aleksej qui semble un peu dépassé.

- Il s’agit de William O’Connor. Mon…ex-compagnon.


Oui, ça c’est une information que le danois n’avait pas en sa possession jusqu’à maintenant. Lorsque nous nous sommes vus il y a quelques temps maintenant, je lui ai parlé de William comme de mon « compagnon » sauf que j’ai quelque peu…enrobé les choses pour qu’elles paraissent plus jolies que ce qu’elles sont vraiment.

Maintenant qu’Aleksej sait, je me lève et me dirige vers Will qui est seul, les deux autres s’étant avancés un peu pour parler de façon plus privée, j’imagine.

- Bonjour ?

Il sait que je déteste être ignorée. Il le sait parfaitement donc j’en conclus que c’est pour cette seule raison qu’il a décidé de ne pas se montrer poli à mon égard. Tout le monde se dit bonjour ici parce que tout le monde connait tout le monde. Pas forcément de manière très poussée, mais on travaill(ait) tous ensemble. Oui, travaillait car, j’ai tendance à oublier que je ne fais plus partie de ce monde-là. Et cette réalité me prend subitement à la gorge. Je n’ai rien à faire ici.

Aleksej Jaime Svendsen
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Aleksej Jaime Svendsen
Dim 22 Mar - 11:02
Bloody karma ft. William + Aleksej Source
New York Courthouse, 30 mars 2020
@Solveig T. Lazzari & @William O'Connor


Aleksej suivit toute la petite scène sans rien dire. C’était sa manière de fonctionner, il observait, collectait les informations et analysait. Ensuite il agissait ou non. Solveig semblait soudain perturbé, c’était le cas de le dire. Le danois observa un instant les deux hommes. Le plus âgé, probablement un flic, au vue de l’agencement de la situation, lui disait vaguement quelque chose. Aleksej avait une mémoire d’éléphant et l’habitude de travailler à fond ses sujets. Il connaissait un certain nombre de policiers du NYPD, pour avoir travailler avec mais également les autres. Il savait vers qui se tourner selon les cas qu’il représentait. Cela faisait partie de sa manière de bosser, de ses stratégies. Il se préparait à un tel point qu’il était capable de dire ce que le juge avait eu au petit déjeuner le jour d’un procès. Au fil des années, il avait constitué un réseau tel qu’il pouvait aisément relier quasiment toutes les personnes du système judiciaire.

Quand le jeune homme s’approcha de la table pour faire son petit numéro, il ne pu s’empêcher de lâcher un sourire discret. Ce petit jeu amusait beaucoup l’avocat, la manière dont sa collègue ne se laissait pas démonter aussi. Oh il n’avait aucun doute, Solveig avait de la répartie. Il en avait déjà fait les frais, pour le meilleur et pour le pire. Mais ce n’était pas ce manège là qui l’interpella. Il se passait quelque chose entre le flic et la jeune femme, il pouvait sentir la tension qui émanait de ces deux là. Il continua à les observer silencieusement. Il aperçoit enfin Lucy Corwell et les informations commence à faire sens dans son esprit. Le flic, le jeune, l’avocate. Il connaissait bien Maître Corwell pour avoir déjà travailler avec elle par le passé.

Elle était venu le solliciter pour participer à un programme de soutien aux jeunes en difficulté. Aleksej n’avait pas hésiter et son patron était ravi de la publicité que ça pouvait apporter au cabinet. Un avocat de sa trempe travaillant pro-bon pour aider les jeunes c’était le jackpot. C’est ainsi qu’il avait rencontré Carter, une petite rouquine au tempérament bien trempé. Au fil de leur travail ensemble, il s’était attaché à la jeune femme. Assez pour se sentir concerné parce qui lui arrivait, pour avoir envie de faire tout son possible pour la garder dans les lignes. Elle avait a peu près l’âge qu’aurait eu Rebecca et ce n’était pas anodin.

Solveig reprend finalement la parole. William O’Connor, c’est ça, il en avait entendu parlé récemment. Ce type qui avait fait tomber tout un réseau en faisant exploser sa couverture. Peu importait la manière, pour Aleksej c’était le résultat qui comptait. Chacun avait ses propres méthodes. Il n’était pas sûr de suivre cela dit. Ex-compagnon ? Parlait-on du même gars contre lequel Solveig l’avait mise en garde ? Lors de leur rencontre au café, ils avaient l’air plutôt bien en couple. Aleksej n’était pas homme à spéculation. Il n’était pas question qu’il commence à faire des théories vaseuses sur le pourquoi du comment. Et puis ça ne le regardait pas de toute manière. Il était là pour faire son job, rien d’autre.

Il observa Solveig se lever et partir à la rencontre de William O’Connor. Ce n’était probablement pas le moment de s’immiscer dans sa vie privée et leur rendez-vous professionnel semblait toucher à sa fin. Il commença à mettre de l’ordre dans ses papiers et ceux de la jeune femme et fit un signe à la serveuse de lui ramener l’addition. Il en profita pour annoter quelques pages de son dossier. Il ne voulait pas se mêler de ce qui ne le regardait pas mais le nez plongé dans ses papiers, il ne pouvait pas s’empêcher de tendre l’oreille. Déformation professionnelle.
William O'Connor
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William O'Connor
Dim 22 Mar - 17:55


Bloody karma

Aleksej, Solveig & William


« Ex-compagnon ». Restant proche de la table sur laquelle Solveig se trouve avec l’avocat, je ne peux pas ne pas entendre la façon dont elle me présente. Je lève les yeux au ciel. Dans le fond, me faire caractériser de cette façon me donne le sentiment qu’on m’enfonce à plusieurs reprises une aiguille dans le cœur. Toujours dos à eux, je décide de chasser ses pensées de mon esprit et déposer mon attention sur autre chose.

A présent seul, je regarde Hayden du coin de l’œil en pleine discussion avec son avocate. Une femme brillante qui, je le sais, se battra comme il le faut pour aider ce gamin à reprendre sa vie en main. Encore faut-il qu’il en ait lui-même envie. Peut-être qu’il devrait se prendre un coup sur la tête pour lui remettre les idées en place. Comment ça, c’est l’hôpital qui se fout de la charité ? Un soupir s’échappe de mes lèvres. Je prends mon café pour le porter à mes lèvres. Il est brûlant. C’est quand je le repose sur le comptoir que j’entends la voix de Solveig parvenir jusqu’à mes horaires. « Bonjour ? » Je tourne la tête vers elle et la dévisage. Vraiment ? C’est vraiment ce qu’elle veut ? Que l’on discute comme si rien n’était ? Je n’ai pas cette faculté, et elle le sait parfaitement. Et contrairement à ce qu’elle doit croire, je ne l’ignore pas pour la faire chier, mais bel et bien pour me protéger. Oui, me protéger d’elle, car c’est ce dont j’ai besoin en ce moment. Ma mise à pied vient de se terminer et je n’ai pas envie de faire d’esclandres qui finiront par arriver aux oreilles de Smith.

- Salut., répondis-je sur un ton parfaitement calme et neutre, comme si rien de tout ceci ne m’atteignait, ce qui est bien évidemment totalement faux. Je tourne la tête vers Solveig et l’observe longuement. Je lis dans son regard une pointe d’agacement et de contrariété. Je sais ce qu’elle veut, qu’on puisse se tenir dans le même endroit et tenir un semblant de conversation polie. Mais elle me connait et sait que ce n’est pas possible. Parfois, j’ai le sentiment qu’elle ressent le besoin de jouer avec le feu. C’est vraiment ce qu’elle souhaite ? Que l’on discute comme si rien n’était ? Très bien. Je vais même y prendre un malin plaisir. Après ça, elle y réfléchira à deux fois avant de s’approcher de moi, quand je lui demande de garder ses distances.

- Vous ne voyez aucun souci à ce que je prenne mon café avec vous ?

Sans attendre de réponse, je viens m’asseoir avec mon café sur la table, à côté de Svendsen. Si j’en juge au regard de Solveig, elle vient de comprendre qu’elle aurait peut-être mieux fait de m’ignorer également. Je tourne la tête vers l’avocat, un bel homme qui, j’en suis sûr, ne laisse pas l’italienne indifférente, même si je doute qu’il se passe réellement quelque chose entre eux. Pour le moment du moins. Je tends la main vers l’homme pour la lui serrer, dans le but de faire les présentations.

- William O’Connor, « l’ex-compagnon ». Enchanté.

Je le dévisage et, dans un faux souci de ne pas le mettre trop mal à l’aise, je lui adresse un sourire, un poil carnassier. Je suis quelqu’un qui peut être excessivement con et il devrait vite s’en rendre compte. Bien évidemment, ce n’est pas lui que j’ai envie d’emmerder, on sera tous d’accord là-dessus.

- Oh, ne vous inquiétez pas, on vit très bien cette séparation. On a juste tardé à mettre ce mot sur ce qu’était notre relation depuis quelques temps.

Je tourne la tête vers Solveig et lui adresse un sourire parfaitement arrogant.

- Aller, viens t’asseoir. Je sais que tu meurs d’envie de partager un café avec moi et parler de la pluie et du beau temps. D’ailleurs, il fait très beau aujourd’hui, n’est-ce pas ?

Cette question était destinée à Svendsen. Oui, autant engager la conversation, non ? Et puis, on ne pourra pas me reprocher de gueuler. J’espère juste que Solveig est parfaitement mal à l’aise et qu’elle prendra plus au sérieux mon désir de la voir sortir de ma vie pour que je puisse enfin me reconstruire.


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Solveig T. Lazzari
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Solveig T. Lazzari
Dim 22 Mar - 18:27

New York Courthouse, 30 mars 2020
@Aleksej Jaime Svendsen & @William O'Connor


William sait être un connard fini, d’accord ? Mais je ne pensais pas qu’il jouerait cette carte-là maintenant. Il semblerait qu’il soit encore en mesure de me surprendre. Je le laisse faire son petit speech auprès d’Aleksej tandis que je sens ma honte grandir progressivement. Je vois exactement ce qu’il est en train de faire : il veut prouver qu’il est fort et vaillant et que notre rupture, finalement, ce n’est pas la fin du monde. Et ça, bien-sûr, il veut le prouver devant Aleksej, le fameux « problème ».

Il a déjà pris place à côté de William et est en train de se présenter en parlant de notre rupture. Formidable.

Quant à moi, je ne me suis pas assise, pas encore. J’attends mais je ne sais pas exactement quoi. Peut-être qu’il se calme. Peut-être qu’il arrête son numéro. Sauf qu’il n’arrête pas. Pire, il enchaîne jusqu’à me demander (bien que ça soit plus un ordre qu’autre chose, à mon avis) de m’asseoir sans pour autant quitter Aleksej du regard.

Je suis cuite. Morte. Double morte. Il va faire de ce rendez-vous professionnel un enfer tout ça parce que j’ai cherché à me montrer polie. Quelle conne je fais, tiens.

- William, s’il te plait…

S’il te plait quoi, au juste ? Arrête ? Ne nous donne pas en spectacle ?
Je ne sais même pas par où commencer. Il est dans les starting block, là, je le sais pertinemment.

- Je voulais simplement…me montrer polie.

Et j’ai visiblement mal fait. J’aurai dû me souvenir que nous n’étions que des enfants incapables d’agir en adultes et de se montrer respectueux à l’égard de l’autre. Quelle sotte je suis parfois.

Attention, je ne dis pas que je ne comprends pas la raison de la colère émanant de William. Bien évidemment que je la comprends mais il n’a pas besoin de faire ça ici et maintenant. Surtout devant Aleksej. Il n’a pas à le savoir mais les choses semblent déjà suffisamment compliquées comme cela entre le danois et moi. Nous n’en avons pas reparlé et c’est tant mieux. Mais il y a un malaise évident.
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Aleksej Jaime Svendsen
Dim 22 Mar - 19:27
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New York Courthouse, 30 mars 2020
@Solveig T. Lazzari & @William O'Connor


Aleksej ne perdait pas une miette de ce qui était en train de se passer. Ses sourciles se froncèrent quand il entendit les paroles du policier et qu’il comprit que ni lui ni Solveig n’avait son mot à dire. Il ne comprenait pas bien la situation dans laquelle il allait se retrouver mais il sentait les embrouilles arriver. Le genre d’embrouilles dont il se passerait bien. À quoi étaient-ils en train de jouer ? Quand l’ex-compagnon de Solveig s’approcha de la table, il n’eut pas d’autre choix que de se lever et de répondre au salut de William.

« Aleksej Svendsen… »


Les deux hommes se dévisagèrent un moment. L’avocat n’aimait la tournure que prenait les choses. Il ne savait pas ce qu'il se passait ou s’était passé entre eux deux et il n’était pas certain de vouloir le savoir. Il était là pour le boulot et n’avait nullement l’intention d’être pris à partie dans une histoire de couple tumultueuse. Sa vie était déjà bien assez compliquée comme ça. Le ton de William ne lui plaisait pas, pas plus que les mots qui sortaient de sa bouche. Il avait l’impression de faire un saut de 10 ans en arrière, à l’époque où les choses avaient commencé à dégénérer avec sa femme. Après tout ce temps, il s’en voulait encore pour la virulence de leurs propos. Il lui en voulait à elle de l’avoir poussé à bout.

Quoi qu’il en soit, personne ne méritait d’être flagellé en public de la sorte. C’était violent. Quelle genre de relation avait-il partagé pour en arriver là ? Un flot de questions se bousculait dans sa tête. Mais ce n’était pas le moment d’y répondre. Le visage de Solveig était déconfit. Il éprouvait une soudaine empathie envers elle. Cette même empathie qu’il avait ressentit au chalet, la découvrant vulnérable et fragile. Elle était dans ces petits souliers. Mais après leur dernière discussion, sa mis en garde envers William, il savait que la chose la plus sage à faire était de se tenir à l’écart. Pour lui comme pour elle.

« Très beau… d’ailleurs pourquoi ne profiteriez-vous pas pour aller prendre un petit bol d’air frais… ? Solveig, j’ai bien entendu votre conseil et je vais tâcher d’y réfléchir. Je laisserais le soin à ma secrétaire de vous transmettre les pièces nécessaires. »

Il avait rangé ses affaires à une vitesse exceptionnelle. Il fallait qu’il s’en aille. Il fallait qu’il respecte sa propre règle, sa règle d’or. Ne pas s’impliquer personnellement et émotionnellement. S’il ne partait pas maintenant, il n’était pas sûr d’arriver à garder ses distances. Pas après ce qu’il s’était passé la dernière fois, les discussions qu’il avait eu avec ses proches… Il n’était pas en position de réfléchir rationnellement. Et l’homme qui lui faisait face non plus. Autant faire profil bas et ne pas envenimer la situation. Après tout, Solveig ne méritait pas ça.
William O'Connor
Times
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William O'Connor
Dim 22 Mar - 20:34


Bloody karma

Aleksej, Solveig & William


Pourquoi je prends tout de même un peu de plaisir à voir Solveig aussi gênée ? Dire que je jubile est faux, car elle se trouve près de moi et son regard me rappelle tout ce que j'ai perdu. Mes sentiments pour elle ne faiblissent pas. Ma colère envers elle, cependant, semble rester tout aussi intacte. Elle m'appelle pour mon prénom entier. "William". Vous savez, dans les couples, quand on commence par appeler l'autre par son prénom, ça signifie que la dispute n'est pas loin. Là, c'est un peu différent. Silencieusement, Solveig semble m'implorer de ne pas jouer au con. Mais c'est l'une des choses que je fais le mieux, n'est-ce pas ?

Je détache mes yeux de Svendsen pour les poser sur l'italienne avec un regard théâtralement interrogateur. Je suis un très mauvais acteur, mais entre nous, je ne cherche pas à faire le véritable étonné par ses propos. Non, je trouve ça plus marrant, vraiment. Elle a essayé d'être polie ? Oh oui. Mais elle pourrait l'être davantage en respectant mes propres choix, au lieu de se sentir obligée de jouer les anges gardiens avec moi, alors qu'elle m'a piétiné le cœur.

- Je comprends pas pourquoi tu dis ça. Je n'ai absolument rien dit de mal.

Svendsen, de son côté, paraît complètement mal à l'aise. Je vois la façon compatissante dont il regarde Solveig. Il doit la voir comme la pauvre petite victime et moi comme le véritable connard sans aucun scrupule. Mais les choses ne sont pas si simples. J'ai toujours eu un certain don pour agir de telle façon à ce qu'on ne puisse pas me plaindre. Alors quand je le vois prendre ses affaires dans le but de partir vite et loin, j'esquisse un fin sourire. Je finis mon café, puis me lève, posant ma main sur son épaule pour lui faire signe de rester.

- Vous pouvez rester. Je dois y aller de toute façon. Je vais… profiter du beau temps. Et puis, je dois assister à une audience qui va bientôt débuter.

Je tourne la tête vers Solveig. Si elle pensait vraiment que j'allais rester en sa présence pendant un certain temps, elle se trompait. Le simple envie de me faire un peu mousser, que voulez vous…

- Bonne journée., adressais-je aussi bien à Svendsen, qu'à Solveig. Je m'attarde sur cette dernière puis tourne les talons. Le pire, c'est qu'avec mon comportement, j'ai conscience que je vais les rapprocher. Comment ne pas avoir de compassion pour l'italienne, face à un connard comme moi ?

Je sortais donc à l'extérieur, dans le but de fumer une cigarette avant d'assister à l'audience de Hayden. Je m'assieds sur une marche, comme à mon habitude, le visage au soleil. Je passe une main dans mes cheveux et me concentre sur le champ de oiseaux. Au moins une chose agréable en cette journée…

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Solveig T. Lazzari
Cent
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Solveig T. Lazzari
Dim 22 Mar - 20:50

New York Courthouse, 30 mars 2020
@Aleksej Jaime Svendsen & @William O'Connor


C’est la honte. La super honte.
Mais j’imagine que je vais devoir faire avec parce que je ne peux pas je ne suis pas comme Aleksej qui décide de se faire la malle. Formidable. Donc il veut me laisser en tête à tête avec mon ex qui semble vouloir ma mort actuellement. Non pas que j’ai un problème à être en sa compagnie en temps normal mais au vu des récents changements dans nos vies… Je ne pense vraiment pas que cela soit une très bonne idée. Vu son comportement en présence d’Aleksej, Dieu seul sait comment il va être une fois que le danois sera parti.

La surprise c’est quand je vois William se lever, poser une main sur l’épaule d’Aleksej avant d’annoncer qu’il préfère se retirer. Je le regarde, l’incompréhension la plus totale peut se lire dans mon regard. A quoi il joue, au juste ? Il vient me faire son petit numéro, étale notre vie devant Aleksej et maintenant…il s’en va ? Sérieusement ?

Je soupire et pose mon visage dans mes deux paumes de mains. Je n’arrive pas à croire que ma vie soit devenue un tel cauchemar. J’ai bien conscience de ne pas être une personne formidable, d’accord ? Mais ai-je vraiment besoin de prendre autant de coups en pleine face ? Je ne pense pas, non. J’ai suffisamment donné professionnellement comme personnellement. Oui, c’est moi qui ai amené Will à me quitter, je l’assume pleinement mais j’estime avoir le droit de souffler un peu aussi.

Les nerfs commencent à lâcher et ça, c’est très mauvais signe. Je ne me suis pas autorisée à pleurer depuis notre rupture. Et il est hors de question que je craque maintenant, pas alors que je suis dans un endroit comme un tribunal new-yorkais. Pas devant d’anciens collègues. Pas devant Aleksej ou William. Devant personne, en fait.

J’inspire en essayant de garder mon calme, mon visage toujours caché dans mes mains. Je ne prête plus attention à rien, persuadée d’être seule, actuellement. Sauf que je ne suis pas seule. Aleksej Svendsen est toujours là et je ne m'en suis pas rendue compte. Si ça, ce n'est pas la preuve que je perds pied, je ne sais pas ce que c'est...
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Bloody karma ft. William + Aleksej
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