Maintenant que vous avez dit adieu aux vacances, à l'été et à ses soirées arrosées finissant dans une agréable grasse matinée, une nouvelle étape fait son entrée ; le retour à l'université. Pour cette occasion, Columbia organise une grande fête ouverte à tous les nouveaux et anciens étudiants, qui aura lieu au grand gymnase du complexe sportif. Il a été décoré de guirlandes et des banderoles souhaitant la bienvenue à tous ceux qui posent un pied dans la magnifique université de Columbia. De la musique, la nourriture et beaucoup de boissons sont mis à votre disposition. Une scène de danse a été emménagée pour ce grand événement qui sera, sans doute, un grand succès ! Alors, prenez place, parlez à vos amis et admirez les vidéos qui défilent dans le grand écran géant. Il y a aucun code vestimentaire à respecter, venez comme vous êtes et faites la fêtes !  

Alors que la fête est à son comble, que la musique s’élève puissante et envoutante, que certains s’amusent tandis que d’autres se chamaillent silencieusement pour ne pas attirer les regards, le grand écran s’éteint subitement. Les belles mélodies du titre phare qui passait s’arrêtent soudainement. L’interrogation et l’inquiétude commencent à se manifester surtout lorsque l’image d’une bouche souriante s’affiche sur l’écran géant. Un rire strident fait son entrée suivi par ses quelques petits mots. « Bienvenue à vous, mes très chers jouets. Que la vraie fête commence ! » Les organisateurs de la fête s’affolent surtout lorsqu’un son puissant similaire à des fenêtres qui se cassent retentit dans le gymnase et une grande masse est balancée dans le centre de la piste de danse. L’inquiétude laisse sa place à l’angoisse ainsi que quelques cris terrorisés des invités. Et vous avez le droit de crier puisque quand un des professeurs s’approche de cette masse balancée par la fenêtre pour la faire retourner, vous vous retrouvez devant le corps inerte du doyen. Le doyen est mort. « Quelqu’un a tué le doyen ! » C’est ce que tout le monde répète avec affolement. La crise de panique s’invite sur chaque visage mortifié par cet acte immonde. Mais ce n’est pas tout ; tous les téléphones commencent à sonner en même temps. Tout le monde reçoit un message envoyé par SOS. La lumière est allumée et le vrai cauchemar commence.

Le drame s’était déroulé il y a à peine une heure. Une heure bercée par des cris et surtout de l’incompréhension. Le corps du doyen reste en place puisque personne ne l’a touché en attendant la venue de la police. Celle-ci arrive à la hâte et essaie d’évacuer tout le monde et surtout de rassurer les invités. Les questions germent mais cela n’arrête pas l’écran qui se rallume à nouveau et une voix robotisée se fait entendre.

« Très chers citoyens. Vous étiez nombreux à recevoir une série de défis à relever. Certains d’entre vous ont joué le jeu et m’ont amusé mais d’autres n’ont pas compris l’ampleur de mes dires. Le jeu est la soirée sont terminés mais restez bien attentifs car les secrets des personnes qui n’ont pas relevé leur défis seront affichés lors de mon prochain MAG. XoXo, votre SOS adoré. »

La police ne veut rien entendre, il n’y a rien qui compte que la mort du doyen. L’administration fait aussi son entrée afin de réfléchir à la nomination d’un nouveau responsable.