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Concours d'alcool et d'éloquence - Lambda Phi Epsilon VS Delta Sigma Phi

GOOD MORNING AMERICA :: Olympiades 2019 :: Le terrain du jeu
Anonymous
Invité
Mar 7 Mai - 18:01
You’ll take the grenade, I’ll take the pin
Gideon & Mihaela

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
L’euphorie me fait vibrer, portée par l’esprit de compétitivité, et étreinte par le groupe. Fière de représenter mes couleurs, fière d’enfin appartenir à quelque chose que j’ai choisi. Honorer le chemin emprunté ne m’a jamais paru aussi important que depuis que mon itinéraire n’est pas précautionneusement prévu par mes parents. Je suis dans la foule, à encourager ceux que je considère comme une seconde famille. Malheureusement, ce n’est pas suffisant, puisque le Lambda s’écroule face au Bêta. Certains crient à l’injustice, ces pseudo-rebelles étant particulièrement entraînés pour tout ce qui se rapporte de près ou de loin aux soirées arrosées. Seul et unique domaine dans lequel ils nous sont supérieurs, l’alcool est redouté par la plupart d’entre nous dans ce contexte de compétition. Notre détermination est plus forte, en théorie, mais pas nos corps trop rapidement surmenés. La déception s’est emparée de nous, alors qu’un Delta fait désormais face à un Psi légèrement fébrile. Celui qui porte les couleurs vertes aujourd’hui agrippe mon regard, et je l’observe prendre place avec cette aisance qui ne tarde pas à m’insupporter. Évidemment, la rivalité ancrée dans notre perception de l’autre, l’agacement prend le dessus. Sous nos yeux, le petit Psi se couvre la bouche et s’enfuit en courant, laissant présager de la suite. Je fronce le nez en observant sa trajectoire, rapidement suivie de protestations de la part de ceux qui prônent l’excellence. Les violets rient, se moquent ouvertement du membre de la confrérie rivale qui avait déjà trop bu avant même de commencer l’épreuve.

Dans la foule, c’est la voix d’une fille qui s’élève, et qui demande à ce qu’il soit remplacé. La plupart des gens présents ont d’ores et déjà l’esprit voltigeur, et titubent plus qu’ils ne dansent. Les éclats de voix se chevauchent, tous se retournent les uns sur les autres, jusqu’à ce que je sente une pression sur mon bras, une autre sur mes épaules. Je dois effectivement être l’une des seules à avoir conservé ma sobriété, ma première expérience en la matière ayant été une raison suffisante pour honorer la fameuse promesse du « plus jamais », Aurore en aura été témoin. Mais l’on me pousse en avant, en me suppliant de prendre la relève, affront considérable que de profiter de l’abandon de ceux qui demeurent nos rivaux le restant de l’année. Ils touchent le point sensible, l’importance de les rendre tous fiers, d’honorer le peu de personnes qui m’acceptent enfin pour ce que je suis sans faire proliférer de sombres rumeurs. J’ai besoin de rendre les Lambda fiers. Mais, plus que tout, lorsque mon regard plonge dans celui du Zeta, c’est une lueur de défi qui illumine mes iris jusqu’à gonfler mes poumons. L’adrénaline parcourt mes veines, et me mène face à lui, les verres comme obstacle. Je tente un sourire de provocation, comme j’ai pu l’observer chez la plupart des concurrents. Je ne me suis jamais affirmée, réellement, jamais vraiment réussi à me mettre en avant avec mes lacunes en expressivité artistique. Alors que lui, Gideon, il excellait là où je ne pouvais même pas espérer une amélioration. Ce soir est bien plus qu’une épreuve inter-confréries. Ce soir est le moment où je nous prouve que je suis capable de sortir des sentiers battus. Les premiers verres sont remplis, posés en évidence sur la table collante et reluisante d’alcool renversé. J’ignore le contenu du gobelet rouge, et ne pourrais vraisemblablement en mesurer les conséquences même si je le connaissais. Mes yeux sombres se plantent dans les siens, bien plus clairs, et les acclamations accompagnent ses premières gorgées. Je choisis cet instant pour tenter de le déstabiliser.

« Peu étonnant que tu t’adonnes à des concours de vantardise, Bentley, ce n’est pas l’humilité qui t’étouffe, d’ordinaire. », asséné-je en haussant les épaules, d’un air profondément sérieux et détaché.

Les études ont de nombreuses fois démontré les vertus de l’influence d’un groupe sur les actions de certaines personnes, capables de bien plus qu’ils ne se seraient senti capable s’ils avaient été seuls. Portée par la foule, je descend le verre posé devant moi. J’ignore ce dont il s’agit, mais la boisson semble allumer un feu dans ma gorge, et laver mon estomac au karcher. Peut être a-t-il davantage l’habitude de boire, cela ne m’étonnerait pas. En ce qui me concerne, ce sont des ailes que je sens pousser dans mon dos, m’éloignant d’une quelconque perception de la chute qui m’attend. Je ne tiens pas l’alcool, mais les Lambda l’ignorent, ou peut être que cela ne les importe pas. Alors, pourquoi devrais-je m’obstiner à m’en inquiéter ? S’ils croient en moi, ne devrais-je pas commencer à faire de même ?

« Est-ce là tout ce dont tu es capable, Gideon ?», demandé-je en sur articulant son prénom, comme s’il suffisait à lui-seul pour être une moquerie.

(c) DΛNDELION
Anonymous
Invité
Jeu 6 Juin - 16:44

       
Mihaela Oswald & Gideon L. Bentley
       

       
You'll take the grenade, I'll take the pin

       
Je ne sais même plus pourquoi j'ai fini par rejoindre ces foutues Olympiades à la con. Je crois que le soir où je me suis inscrit, je devais être complètement bourré - comme d'habitude - puisque je ne m'en souviens même plus. Mais bon, je suppose que ça aura au moins le mérite d'être drôle, et dieu seul sait - s'il existe - à quel point ma misérable existence en aura bien besoin. Sur ces joyeusetés, c'est sans entrain que je rejoins le campus, où se déroulent les festivités. Un attroupement m'indique qu'une épreuve se déroule à un endroit précis et je m'empresse donc de rejoindre la foule, dans l'espoir de pouvoir me payer la tête de quelques imbéciles qui ne tiennent pas l'alcool mais qui estiment que c'est quand même une bonne idée de participer à ce genre de concours débiles. Revêtant les couleurs des Delta le temps des Olympiades, je remarque que la foule compte de nombreux brassards vert émeraude. Je braque mes yeux sur ce que les étudiants observent mais au centre de cette scène provisoire, il n'y a plus personne. Juste quelques cadavres de gobelets vides.

Autour de moi, les voix se mettent à acclamer de nouveaux combattants, réclament un autre spectacle. Sûr de mes capacités quand il s'agit de se bourrer la gueule, je lève un bras fier vers le ciel, arborant cet air conquérant et arrogant qui pourrait en énerver plus d'un. Tel le gladiateur qui entre dans l'arène, je m'avance vers le centre de la place consacré à ce concours de boisson, destiné à couronner celui qui aura le foie le plus solide. Face à moi, pas d'adversaire. Ou du moins, pas encore. Je l'attends avec une impatience à peine voilée, espérant qu'il soit au moins à ma taille. Une main que je ne connais pas vient poser un gobelet rouge devant moi et, sans attendre, je le saisis. Je sonde la foule du regard, attendant l'arrivée du malheureux qui va forcément finir sur le carreau. Dans un coin, l'assistance se met à remuer, sans doute pour laisser passer quelqu'un. Je garde les yeux rivés sur cette houle de gens quand, entre deux grands gaillards bien entamés, une tignasse ondoyante surgit. Je reconnais immédiatement le visage de Mihaela, que je suis un peu surpris de voir ici. Elle doit boire une grenadine légèrement alcoolisée tous les quatre jeudis alors je me demande bien comment elle compte remporter cette épreuve.  

Je fais mine de regarder autour de moi, à gauche et à droite, derrière et au dessus de la tête de Mihaela. Puis, je repose les yeux sur la jeune femme avec un air faussement surpris, exagérant au possible le jeu d'acteur. 《Excuse-moi mais tu n'aurais pas vu mon adversaire, par hasard ? Tu sais, une personne en mesure de boire un verre de bière sans alcool sans tomber dans un coma éthylique ?》 Des éclats de rire s'envolent dans le public lorsque je saisis mon gobelet pour le porter à mes lèvres, vidant d'une traite son contenu et faisant abstraction des paroles de Mihaela. Il en faudra plus que ça pour me déstabiliser. Je repose le gobelet sur la table gluante de l'alcool renversé précédemment et essuie mes lèvres d'un revers de manche. 《T'es trop mignonne quand t'essayes d'être méchante. On dirait un chaton en colère. J'ai presque envie de te pincer les joues.》 lui dis-je avec cet air attendri feinté et complètement insolent. 《Mais ôte-moi d'un doute..., lui dis-je en reprenant soudainement un air plus sérieux. C'est bien légal que tu sois ici ?》 Mihaela doit très certainement se demander pourquoi je dis une chose pareille. Mais je ne compte pas la laisser plus longtemps dans l'ignorance. 《Je savais pas qu'on pouvait boire dès l'âge de quatorze ans...》 m'enquis-je, intrigué, lançant à la jeune femme une petite pique sur son apparence juvénile, alors qu'elle est en train de vider son premier gobelet, espérant la déstabiliser suffisamment pour la voir recracher sa boisson par les narines. Je lève alors un sourcil étonné lorsque Mihaela me lance cet espèce de défi provocateur, que je me sens presque obligé de relever. 《Pour te prouver que je ne suis pas qu'un pochtron décérébré, je vais quand même faire honneur à notre discipline.》 Et après m'être raclé la gorge, je me mets à improviser :

Si ton éloquence eut été
Aussi profonde que mon gosier
Elle n'aurait sans doute pas nécessité
De tous ces verres goulûment avalés
Pour être brillante et d'une grande volupté

Mais de l'éloquence, tu ne connais que le nom
Et jamais ton labeur ne se montre fécond
Car tu n'es bonne qu'à exécuter les rimes
Sans sentiments ni émotions, que tu réprimes
Et tes créations sont toujours plus fades
Car de l'ennui jamais tu ne t'évades


J'affiche un petit sourire satisfait lorsque le public se met à m'acclamer. 《Alors Oswald, tu peux mieux faire ?》
(c) crackle bones

       


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Anonymous
Invité
Sam 22 Juin - 22:25
You’ll take the grenade, I’ll take the pin
Gideon & Mihaela

« And if the birds are just all the words flying along, singing a song, what would they do ? If they just knew what they could do.  »
Je le déteste
Lui et sa façon de surélever son regard, comme si je n'existais pas, faisant de moi un piètre adversaire. Lui et son ton insolent lorsqu'il s'adresse à moi, juste pour me rabaisser plus bas que terre, comme s'il s'agissait d'un hobby. Les éclats de rire fusent de toutes parts. J'en suis l'objet. Leurs regards me braquent. J'ai peur. Ils me renvoient quelques années en arrière, lorsque j'étais la cible de quelqu'un qui avait probablement trop compté, sans avoir daigné le mériter. Cette fois, ces regards sont réels, et non virtuels, ils tranchent. Je le déteste. Il se moque ouvertement de moi, si infantilisant qu'il me donnerait envie de me cacher, de fuir ces souffles qui m'oppressent, ses billes d'émeraude qui me happent, glacent mon sang, vampirisent ma détermination. Je le hais. Peut être assez pour faire abstraction de tout cela. L'envie de me cacher. De fuir. D'abandonner. Cette haine s'avère presque assez forte pour libérer enfin ce qui a toujours demeuré bloqué à l'intérieur de moi. Finalement, la pire des personnes peut faire ressurgir le pire des sentiments, tout en provoquant la meilleure des conséquences.

« Tout aussi légal que ta présence ici, Bentley. N’est-il pas inconscient de s’échapper du service de gériatrie avec une cirrhose ? »

La langue claque contre le palais et le regard se fait dur, tranchant clairement avec l’allure de chaton paralysé de peur par le bruit ambiant. Les pensées s’alignent les unes derrières les autres, soulèvent de nouveau une interrogation : ai-je suffisamment répété à quel point je peux le détester ? Un million de fois ne paraît pas plus suffisant qu’une seule fois. Il entonne soudainement un poème, improvisé vers après vers. Je m’effondre, verre après verre. La lumière à tant d’appréhension s’installe, donnant un sens aux conseils futiles. Connais tes amis, mais connais davantage tes amis. Il l’a compris. Ne fais pas confiance. Cette leçon, je ne l’ai toujours pas apprise. Je déglutis difficilement, tétanisée, ses vers s’apparentant à des missiles destructeurs. La cible s’est affalée, que lui faut-il de plus ? L’air s’engouffre dans mes poumons, lentement, longtemps. Je termine mon verre et intime la personne la plus proche de me le remplir. J’en vide la moitié. Je vais le regretter.
Je le déteste.

« J’ai rarement croisé une pareille enflure, Gideon. Tu te délectes du malheur des autres, et tu prends un malin plaisir à les écraser. Pourquoi ? As-tu quelque chose à te prouver ?, débuté-je, portée par les effluves d’alcool, avant de déraper, et de perdre pied. Ne crois pas que tu es vraiment doué en manipulation, tu es rempli de vide, Gideon, c’est moi qui croirais n’importe quoi, parce que je n’y connais rien, moi, à tout ça ! Tu vois, il suffit qu’on me sourit et… et… hop ! Vous avez tous ma confiance ! Ce n’est pas grâce à toi, si tu sais tout ça, je suis juste un livre grand ouvert ! Et… et puis je ne suis pas ennuyeuse, tu te trompes ! Non… c’est juste que… je préfère lire un livre sous une vieille couverture, avec un chocolat chaud et de la cannelle… parce que c’est bon la cannelle… plutôt que de venir dans vos soirées, là… Je préfère être en pyjama toute seule, ça ne fait pas de moi quelqu’un d’ennuyeux ! Ha-ha ! Tu as tort, Gideon, tu as… tort... »

Les derniers mots disparaissent, noyés dans le boucan soudain de la foule qui me hue. Je me suis laissée dépasser par les évènements, ma langue s’est déliée, je n’ai pas su comment nager dans le grand bain. Je n’avais pas réalisée m’être mise debout. Penaude, observant la foule, je me rassois trop lentement. L’arbitre me réprimande, je prend une pénalité.

« Quoi ? Non, non ce n’est pas juste ! C’est lui qui…, lancé-je dans sa direction avant de me retourner vers mon adversaire, réalisant que ma tentative demeurera vaine.Je te déteste. Vraiment. Et je suis sûre que je ne suis pas la seule, parce que… tout rate toujours, quand tu es là ! »

Une phrase larguée, comme s’il s’agissait d’une vérité générale, d’un supposé retour de karma. Pourtant, l’effet de sa présence sur moi ne devrait concerner personne d’autre, aucune entité. La faute aux émotions qui refusent d’être appréhendées, réfrénées pour ne pas trop déranger, jusqu’à n’être analysées pour la première fois que dans un état fortement alcoolisé.
(c) DΛNDELION


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