Ces dernières semaines ont été difficiles et pourtant, tu as tenu le coup, il le fallait, tu n’avais pas le choix. Mais aujourd’hui, tout semble revenir dans l'ordre, tu as retrouvé ta soeur, tu sais qu’elle va bien et c’est à peu près tout ce qui compte. Mais là, le pire reste à venir en quelque sorte. Tu as tes examens à passer et tu es loin d’être certaine d’être prête pour ça. C’est idiot, surtout que ça fait maintenant des années que tu travailles pour réussir dans ton domaine. Un soupir traverse tes lèvres alors que tu avances dans les différentes cours du campus pour gagner le lieu des olympiades. Tu n’as jamais trop participé à ce genre de choses mais cette année, tu en as besoin pour décompresser et oublier ce par quoi tu es passée. Et puis le thème promet d’être drôle, ça ne promet que d’être sympathique, que ça soit en regardant ou en participant. Tu ne sais pas vraiment vers quoi aller, tu observes pour le moment. Un peu partout, il y a des étudiants. Tu ne sais pas exactement ce qu’il y comme épreuve, tu connais juste le thème et tu ne caches pas que c’est ça qui t’a attiré vers cs olympiades. Mais vient le moment où tu t’arrête en reconnaissant un étudiant que tu connais bien. Il est là, il regarde et toi, tu souris en te rapprochant à petit pas, presque sans bruit. Gideon ? Qu’est-ce que tu fais là ? Tu… ne me dis pas que tu défends les Delta ? S’il n’y a sur tes lèvres en cet instant qu’un sourire, le rire n’est pas loin. Gideon, tu le connais depuis que tu es arrivée à New-York, depuis tes seize ans alors autant dire que vous avez passé plusieurs années l’un avec l’autre. la plupart du temps, tu mentais, tu ne voulais pas que quelqu’un sache que tu vivais seule, sans parents, pour subvenir à tes besoins. Tu refusais que quelqu’un sache que tu devais vivre seule, que tu devais faire les choses à ta manière pour ne pas dépérir. Il te fallait de l’argent, tu savais comment faire, tu savais réussir et c’est tout ce qui comptait à cette époque. Aujourd’hui, c’est différent, parce que tu as grandi, parce que tu as mûrit mais aussi et surtout parce que tu as désormais une famille. Doucement, tu t’approches de Gideon, tu l’enlaces, restant quelques instants dans ses bras parce que tu t’y sens bien. Tu as toujours été en sécurité contre lui, tu t’es toujours senti bien parce qu’il te protégeait, il savait comment te gérer. Tu veux participer ? Tu restes contre lui et pourtant, tu désignes d’un signe de tête les différent terrain de jeu. Tu es beaucoup plus petite que lui, tu n’es rien face à lui et pourtant, tu sais que ça pourrait être intéressant de faire du tir à la corde avec ce jeune homme. C’est terrible de savoir à l’avance que tu vas perdre mais tu es prête à courir le risque. Alors ? Tu relèves le défi ? Défi il n’y a pas mais tu rigoles, un rire franc, sincère qu’il te connaît si bien.
Invité
Sam 8 Juin - 0:31
Rosalinda K. Hopkins & Gideon L. Bentley
Tir à la corde
Ces Olympiades m'ont l'air des plus prometteuses, même si je n'ai pas encore eu l'occasion de participer à la moindre épreuve. Au sein de la liste, c'est sans doute celle centrée autour de l'alcool et de l'éloquence qui m'attire le plus. Le breuvage à base d'éthanol est peut-être ce qui me réconforte le plus depuis mon accident alors il s'agit d'une grande histoire d'amour entre lui et moi. Et pour ce qui est de l'éloquence, comme tout étudiant en littérature qui se respecte, il va de soi que c'est la chose que je maîtrise le mieux. Mais aujourd'hui, d'après les échos que j'entends dans la foule, c'est le tir à la corde qui est à l'honneur. Le genre d'épreuve où il faut faire ressortir ses biceps gonflés pour montrer à la terre entière qu'on est le plus musclé. C'est bien une épreuve pour les sans-cervelle, ça, pensé-je en levant les yeux au ciel, portant mon gobelet rouge à mes lèvres pour prendre une gorgée de vodka mélangée à de la grenadine. C'est à ce moment que j'entends une voix familière à proximité de mon oreille, dans mon dos. Je me retourne et découvre le visage de Rosalinda, l’une des rares personnes que je connais depuis plusieurs années et avec qui j’ai conservé une relation saine et positive. Je la considère comme une petite soeur et une confidente. Ca me fait un peu de peine maintenant que je m’en rends compte mais Rosalinda est peut-être l’une de mes dernières amies, à qui je ne pourris pas l’existence, comme pour la punir de faire partie de la mienne. Depuis l’accident, ma vie a littéralement basculé. Je me sens vide, indigne d’entretenir une quelconque relation (amicale ou amoureuse) avec des personnes qui méritent nettement mieux que moi, alors je tente de les repousser toutes les unes après les autres. Rosalinda est l’une des rares exceptions, parce que je me sens incapable de me détacher d’elle, de la laisser vivre sa vie sans garder un oeil sur elle, comme n’importe quel grand frère le ferait. « Les Delta m’ont proposé plus de bières pour les rejoindre. Je pouvais pas refuser, tu sais bien que c’est mon pêché mignon. » réponds-je avec un petit sourire amusé, en haussant les épaules. « Et toi, alors ? Depuis quand c’est ton truc les Olympiades ? » L’une des dernières personnes que je m’attendais à croiser ici, c’est bien Rosalinda. Je la connais depuis assez longtemps pour savoir qu’elle n’a jamais participé à ce genre de festivités, mais il faut une première fois à tout, il paraît.
Les bras de Rosalinda finissent par s’enrouler autour de moi. Ce geste me surprend presque, parce que ça fait tellement longtemps que ça ne fait plus partie de mes habitudes. J’exècre chaque contact physique en temps ordinaire, mais je dois reconnaître que celui-ci me fait un bien fou, étrangement. Il me faut quelques secondes pour avoir le réflexe de reproduire le même geste que Rosalinda. « J’espère que pas trop de gens ont assisté à cette scène, j’ai pas envie de me coller une réputation de bisounours. » lancé-je à la jeune femme en lâchant un nouveau rire. « Puisque nous sommes censés être des ennemis le temps de ces Olympiades, autant en profiter, non ? » Je me détache doucement de la jeune femme pour pouvoir la fixer droit dans les yeux. « Tu sais que tu vas perdre, hein ? » déclaré-je sur un ton insolent, avant de saisir le poignet de Rosalinda pour la traîner jusqu’à l’un des terrains de jeu. « Allez, viens ! » Après avoir rejoint l’un des attroupements, nous nous plaçons au centre de la foule. Là, je remarque que le sol sur lequel nous devrons nous affronter est complètement boueux et instable. Ça risque de compliquer la tâche car il ne s’agira pas de faire preuve de force ici, mais d’équilibre, et avec ma prothèse, je suis clairement défavorisé. Je retire mes chaussures et chaussettes et remonte légèrement la jambe de mon jean, dévoilant une partie de ma prothèse aux yeux de tous. Ça me gêne, mais j’essaye de ne pas le montrer. Rapidement, je m’enfonce dans la boue pour tenter d’oublier que mon handicap est dévoilé au grand jour. La boue qui englobe mon pied gauche est glacée. Bientôt, une corde m’est lancée, me reliant à Rosalinda, et la lutte peut commencer. L’arbitre nous observe avec attention, vérifiant que ni la jeune femme, ni moi, ne dépassions les traits tracés sur le sol. D’autres Delta, qui arborent fièrement leur couleur, comme moi, mais de manière temporaire, se joignent à moi, pour tenter de mettre la pâtée aux Psi. Nous tirons de toutes nos forces mais nous glissons dans la boue et il devient de plus en plus compliqué pour nous de rester debout. Un Delta se fraie alors un chemin dans la foule et vient nous rejoindre pour nous encourager. Je me penche vers lui pour qu’il puisse m’entendre au milieu de tout ce brouhaha. « T’as pas envie d’aller déconcentrer ceux d’en face pour les déstabiliser et nous faciliter la tâche ? » Persuadé qu’il va accepter pour permettre à sa confrérie de gagner, on dirait que l’inconnu n’a pas envie de rendre ce service aussi facilement à un type qui n’est, d’ordinaire, pas des siens. « J’ai quoi en échange ? » réclame-t-il, me laissant quelques secondes sans voix, alors que je tire à nouveau brutalement sur la corde pour tenter de faire tomber Rosalinda. « Y a mon portefeuille dans la poche arrière de mon jean, t’as qu’à te servir. » Avec la discrétion d’un éléphant, l’étudiant se sert sans le moindre complexe, mais c’est évidemment à ce moment-là que l’arbitre se retourne et nous prend en flagrant délit. Aussi, il pointe notre équipe du doigt et nous attribue une pénalité. « ‘Fait chier ! » m’écrié-je au milieu des hurlements de déception et des sifflements, tandis que l’étudiant qui était sur le point de se servir dans mon portefeuille laisse tomber celui-ci dans la boue avant de rejoindre ses camarades dans la foule. Je lance un regard contrarié à Rosalinda, qui doit sûrement beaucoup s’amuser de cette situation grotesque.
(c) crackle bones
Spoiler:
5 - Vous avez essayé de payer un spectateur pour qu'il déconcentre le plus possible l'équipe adverse, pas de chance pour vous que l'arbitre ait tout vu, vous donnant une pénalité. (Réalisé)
Rosalinda : 0 Gideon : -1
Invité
Lun 1 Juil - 13:30
Tir à la corde Gideon & Rosalinda
Tu ne pensais pas vraiment voir quelqu’un que tu connaissais, encore moins un ami. Mais ça te fait plaisir, tu es contente parce qu’aussitôt, tu retrouves le sourire, tu te sens en sécurité aussi et c’est un sentiment dont tu ne te lasses pas. Mais c’est vrai que tu es surprise de le voir ici, autant qu’il pourrait l’être de ta présence. Tu te sentirais bien mieux chez toi, peut-être à travailler, ou à servir dans ce bar dans lequel tu bosses depuis plusieurs années maintenant. Évidemment la bière, cette arme ultime pour t’avoir. Tu fais celle que ça désespère mais dans le fond, ça te fait surtout sourire. Quant à toi, il a raison, c’est pas ton truc mais tu as bien trop besoin de te changer les idées en ce moment pour passer à côté. Beaucoup trop de choses à oublier si tu veux mon avis. J’ai juste préféré le tir à la corde plutôt que l’alcool… mauvaise idée je pense. Tu ne réfléchis pas quand tes bras s’enroulent autour de lui. Le contact te fait du bien, tu n’es pas très regardante sur son temps de réactions. Mais malgré sa remarque qui pourrait te vexer, non, toi tu souris, tu ris avant de le regarder, te contentant d’une petite tape sur son épaule. Tu as de la chance que je ne sois pas susceptible, j’aurais pu me vexer. Et sans perdre ton sourire, tu enchaînes, tu cherches à savoir si oui ou non il va participer à ces Olympiades. Perdre ? Tu crois sincèrement que je vais perdre ? Tu viens afficher un air outré sur ton visage, un léger sourire qui reste en place malgré tout. C’est plus fort que toi, tu te demandes s’il a raison ou non mais tu aimerais croire que non. Je te rappelle que je fais du cheerleading alors j’ai bien plus de force que tu ne peux le croire ! Tu veux y croire en tout cas lorsque tu t’avances pour t’inscrire à cette épreuve aux côtés de Gideon. Ca ne te fera pas de mal de te changer les idées en plus de ça bien que les lieux ne soient pas des plus agréable. Un pied après l’autre, le regard qui observe les alentour, tu te félicites d’avoir pensé à mettre un short en partant de chez toi. Tu n’as plus qu’à retirer tes chaussures comme tu vois Gideon le faire. Aussitôt, tu te sens presque gênée qu’il doive faire ça. Tu es sûr de toi ? Tu jettes discrètement un regard vers sa jambe. Pour toi, ça ne change rien, il est ton ami; tu te fiches bien qui ait un handicap ou non. Qu’il t’en parle s’il le veut, sinon, tu acceptes de ne rien dire, tu acceptes le silence pour passer à autre chose. Tu te mets simplement en place pour te saisir de la corde qu’on lance vers toi. Un regard à droite, un autre à gauche et bien vite, tu vois des Psi venir prendre place derrière toi, se saisissant de la corde à leur tour. Cette solidarité te plait, elle t’amuse et tu as l’impression que tous ensembles, vous pourriez déplacer des montagnes. Puis face à toi, c’est Gideon, tu as moins peur c’est certain. Tu fronces les sourcils quand tu vois que quelque chose se trâme en face. Tu ne dis, tu observes juste car s’il y a bien quelque chose, tu sais que l’arbitre fera quelque chose, tu espères en tout cas. L’inconnu s’approche, prend le portefeuille de Gideon dans sa poche et toi tu regardes à droite, à gauche, tu écoutes ce qu’il dit aussi, il soutient les Delta et la lumière se fait. Il n’y a pas que pour toi, tu entends les Psi derrière toi se plaindre mais tu continues de tirer sur cette corde pour essayer de gagner un points. Pour ne pas en perdre en tout cas ce qui serait déjà bien. Tu souris quand tu entends que les Delta ont une pénalité. Ce n’est peut-être pas fairplay de t’en réjouir mais c’est plus fort que toi. Encore plus quand tu vois le regard de Gideon posé sur toi. On t’a jamais appris que tricher c’était mal ? Tu t’amuses parce que tu ne peux pas faire grand chose d’autre. Le jeu continue de toute façon, vous n’êtes ni en bonne, ni en mauvaise posture. Tu sais juste que vous avez un avantage les Psi puisque les Delta viennent de prendre une pénalité. Aller souris Gideon ! C’est pas la fin du monde voyons ! Telle une enfant, celle que tu sais être par moment, tu lui tires la langue, t’amusant réellement de cette situation. Tu dérapes au passage, tu vacilles, tu es sur le point de lâcher cette corde que tu pensais pourtant tenir fermement mais de justesse tu la retiens, tu te redresses aussi incapable de te décider à perdre et lui donner raison.
Spoiler:
6 - Vous essayez de toutes vos forces de maintenir cette corde mais ... c'est très difficile alors vous la lâcher, ce qui vous fait perdre le round. (Ne se réalise pas)