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Expect nothing. Live frugally on surprise. Feat. Eliel

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Nikolaus Krämer
Wall
J'ai posté : 676 messages et j'ai : 137 dollars d'activité. Sinon, il paraît que : Charlie Hunnam et pour finir je crédite : Magma. (ava) bat'phanie (sign)

Nikolaus Krämer
Mer 8 Avr - 1:32

Expect nothing. Live frugally on surprise.
Eliel  & Nikolaus
Une semaine, sept jours, 168 heures, 10 080 minutes. Non franchement, Nikolaus ne comptait pas ainsi les jours comme si ce qu’il vivait, était un enfer. C’était pour la blague, surtout. Il avait même perdu la notion du temps, par la faute de se confinement. Il n’y avait plus que son téléphone sans alarmes qu’il regardait pour connaitre le jour de la semaine et la date précise du mois. Pour le reste ? Il n’avait rien perdu de sa notion de solitude qui avait du mal à survire depuis quelques jours déjà. Depuis le fameux jour où Eliel s’était présenté à sa porte, en lui demandant de l’héberger quelques jours, le temps que cette fuite de gaz ne soit plus qu’une histoire du passé et qu’il retourne entre ses propres, quatre petits murs. Bien entendu qu’il avait dit oui, sans plus réfléchir, parce que Nikolaus était ainsi. Qu’une apparence froide et sévère, mais qui au fond cachait cet homme qui préférais ne pas avoir le nez dans son propre nombril, qui préférais penser aux autres, aussi. Avait-il calculé le poids de son oui? Au départ, non, maintenant, si. La veille de son sommeil, il s’était retrouvé à remercier le ciel qu’un extravertit gobeur d’énergie n’ai jamais cogné à sa porte. Eliel, ce cher jeune homme si tranquille, si mystérieux, était certainement l’humain parfais pour cohabiter avec lui. Deux solitaires, qui pouvaient comprendre la notion d’espace personnel, de se laisser leur propre petite charge dans un moment de solitude avant de revenir s’emmerder mutuellement. Eliel qu’il avait quelque peu mieux apprivoisé, depuis quelques jours déjà. Ce jeune homme qui goûtait en quelque sorte, à ce que son ex-fiancée avait pu profiter avant la séparation. Son homme qui lui faisait à manger, parce qu’il aimait s’occuper de cette manière. Par contre son homme, il n’avait pas toujours le talent parfais, brisant son silence par des jurons typiquement allemands, qu’il avait même fini par expliquer et apprendre au plus jeune.

Dans tous les cas, Nikolaus n’était pas de ceux qui se sentait dans un gouffre, sur le bord de la dépression car il était préférable qu’ils restent sagement chez eux sauf en cas de besoin. Plutôt sage dans sa manière de songer, de se dire qu’ils ne pouvaient rien y faire réellement de toute manière. Et si Eliel s’était montré presque parfait, s’il avait remercié le ciel pour qu’il ne soit pas un TDAH, il faut dire qu’il changerait peut-être bien d’idée, éventuellement. Ce grand blond, qui avait peut-être bien oublier depuis le temps, la passion qu’il entretenait pour lui. Cette sagesse qui avait ses limites, à force de le voir. Il avait dû s’habituer à cette jeune présence, à commencer par changer ses habitudes de vies. Dormir habiller, en partie, mais aussi oublier la douceur de son petit secret. Une adaptation qu’il avait mis un peu de temps avant de l’adopter. À ses yeux ce n’était pas si mal, s’il pouvait tenter d’apprivoiser cette promesse, aussi, qu’ils s’étaient dite il y avait un moment de cela. Il n’avait pas complètement oublié, mais se voyait bien un peu plus en confiance avec cette idée, puisqu’il se rapprochait d’Eliel d’une autre manière qui, les sortait complètement du cadre du travail. D’autant plus en cet instant, alors que son entreprise avait dû être mise sur pause, ses contrats repoussés.

Mais ce matin, Eliel avait des défauts. Enfin oui mais non. Parce que le premier ressentiment de notre Allemand au petit matin n’avait été nul autre que ce bien être. Ce bien être de cette chaleur humaine, de cette curiosité agréable de rencontre autre chose que le vide à ses côtés, ou encore le mur qu’il avait dressé pour éviter justement, qu’ils ne terminent dans une position qui avait perdu sa touche amicale. Un réveil qui se faisait en lenteur, en douceur, son inconscience qui guidait ses doigts, désireux de partir à la découverte d’un monde encore inexploré. Ils avaient rencontré de la peau, sans le moindre doute des côtes, puis des hanches, avant de rencontrer les dunes du désert. Un test de leur fermeté, avant de décider de monter le campement ici. Sa main avait décidé que l’aventure se terminait ici. En profitant quelque peu avant que leur maître ne se réveille complètement. D’ailleurs lui qui venait de grogner dans son sommeil, bougeant quelque peu avant la réalisation ultime. Y’avait quelque chose de moelleux sous la main, et qui n’avait rien d’un petit coin d’oreiller. Un œil qui s’ouvre tranquillement, son nez qui se perd dans une chevelure sombre, son esprit qui souligne la bonne odeur de celle-ci en réflexe avant que la suite ne s’enclenche. Un grognement mécontent, une main qui quitte le campement établi pour se retrouver contre son propre visage plutôt. « Comment tu détruis mon mur de Berlin, comme ça toi. » Bon ça va, ce n’était pas la catastrophe non plus. Enfin presque. Il était en forme Nikolaus, et ça aussi ça faisait partie de ses adaptations un peu chiante du matin. On pouvait oublier le soulagement au réveil. Ça expliquait sa rapidité à changer de position, d’ailleurs, trop chiant pour profiter de l’agréabilité de la chose. « J’avais pas prévu créer un réel mur de briques mais, j’imagine que ça nous fera quelque chose à faire aujourd’hui. Ça ou le scier en deux. » Il n’en ferais pas d’histoire… Pour cette fois. Il se contentait plutôt de s’étirer, vérifiant son téléphone comme toujours. Cette fois pour des raisons qui rajoutaient l’inquiétude d’un enfant qui s’en faisait pour la santé de ses parents. Un soulagement à voir qu’il n’avait aucune mauvaise nouvelle, en espérant que ça reste ainsi. « T’avais froid j’imagine? J’peux mettre du chauffage si tu veux. Ça pourrait éviter le petit malaise de la lampe de poche. » C’était un malaise que pour toi. Mais au moins, pour une fois, il était bien plus calme que ses habitudes de gros macho. Peut-être avait-il apprit sa leçon avec lui, en sachant bien que son attitude avait des conséquences peu désirables, et qu'elles avaient bien faillis lui coûter la disparition complète d'Eliel dans les parages de son existence.

electric bird.
Eliel V. Wade
zeta admin
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Eliel V. Wade
Mer 29 Avr - 0:40


Expect nothing. Live frugally on surprise

Nikolaus & Eliel ♣ You're the book that I have opened And now I've got to know much more. Like a soul without a mind, In a body without a heart. I'm missing every part.

Il y a huit jours, t’avais eu une très mauvaise nouvelle. Une nouvelle qui t’avait obligé de quitter ton appartement afin d’assurer ta survie et celle de tous tes voisins. Il y avait une vilaine fuite de gaz dans ton immeuble. Vu l’état de l’établissement, l’information ne t’avait pas réellement choqué. Ce n’est pas comme si tu vivais dans un appartement haut standing entouré des dernières technologies de l’immobilier. Non, ton immeuble est similaire à un trou à rats, réunissant plusieurs immigrés, une mère célibataire, une prostitué transgenre et toi, le solitaire du service. Le bilan était sans appel ; le propriétaire devrait faire des travaux ce qui vous oblige tous à passer quelques jours loin de vos lieux de vie. Si certains avaient les moyens de se payer une chambre d’hôtel, toi malheureusement, tu n’en es pas capable vu tes fractures et le prix exorbitant de tes études. Tu n’es pas non plus le mec le plus sociable de la planète, ce qui fait qu’à part Luna, tu n’as pas de réel ami. T’avais déjà dérangé la jeune femme quand tu voulais fuir ton ex. Tu l’avais aussi dérangé quand la situation avec Nikolaus avait dégénéré donc t’avais préféré justement, contacter le centre de tes précédentes crises ; ton patron. Oui, ta démarche est déclarée comme masochiste au premier abord. Il faut être complètement psychotique pour quémander son aide alors que quelques mois auparavant, votre relation avait failli éclater en milles morceaux. Pour une fois dans ta vie, t’avais laissé de côté tes peurs et ton obsession pour être rationnel ; il est le seul capable de t’héberger. En réalité, au départ, tu n’avais pas considéré la situation comme propice pour un éventuel harcèlement de ta part. T’avais juste besoin d’un lieu où tu pourras crécher afin d'éviter de te retrouver à la rue. Ce qui voulait concrètement dire que tu dois bien te comporter. Que tu dois rester dans ton coin et ne pas complètement envahir son espace de vie.

Et pendant sept jours, tu t’es bien comporté. Pendant une semaine entière, t’avais respecté les limites non-déclarées par le jeune homme dans le but de ne pas lui faire regretter sa décision. Aussi étrange que cela puisse paraître, tu n’avais pas tenté de te rapprocher de lui même si la situation était tout de même assez favorable. Après tout, vous vivez vraiment ensemble. Vous passez vingt quatres heures ensemble vu la propagation d’un certain virus et l’obligation de rester confinés à la maison. Ce nouveau facteur avait fait en sorte de ralentir les travaux dans ton immeuble et par conséquent, prolonger ton séjour chez le jeune homme. Vos jours se ressemblent plus au moins ; toi, si tu l’aides pas à faire le ménage, tu restes dans le salon, le synthé installé sur une table pour y jouer. Tu essaies aussi de faire des courses dans la matinée quand il dort, de cette façon, tu contribues aux dépenses afin de ne pas abuser de son hospitalité. Et le soir, Nikolaus construit son mur de coussins sur le lit pour séparer vos enveloppes et ne pas créer de quiproquo au réveil. Chose, que t’avais bien évidemment accepté jusqu’à aujourd’hui. Parce que si d’habitude tu te réveille collé à une montagne de tissus rigides et froids, ce matin, tu ressens plutôt une chaleur très agréable dans ton dos. Tu vas d’ailleurs la chercher en t’y collant davantage surtout qu’elle s’immisce cette fois sur une surface plutôt délicate de ton anatomie. Tu es prêt à sombrer une fois de plus dans un sommeil profond quand la masse à tes côtés se met à bouger. Quand une voix se fait entendre et pénètre ton conduit auditif. Au départ, tu ne comprends pas trop ce qui se passe. Il te faut quelques secondes ainsi qu’un coup d’oeil aux coussins éparpillés sur le sol pour comprendre la situation. Tu soupires alors en passant tes mains sur ton visage dans le but de te réveiller un peu. « Hm. Il a été détruit justement, ce mur. » Un fait. Une réalité que, visiblement, t’avais pris en considération dans ton sommeil pour que tu le vires de cette façon. Le pire dans tout ça, c’est que tu ne ressens même pas de culpabilité. Pourquoi donc puisque concrètement, tu n’as pas abusé de ton hôte. Tu as même délaissé ton habitude à dormir dans la tenue d’Adam, mettant un boxer sur le corps. Et puis, il avait bien profité de ta présence cette nuit vu comment vous vous êtes réveillés. Tu ne discutes pas Eliel, tu te contentes de bailler quand il fait référence à bâtir un vrai mur. Là, tu trouves cela intéressant de poser LA question. « Je risque de le détruire encore une fois et puis … t’as peur de quoi ? Que je profite de toi pendant ton sommeil ? » Oui, tu es d’humeur taquine ce matin, un état souligné par ce petit sourire mauvais dans la commissure de tes lèvres. Tu secoues de la tête et cette fois, tu quittes le lit pour t’étirer sur tout ton long. « Si ça peut te rassurer, je préfère que mon partenaire soit consentant. » Tu n’as pas une très grande estime de toi-même mais tu as tout de même des principes. Tu attrapes les coussins pour les mettre sur le lit, tu t’en occuperas plus tard. « Non j’avais pas froid. C’est juste une réaction inconsciente j’imagine ... Et la lampe de torche me dérange pas, j’aime les hommes tu te rappelles ? » Ok, tu en abuses et ça t’amuses un peu. D’ailleurs, tu préfères fuir avant de recevoir un oreiller sur le visage. « File sous la douche, je prépare le déjeuner. » Maintenant que t’y penses, votre cohabitation est similaire à celle d’un couple ; vous préparez le déjeuner, vous mangez ensemble, vous regardez la télé ensemble, vous dormez dans le même lit … il ne manque plus “que la chose” pour que cela soit réel. Rien que cette idée te met fatalement de très bonne humeur, te poussant même à siffler une mélodie que t’avais composé la veille. Tiens, tu le feras écouter à Nikolaus qui revient vers toi. Tu n’as pas fait grand chose puisque tu es un cuisiner raté ; du café et des oeufs brouillés que t’avais appris à faire après avoir regardé ton hôte pendant six jours. Il peut être un très bon professeur. « Tu vois, je l’ai pas cramé. Encore une semaine avec toi et je ferai un déjeuner correct. » Oui, tu balances subtilement ton incapacité à déguerpir de sitôt. Malheureusement - ou heureusement pour toi - cette situation vous dépasse tous les deux. « Mais Niko, si ça te met mal à l’aise de me sentir très prêt de toi dans la matinée, je peux dormir sur le canapé. Déjà que c’est super sympa de ta part de m’héberger, je vais pas abuser de ton hospitalité. » En partie c’est sincère. Oui juste en partie parce que tu fais aussi dans la manipulation ; le canapé est loin d’être confortable, vous le savez tous les deux. Et tu connais assez bien Nikolaus et sa bonté exagérée pour accepter le fait que tu te casses le dos à dormir dessus. Fourbe, oui, tu l’es, un peu.

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Nikolaus Krämer
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Nikolaus Krämer
Mar 5 Mai - 0:08

Expect nothing. Live frugally on surprise.
Eliel  & Nikolaus
On ne pouvait pas enlever à Eliel son humour du matin. Il avait au moins réussi à faire rigoler Nikolaus dans cette réponse, lui ayant si bien renvoyé la balle, à son histoire de mur. « C’était un mauvais exemple de ma part. J’te donne un A+ pour ta connaissance en l’histoire. » Il n’était pas très sérieux, car il fallait être bien peu éduqué pour ne pas connaître la fameuse chute du mur de Berlin. Cette page de l’histoire si souvent apprise sur les bancs d’école. Sans compter les films qui avaient été créé de cette époque. À la différence que l’histoire allait se répéter à maintes reprises dans le lit, chose qu’il avait rapidement comprise. Si un éclat de petit malaise avait apparu dans son regard, pour une fois la raison avec prit le dessus sur tout le reste. À savoir qu’il avait eu plusieurs chances de le faire, si tel avait été son désir. « Bon ça y est, si je fais un rêve sexuel je vais être prit entre le dilemme de me réveiller pour vérifier si c’est réellement un rêve, ou encore le laisser aller. » Eh ben, parlant de rêve, Mr. Le coincé venait de répondre avec une blague. Comme quoi il commençait à perdre quelques-uns de ses balais au fil des jours en compagnie du jeune homme. Il n’avait toujours pas oublié leurs pactes, après tout, il devait bien s’aider un peu quand même. Malgré que le tout ne soit resté en suspend pour le moment. C’était quelque chose de compliqué des deux côtés, digne d’une bête sauvage qui prendrait bien du temps à apprivoiser, sans réellement savoir s’ils y parviendraient un jour ou l’autre, les réactions probables. On était loin du chien de Pavlov. Mais il faut avouer que la cloche (Eliel) faisait mentalement saliver le chien (Nikolaus) de par son regard qui venait de se perdre sur le jeune homme qui s’étirait. Il aurait pu tomber sur plus moche. Mes comparaisons vont trop loin je sais. Son regard changea bien vite d’endroit, prétextant que le petit ménage rapide d’Eliel l’intéressait.

Il devait aussi songer à se bouger, pas très pressé de le faire honnêtement. Ce n’était pas comme s’il avait mieux à faire, honnêtement. Il avait définitivement droit à un Eliel taquin et qui ne comptait pas le lâcher avec ses petites piques. La dernière qui avait eu le don de lui créer un roulement des yeux, suivit d’un petit rire. « T’es con… » Évidemment que si cette situation devait embêter quelqu’un c’était nul autre que lui-même. Le mot restait simple, sans connotation démesuré car au final ce n’était pas la fin du monde. Un malaise bien entendu, mais en soit il n’était pas si désagréable de se réveiller avec une présence bien humaine contre sois. S’il y avait bien quelque chose qui lui manquait de sa fiancée de temps à autres dans ses instants de nostalgie matinale, c’était bien ça. Mais la sa fiancée c’était Eliel, et il lui avait si gentiment suggéré d’aller prendre une douche le temps qu’il lui prépare son petit déjeuner. Si ce n’était pas adorable, leur petite vie similaire à un couple. De quoi nourrir les espérances de l’un alors que l’autre était loin de voir les choses ainsi. Ce dernier qui s’était perdu sous les jets pour une douche plus fraiche que chaude pour l’aider à se réveiller ainsi que raccourcir ses pensées. On se perd beaucoup moins longtemps dans notre tête lorsqu’elle n’est pas chaude et confortable. Il n’avait eu le temps que de songer au petit événement de ce matin, pour sortir bien propre et à moitié habillé. C’était encore le matin, on se calme. Un jogging ferait l’affaire pour le moment. Il n’avait pas de réunion Zoom de prévu, non plus. Et même si, il ne prendrait la peine que de mettre une chemise en restant en sous-vêtements en bas. Eliel avait d’ailleurs pu assister à sa paresse, lui avouant par le fait même que si ce n’était que de lui, il passerait son temps en vêtement mou au bureau. Il n’était pas fan des chemises, ne les portant que par la faute de l’image plus qu’autre chose. On ne le prendrait pas très au sérieux autrement, et lorsqu’on avait une jeune compagnie ça restait quelque chose de très important. Ce pourquoi il détestait autant S.O.S et avait faire une crise lorsque son nom était sorti pour tenter de sauver désespérément son image et digérer sa honte. Bref. Tout ceci que pour dire qu’il avait rejoint la cuisine avec 4 pairs de yeux, se laissant guider par l’odeur d’œufs. Un exploit en soit, car il n’y avait pas d’accompagnement de trop cuit. « Je suis fier de toi. Mais après c’est avec la pratique qu’on devient bon. » Il n’était pas le moins du monde sarcastique, Eliel ayant même eu droit à un petit sourire un peu de tactilité de sa part à travers un doux serrement de son épaule. « Par contre, pour le déjeuner correct, tu dois passer le test ultime du bœuf Wellington de Gordon Ramsey.   » Pourquoi pas un gâteau de mariage en forme de dragon, un coup partit. C’était tout aussi encourageant vu la difficulté du plat. Bien entendu il était très loin d’être sérieux, laissant un rire lui échapper, avant d’ajouter « Je n’ai personnellement pas la patience de ne serait-ce d’essayer. » Rien qui d’y songer le décourageait. « Tu devras rester plus longtemps si ce n’est pas le cas. J’vais finir par m’inquiéter pour ton estomac avec les nombreux services qui ont fermés leurs portes. » C’est vrai quoi. Il avait appris à la dure qu’il avait bien fait de lui donner des tâches simples lors de cette fameuse soirée où il avait fait une fête chez lui pour la signature d’un des plus gros contrats de son entreprise.

Si Eliel avait osé discuter de cette possibilité de rester plus longtemps, Nikolaus n’y voyait définitivement pas le moindre problème. Si leur relation avait quelque peu battu de l’aile depuis ces derniers mois, cette blessure semblait guérir doucement en prenant une nouvelle tournure. « Tu me connais, c’était la surprise j’imagine plus qu’autre chose. » Comme toujours, ses paroles qui ne se mesurent pas, mais qui pour une fois n’avait pas blessé le jeune homme. Il prenait du mieux, il faut croire, à faire plus attention, plus grognon pour la forme mais sans tomber dans l’excessif. « Et puis tu as eu largement d’occasion d’abuser de moi et tu ne l’as pas fait. On peut oublier le mur de Berlin, ça va, ce n’est pas la fin du monde. » On pouvait d’ailleurs comparer ce mur avec son refoulement. Ce fameux mur qui devait perdre tranquillement quelques briques avant de régler une bonne fois pour toute cette problématique. « Je n’ai pas oublié notre pacte tu sais. Ça peut faire partit de l’apprivoisement ou des tests mine de rien. » Un haussement d’épaules pour banaliser la chose avant de prendre la peine de servir les cafés. Il venait bel et bien de lui dire d’oublier les coussins pour ce soir oui. Une gorgée de café plus tard et le voilà qui fit acte de présence dans le dos du jeune homme, regardant le résultat des œufs par-dessus son épaule. Il avait piqué une fourchette, déposant une main contre sa hanche dans un geste inconscient, simplement pour éviter qu’il ne bouge le temps de sa dégustation rapide. « Ils passent le test. » Faut croire que lui aussi était un peu taquin. Il ne resta pas là bien longtemps, gardant sa fourchette dans sa bouche et amenant les tasses au comptoir pour le déjeuner. Avec son impolitesse de regarder son cellulaire pour y voir les nouvelles. « Oh. On va devoir aller s’acheter du Lysol. Notre président conseil d’en injecter dans notre système pour combattre la covid. J’espère que les gens n’ont pas dévalisé les magasins pour ça. Je crois qu’il m’en reste une bouteille pleine sous l’évier. Je vais vérifier après le déjeuner. » Il avait beau le dire dans un ton très sérieux, sans rire, et sous un conversation normale… Non il ne comptait pas vraiment le faire. Il survivrait à cette sélection naturelle.

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Eliel V. Wade
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Eliel V. Wade
Ven 15 Mai - 23:57


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Nikolaus & Eliel ♣ You're the book that I have opened And now I've got to know much more. Like a soul without a mind, In a body without a heart. I'm missing every part.

« Bon ça y est, si je fais un rêve sexuel je vais être pris entre le dilemme de me réveiller pour vérifier si c’est réellement un rêve, ou encore le laisser aller. » Peut-être qu’enfin de compte, tu n’es pas bien réveillé. Peut-être que le manque de caféine te fait entendre des choses qui n’ont pas été dites. Une hallucination voire même la matérialisation de ce que tu voudrais entendre. Seulement, un coup d’oeil vers le jeune homme, te permet de comprendre une évidence ; tu es bel et bien réveillé et Niko est bien l’auteur de cette blague purement sexuelle. Une question alors subsiste dans ton esprit ; où est parti son balais dans le cul ? Sérieusement, qu’est ce qui s’est passé pour qu’il se permette une telle familiarité avec toi ? Pour la première fois depuis le temps que tu connais Niko, tu remarques du changement. Tu ignores de quoi il s’agit Eliel. Tu ignores sa nature et son degré mais il est là, il est bien là. Bien évidemment, tu refuses de te bercer d’illusion et de te nourrir de faux espoirs mais … c’est tellement agréable que tu te laisses engloutir pendant quelques secondes. Ah comme une simple blague peut te rendre de bonne humeur ! « Se laisser aller c’est pas si mal, je te le confirme. » Et bien quoi ? Tu peux bien profiter de son état d’esprit léger pour continuer sur sa lancée non ? En même temps, il vient de parler de rêve sexuel sachant que tu partages son lit. Sachant que tu peux te coller à lui en virant ce mur construit à base de coussins. Sachant que tu seras sûrement dans ce rêve sexuel. Ce qu’il vient de dire n’est pas minime et tu t’y accroches comme une sangsue, laissant un sacré sourire épousé tes charnues gonflées de sommeil. Et tu ne laisses pas tomber Eliel. Tu continues, te le provoques en parlant de “lampe torche humaine ” et le fait que ça ne te dérange pas puisque tu aimes les hommes. Encore une fois, Niko te surprend en rigolant, te traitant de con. A dire vrai, c’est la plus belle insulte que tu n’as jamais eu de toute ta vie ! Le plus beau “t’es con” de tous les temps ! Ca rime avec “t’es bandant” et autres mots valorisant de la sorte. C’est que, Niko fait preuve de beaucoup de naturel avec toi, ce matin. Il ne s’adresse pas à toi comme son assistant, ou comme une nuisance qu’on lui impose. Il te parle comme un jeune homme normal voire même comme un ami avec lequel il partage beaucoup d’affinité. Pour toi, c’est un sacré pas dans votre relation. Un pas vers une évolution que tu espères plus sentimentale. Si ta bonne humeur était à son paroxysme, là on parle carrément d’euphorie lorsque tu lui proposes d’aller se doucher le temps de préparer le petit déjeuner. A cet instant, tu as l’impression d’être invincible. De nager en plein bonheur. D’avoir élu domicile sur un nuage clair et porteur d’excellentes nouvelles. Tu perçois même un arc-en-ciel dans l’horizon, quelle belle journée franchement !

Tu chantonnes, tu te sens si bien. Tu souris comme un débile non sans te mettre à communiquer avec les oeufs, leur faisant partager tes ressentis quant à cette belle journée. Une mini conversation qui s’estompe quand un parfum particulier effleure tes narines. Niko est à proximité. Niko ne porte qu’un bas de jogging. Niko est torse nu. Oh certes, ce n’est pas la première fois que tu le vois à moitié à poil notamment lors de ses conférences vidéos où il se contente de mettre une chemise et boxer. Mais là c’est différent. Si pendant quelques semaines tu as décidé de ne plus vivre dans tes songes et tes fantasmes, là ils te heurtent en plein fouet. Nikolaus n’est pas conscient de ce qu’il vient de faire avec sa blague et son rire. Il n’est pas conscient de t’avoir redonné espoir en ce potentiel “vous” à lequel tu n’y croyais plus. Et il continue, parlant de boeuf Wellquelquechose. « Boeuf quoi ? Ramsey qui ? » Il faut pas t’en vouloir si tu ne connais pas un des plats signatures de ce chef emblématique de la télévision américaine. Tu n’aimes pas cuisiner. A dire vrai, durant toute ta vie, tes connaissances et toi-même, aviez compris la gravité de la situation si on te laissait tout près des fourneaux. Grâce à Niko tu as fait une entorse à tes sales habitudes, tu as même appris à cuire des oeufs sans les cramer menaçant de foutre le feu dans la barraque. Qu’est ce qu’on ferait pas par amour hein ? Et voilà qu’il te lance une invitation indirecte, celle de rester chez lui parce qu’il s’inquiète pour ton estomac. L’euphorie du moment fait que tu as envie de répondre rapidement et avec un enthousiasme probablement trop élevé. Mais tu te retiens Eliel. Tu gonfles même tes joues pour éviter de laisser un flot de paroles assommé le jeune homme. Un peu de retenue quand même. « Merci de te soucier de mon estomac. Je veux pas partir non plus ! » Merde. Tu n’as probablement pas bien choisi tes mots. Vite, il faut rectifier le tir. « Enfin je veux dire, vaut mieux que je reste vu que la panne n’a pas été réparée et … les restos sont fermés. » Tu as murmuré la fin de ta phrase parce que subitement tu te sens si minable. Tu t’enflammes parce qu’il te donne un peu d’attention. Tu es similaire à un chien errant à qui on ouvre son foyer et qu’on appâte avec un os bien garni. Là l’os n’est autre que le blond qui, encore une fois, te surprend avec ses mots. Il t’en veut pas d’avoir détruit son mur de Berlin version coussins. Il refuse même l’idée que tu dormes sur le canapé, oubliant par la même occasion la promesse de construire une nouvelle muraille entre vos deux enveloppes. Là, à cet instant précis, tu le regardes comme si tu ne le connaissais pas. C’est vrai ; où est Nikolaus ? Cet homme là, ne lui ressemble pas du tout. Qu’a-t-il fait de ton patron coincé ? Celui qui a catégoriquement refusé tes avances ? Cette étrange personne te parle même de votre pacte. Il ne l’a pas oublié. Il s’en rappelle encore. Tu fronces alors fugacement les sourcils. Peut-être qu’il agit de cette manière avec toi à cause de ce pacte. Peut-être qu’il décide de ne pas se renfermer dans le but de l’honnorer. Au fond, ça te plait. Ca te plait beaucoup. Tu te contentes d’abord de hocher de la tête, prêt à poser une question quand soudainement, il se colle à ton dos et par dessus ton épaule, il observe ton super plat. Il est proche. Un peu trop proche. La panique surgit dans ton esprit. T’as l’impression que des mini Eliel reposants dans ton cerveau et témoins de la scène, se mettent à courir dans tous les sens alors qu’un message de “danger” clignote sur leurs écrans. Heureusement qu’ils s’éloigne rapidement, faisant en sorte de calmer les mini Eliel restants - oui car la moitié s’était évanouie dans le processus.

Tu mets un petit instant avant de reprendre tes esprits. Tu inspires et expires. Du calme Eliel, du calme. Après avoir calmé les battements de ton coeur et les tremblements de tes mains, tu poses le pseudo plat sur la table et attrapes le mug de café soigneusement servi par ton hôte. Tu le remercies non sans tremper tes pulpeuses dans le liquide noir. Ca y est, ça t’aidera à te remettre de tes émotions. Vilain Niko. « Du Lysol ? C’est pas le produit qu’on utilise pour nettoyer les toilettes ? » Demandes-tu en prenant place en face de Niko, fourchette entre les doigts. « Ce sera sans moi. J’imaginais d’autres façons plus glamours de mettre fin à ma vie. » Oups, un nouveau message d’erreur vient de s’afficher dans ton esprit. Le maudit blond t’a tellement chamboulé au point de te mettre à parler sans réfléchir. Ca devrait être un secret, cette envie de mettre un terme à ton existence. Conscient d’avoir dit une connerie, tu essaies de faire comme si de rien n’était, souriant au jeune homme. « On risque rien si on reste enfermés ici. » Tu mets donc ça sur le compte de la blague. Foireuse mais une blague quand même. Tu goûtes les oeufs trouvant qu’en effet, tu t’en es bien sorti lors de ce premier essai. Alors que tu manges tranquillement, tu ne cesses de jeter des coups d’oeil au jeune homme et son téléphone à la main. Maintenant que t’y penses, il t’a énervé d’évoquer le sujet de votre pacte au moment où t’étais un brin trop chamboulé. Tu n’as pas eu le temps de réagir correctement ce qui te donne envie de le remettre sur le tapis. « Dis Niko, tu veux vraiment toujours faire ce pacte ? » Tu attends qu’il te regarde et surtout qu’il te donne une réponse claire et affirmative avant de continuer. « Dans ce cas … comment on fait ? Je veux dire est-ce qu’on instaure des règles ? Des trucs à suivre ? » Oui, c’est une question existentielle, connaissant ta spontanéité exagérée. Et tu n’as pas envie de faire quelque chose qui pourrait le rebuter. « Genre par exemple si j’ai envie de t’embrasser je fais quoi ? Je me lance ou je dois attendre que tu viennes vers moi ? » A dire vrai, ton interrogation est plutôt légitime. Vous avez certes parlé de vous entraider mais vous n’avez pas donné plus d’informations, vous en avez pas réellement parlé. « Parce que je te connais quand même et … j’ignore si tu viendras vers moi. Je veux dire, si je fais pas un pas vers toi, j’ai bien peur que tu ne le feras pas non plus. » Ca, c’est une évidence. Et tu doutes qu’il soit doté de mauvaise foi pour clamer le contraire. Maintenant que tu t’es lancé, tu as besoin d’avoir tous types de renseignements histoire de ne pas faire de fausses notes. « Et il y a quoi dans ce pacte ? Je veux dire, on se contente de petits baisers ou j’ai le droit d’aller plus loin ? » C’est que Nikolaus n’est pas conscient de tes sentiments pour lui. Certes, tu lui as avoué ton attrait pour lui mais ce qu’il ne sait pas, c’est ta possible incapacité à freiner tes envies le moment T. Ton incapacité à refouler tes désirs aussi. C’est pour cette raison que tu essaies de savoir ce qu’il veut, savoir jusqu’où il est capable d’aller, histoire de ne pas parsemer votre expérience de mauvaises surprises et risquer de le perdre pour toujours.

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Nikolaus Krämer
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Nikolaus Krämer
Sam 23 Mai - 18:54

Expect nothing. Live frugally on surprise.
Eliel  & Nikolaus
Il faut croire que Nikolaus s’était levé de bon pied, voir des deux ce matin. Si on enlève sa petite phase bien grognon à son réveil, bien entendu, ça nous laissait voir un homme quelque peu différent. Une sorte d’apprivoisement qui avait été faite sans que l’un ni l’autre ne le réalise pleinement, sans aucun doute. Surtout dans le cas de Nikolaus, du moins. Son inconscient qui avait laissé Eliel s’approcher doucement de lui, calmer ses ardeurs de protection masculine, lui accordant une forme de confiance nouvelle. Il n’était plus son assistant, du moins, pas complètement. Cette barrière de fer avait au final été détruite au fil des jours. Il était devenu Eliel, tout simplement. Un titre plus humain, gagné grâce à la cohabitation, grâce à cette découverte mutuelle depuis quelques jours. Ils avaient, après tout, passé tout un test. Si leur relation avait été un véritable manège depuis quelques mois, elle avait pu se reconstruire doucement, plus solide qu’auparavant. Elle n’était pas à l’épreuve de la tempête, bien entendu, mais c’était déjà presqu’un miracle en soit d’un point de vu extérieur, que cette cohabitation soit si harmonieuse. Ce lien qui avait commencé à se montrer fragile depuis les premiers pas de l’autre côté du professionnalisme, qui avait été si près d’être réduit à néant à son anniversaire pour retrouver un semblant de reconstruction par la suite. Ce fameux pacte qui avait été en plan, sans réellement en reparler. Du moins pas concrètement. Nikolaus avait fait de son mieux pour encourager le jeune homme dans son travail, avant que la pandémie ne les frappe et ne l’oblige à fermer les portes de son entreprise pour le moment. Il faut dire que tout n’était pas négatif au bout du compte. Et que le malheur des uns, pouvait créer des situations qui réparaient les choses, tranquillement mais surement. Leur relation qui prenait du mieux, les barrières qui s’effritent, le balai de Nikolaus qui accordait beaucoup trop d’importance à certaines choses plus que d’autres, finissant par le quitter. Peut-être avait-il réfléchi à un peu tout ça, à travers ses douches, justement. Avait-on quelque chose de mieux à faire, après tout lorsqu’on était sous le jet? Autre que se laver, il était aisé de penser à tout et à rien. C’était ce que notre Allemand avait fait, en se perdant dans les derniers petits événements du matin avant de retrouver l’être qui l’avait accompagné mentalement sous le jet.

Honnêtement, il était temps que Nikolaus se décide à entendre ne serait-ce qu’un tout petit peu, raison. Qu’il relaxe quoi et se permettre un brin de se laisser aller en un sens. Il se cachait bien souvent derrière les excuses des fameuses barrières, assumant un peu plus en ce jour ce fait. Peut-être pas complètement conscient mais, c’était mieux que rien n’est-ce pas? Il était sur une belle lancée, autant l’encourager et en profiter. Il avait définitivement le rire facile, à l’ouïr de la perte d’Eliel. Celui qui lui avait fait oublier à quel point il en connaissait peu sur cet univers. Ce ne fut pas toujours son cas, mais il avait fait les démarches pour devenir meilleur pour la survie de son estomac. « Tu connais pas le type qui hurle tout le temps et traite tout le monde de idiot sandwich? Si c’est un truc qui te branche de voir des cuisiniers souffrir, du drama, et des bitcheries gratuite, je te montrerais Hell’s Kitchen. On peut commencer avec plus soft aussi, avec ses commentaires sur twitter. » Il l’avait d’ailleurs connu à travers un vidéo à la con de youtube, de ses compilations de roast. Il faut croire que ça l’amusait bien. « C’est un chef cuisinier connu, dans tous les cas. » Comme quoi il n’était pas très en mode jugement qu’il n’y connaisse rien, plutôt poussé par cette offre de lui démontrer un de ses jours s’il pointait un quelconque intérêt. Il y avait plus inquiétant de toute : Eliel qui serait dans la merde s’il sortait d’ici. Il s’inquiétait réellement pour son estomac, car ça faisait partie des besoins primaires de l’être humain après tout. Sa réponse qui avait semblé créer une réponse euphorique, n’avait fait que lui créer un petit rire. « Je le prends pour un compliment, ça veut dire que t’es bien ici. » Comme quoi il n’avait pas prit en considération la tentative de rattrapage du jeune homme. « T’as le droit d’être content tu sais. C’est pas si mal comme émotion. Tu n’as pas besoin de te rectifier tu sais. » Ce petit quelque chose qu’il avait fini par entrevoir. Ces fameuses fois où il semblait dire quelque chose sans prendre la peine de réfléchir, pour ensuite rectifier ses dires. « Ton émotion première t’allait bien mieux que la seconde d’ailleurs. » Eliel avait quelque chose de fascinant il faut l’avouer, lui qui démontrait toute la complexité humaine de vivre diverses émotions et de passer de l’une à l’autre en une fraction de seconde parfois. Comme quoi, tout aussi bien, l’allemand n’avait pas oublié son petit pacte, la preuve étant là. Pour ce qui est de l’autre part du contrat par contre, il n’avait toujours rien fait. Du moins, rien de concret jusqu’à maintenant. Jusqu’à ce que cette idée se dessine, ses mots se prononces, qui n’avaient effectivement rien à voir avec ses habitudes. De celles qui auraient refusées catégoriquement ne serait-ce que d’enlever un petit coussin de rien. Mais une graine avait peut-être été germée depuis un jour en particulier, à la différence qu’elle était du genre lente à germer. Il faudrait se montrer patient pour voir la fleur éclore, dans un cas comme dans l’autre. Mais il faut dire que ce regard lui avait donné envie de rectifier le tir. Chose qu’il avait préféré ne pas faire, reculer, alors qu’il avait mis des mois à oser ne serait qu’un petit quelque chose. Et puis, il devait changer de discussion, trouvant que le test des œufs était une porte ouverte pour ce faire.

Ils étaient désormais bien installés à la table, pour un déjeuner tranquille. Du moins au départ, avec un Niko qui avait le nez dans son téléphone, avec ses conneries aussi. « Exact. Si c’est bon pour bien nettoyer, j’imagine que ça va bien nous nettoyer de l’intérieur aussi. Ce président est un génie. » Il débordait de sarcasme, bien entendu. Il n’avait d’ailleurs rien souligné aux dires du jeune homme, ayant plutôt lu la continuation de la petite blague, sa manière d’embarquer dans la discussion. « Tu as bien raison. Après j’imagine qu’on a tous notre mort idéale. Et le Lysol n’en fait pas partie. » Dans son cas, s’il devait apprendre qu’il ne lui restait que quelques jours à vivre, il serait heureux de mourir accompagné de sa motocross. « C’est un peu sombre tout ça. » Simple remarque, en réalisant finalement un peu la tournure des choses, terminant à sa manière la discussion avec un petit rire, se concentrant cette fois sur son café et les œufs. « Tout à fait. On devrait bien s’en sortir. »

Son impolitesse allait devoir être mise sur pause, Eliel ramenant un sujet délicat sur table. Il ne comptait pas lui répondre sans prendre la peine de le regarder, après tout. Les nouvelles pouvaient bien attendre, dans tous les cas. Un regard bien sérieux, une réponse bien simple tout aussi bien. « J’assume ce que je dis, donc oui. Je sais bien que quand j’ai émis l’idée, j’ai mal agis au départ mais… Je suis pas si méchant que ça. » Il ne l’avait pas mal prit, au contraire. Il voulait simplement s’assurer qu’Eliel comprenne que s’il l’avait proposé, il aurait été profondément méchant de ne pas tenir sa promesse, en sachant l’intérêt qu’il avait pour lui. S’il n’avait réellement pas tenu à sa personne, il l’aurait laissé filer entre ses doigts et se seraient trouvé un nouvel assistant. Mais malgré qu’il agisse parfois en macho trou du cul, il n’était pas, profondément méchant. La preuve se trouvant d’ailleurs aussi en ces lieux, de pas ce fait qu’il avait accepté de l’héberger sans plus réfléchir, sans lui demander quoi que ce soit en retour. Était-il heureux de cette discussion? Pas tellement, il ne comptait pas se le cacher. Mais il la savait nécessaire, car ils n’avaient jamais pris le temps de le faire, suite à l’événement. Il avait cette petite boule aux sources inconnues qui se formait au creux de son estomac. Cette conversation était plus que légitime et notre allemand prenait le temps de le regarder et le laisser parler. Bien entendu qu’il avait sa gêne habituelle, ses petits tics dont il n’arriverait certainement jamais à se débarrasser qui trahissait ses émotions et sa pointe de nervosité, à travers les rougeurs de ses oreilles, et le fait qu’il jouait avec l’une de celles-ci sans jamais le réaliser. Tant de questions qui eurent un silence en retour. Il cherchait ses mots, il réfléchissait, changeant de tic en se passant un doigt contre son sourcil avant de se prononcer. « Tu as raison. Je ferais certainement jamais le premier pas. Enfin je veux dire, cette conversation, on aurait dû l’avoir depuis un moment déjà tu vois ? Et puis bon si on suis la logique, c’était à moi de le faire, parce que je l’avais proposé et parce que je suis supposé être le plus vieux donc le plus adulte. Mais vu comment j’ai lamentablement échoué cette partie… » C’est vrai quoi, à ses yeux, Eliel était celui qui faisait le plus mature. « Je crois que c’est mieux de ne pas mettre de règles. La aussi je me connais et je risque de me mettre plus de contraintes. Le but c’est de tester, c’est de voir pas vrai? Donc je dirais qu’il n’y en a pas. Tu fais comme tu veux ? » Pour la suite, par contre, son regard venait de se perdre dans sa tasse, prétextant une gorgée pour obliger une petite pause, mais aussi pour se perdre dans son liquide plutôt que de le regarder, lui, pour la suite des dires. Son angoisse un peu trop présente pour oser une telle chose. « Ce qui veut dire que t’as le droit d’aller plus loin j’imagine ? Si jamais ça le fait pas, je vais te le faire savoir. Je crois qu’on a pas à s’en faire à ce niveau. » Lui qui était toujours si vif dans ses réactions. « Je promets faire de mon mieux, soit réfléchir, avant de parler.   » Il devait faire des efforts aussi de ce côté. Le pauvre qui n’avait aucune idée du pouvoir de cette carte blanche qu’il venait de lui donner. « Bon peut-être pas quand je suis en réunion par contre. » Rien de tel que l’humour pour casser sa gêne et changer un peu le sérieux de la situation. Quoi qu’il était 100% sérieux hein. Ça serait la mort pour lui que d’être tranquille, en conférence, avant que sa bouche ne se fasse attaquer sans avertissement, ou autre chose compte tenu qu’il s’arrangeait pour qu’on ne voit que le haut de son corps.

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Eliel V. Wade
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Eliel V. Wade
Mer 27 Mai - 16:14


Expect nothing. Live frugally on surprise

Nikolaus & Eliel ♣ You're the book that I have opened And now I've got to know much more. Like a soul without a mind, In a body without a heart. I'm missing every part.

Il a suffit d’un long moment pour te rendre compte d’une évidence ; Nikolaus t’en demande beaucoup ce matin. Non seulement tu n’es pas bien réveillé sans la tasse de café. Mais en plus il a balancé une blague purement sexuelle te laissant franchement euphorique et suspicieux. Et pour couronner le tout, il te parle d’un chef cuisinier sadique alors que tu uses de toute ta concentration pour ne pas cramer les oeufs. Ca en fait beaucoup pour tes neurones à moitié dans les vapes. Pourtant, tu adores ce genre de moments. Des moments où vous discutez comme des gens normaux en mettant entre parenthèses ta nature de stalkeur et son incapacité à assumer son homosexualité. Des moments loin d’être agrémenter par des cris ou qui incluent une nudité déplacée de ta part. Alors tu t’en plains pas, même si tu te contentes de hocher la tête à sa proposition de te montrer une vidéo, même si tu comprends pas comment vous êtes arrivés à parler d’un quelconque chef. Tu profites de cette matinée au calme mise à part ton enthousiasme un brin trop inclu dans la discussion. D’ailleurs tu as oublié à quel point Nikolaus peut être observateur. Le passage d’une émotion forte à une autre plus modérée, ne passe pas inaperçu. Il s’en rend compte et te le fais remarquer avec beaucoup d’élégance. Tu comprends que son but n’est pas de te mettre mal à l’aise ou te critiquer, loin de là. Il veut juste que tu agisses toujours avec spontanéité, que tu ne te brides pas par peur d’en faire trop. C’est peut-être rien aux yeux des autres mais toi Eliel, tu lis entre les lignes, détectant une envie de bien faire les choses. L’envie que tu sois toujours honnête avec lui parce qu’il n’a pas peur de tes émotions parfois hyperboliques. Alors tu esquisses un petit sourire rassuré. « D’accord. » Enfin, tu n’es pas sûr de pouvoir te laisser complètement aller mais tu feras des efforts de ce côté là puisqu’il te le demande. Et pour lui, tu es capable de déplacer des montagnes. Tu te rends compte aussi qu’il est entrain d'honorer votre pacte. S’il te demande de ne pas rectifier le tir c’est parce qu’il t’incite à assumer tes actions et ne pas essayer d’entrer dans un quelconque moule social. Si ton choix se porte sur une émotion plus qu’une autre alors soit, tu dois l’assumer. Et ça c’est plaisant. Le fait qu’il n’oublie pas sa promesse et sa part de contrat.

Mâchant doucement la nourriture, tu lèves les yeux au ciel suite à la réponse du blond concernant le Lysol. Tu es conscient de l’absurdité de votre président mais là tu reçois de nouvelles preuves. Tu ne préfères pas faire de commentaires, vous savez tous les deux à quel point cette pseudo solution est ridicule. Et puis tu préfères avoir recours à des moyens plus sexy pour mettre fin à ta vie. D’ailleurs, tu as une liste de plusieurs propositions. Certes, depuis ta rencontre avec Nikolaus tu ne l’as plus consulté mais elle est toujours là, prête à être lue et appliquée le jour où tu te décides vraiment. Ce jour là n’est pas encore arrivé et tu préfères que ce secret reste un secret. Heureusement que Nikolaus ne détecte pas la gravité de tes propos, partageant même ton opinion. S’il savait. « On est d’accord. » Tu grimaces. C’est pas un sujet dans lequel tu te sens le plus à l’aise, alors quand ton patron le qualifie de sombre, tu hoches de la tête, plutôt content qu’il en mette un terme. Ca te permet de boire une nouvelle gorgée de ce café bien corsé et te lancer dans un autre sujet bien plus attractif ; votre pacte. Il faut savoir que tu ne lui aurais jamais voulu s’il décide de ne pas exaucer ce contrat verbal entre vous. Tu connais assez Nikolaus pour savoir l’étendu de son ignorance. Il est têtu et s’il dit ne pas vouloir assumer, tu es certain qu’il ne reviendra pas sur sa décision. Là, son discours est autre. Il tient à ce pacte et même s’il n’en a pas parlé, cela ne veut pas dire qu’il est forcément méchant. Au moins vous partagez le même point de vue. « Je sais. » Tu sais que la méchanceté n’a rien à faire là. Tu sais qu’il n’a pas balancé cette promesse pour te faire taire ou pour chercher un moyen de sortir du malaise dans lequel tu l’avais mis. Il l’a dit en toute connaissance de cause, il l’a proposé en étant certain de le réaliser. Au moins de ce côté là, tu n’as aucun doute. C’est la suite qui t’intéresse réellement, dans le but de savoir tes limites et les règles. Encore une fois il te surprend à n’imposer aucune règle, aucune limite. Inutile de dire que c’est la fiesta dans ton esprit ; l’os bien garni qu’est Nikolaus semble à portée de main et ce chien affamé que tu représentes, sera bientôt servi. Quelle belle journée, vraiment ! « Je te rappelle que je suis présent lors de ces réunions alors je ne risque pas de te sucer sous la table. » Bah quoi ? Il t’a dit qu’il est prêt à toutes les éventualités, il t’a dit de ne pas modérer tes émotions alors tu t’appliques. Il peut pas t’en vouloir d’être un bon étudiant hein.

Tu te redresses soudainement et tu t’étires une nouvelle fois après avoir fini ta tasse de café. « Bon, je vais me doucher. » On aurait pensé qu’une fois à ses côtés, tu feras un pas vers lui comme l’embrasser directement sans aucune cérémonie. Non, tu le fais pas Eliel. Tu te contentes de serrer doucement son épaule et te diriger vers la salle de bain. Là, et c’est seulement une fois la porte close que tu te permets de sauter un peu dans tous les coins menaçant de perdre l’équilibre et d’embrasser le sol. Tu te retiens de justesse, tu reprends tes esprits sans pour autant perdre ce sourire béat et con. Une fois douché et habillé d’un simple boxer, tu retournes en cuisine. Cette discussion t’a fait du bien Eliel. Parce que non seulement à présent tu es certain que ce pacte n’a pas été débité pour te calmer mais en plus là, tu peux agir comme bon te semble. Tu peux utiliser tous les moyens qui te semblent nécessaires pour faire un peu baisser sa garde. Tu t’es montré comme un invité modèle, à rester dans ton coin, à ne pas l’enquiquiner, à respecter un code vestimentaire que tu t’es imaginé. Mais là, là tout change et prend une nouvelle tournure ; tu peux faire tout ce que tu veux et si ça le met mal à l’aise, il te le dira gentiment. D’ailleurs tu voudrais rebondir dessus mais avant, tu fais quelque chose que, quelques semaines en arrière, tu n’étais même pas capable d’imaginer. Tu lui enlèves le téléphone des mains et tu glisses tes jambes de part et d’autres de la chaise sur laquelle il est assit. Tu le chevauche, mettant tes mains sur les bords de l’immeuble. Tu n’abuses pas quand même dans le sens où même si tu as pris tes aises en t’affolant sur lui, tu ne vas pas jusqu’à écraser son anatomie ou créer une grande proximité entre vous. Chaque chose en son temps. « Donc j’imagine que je peux faire ça. » Non, ce n’est pas une question. « Et puis je crois que si tu as envie de m’arrêter, tu ne serais pas du genre à me dire “bas les pattes espèce de gros pervers”, je suis tranquille de ce côté. » Tu es certain qu’il te le demandera gentiment sous peine de te rebuter après tout, l’être humain en général est peu enclin à recevoir mille et un râteau. Tu ne fais pas l’exception. « Je sais que pour le moment tu feras aucun pas vers moi mais si un jour tu en éprouves l’envie, vas y, fais-le et surtout n’y réfléchis pas trop. Parce que plus tu réfléchis, plus tu laisseras tomber l’idée. » T’as trop parlé, maintenant place à l’action ; la promiscuité que tu tenais tant à ne pas déclencher, se crée petit à petit quand ton visage se rapproche du sien. « D’accord ? » Tu arrives à sentir son parfum envahir tes narines mais surtout son souffle au rythme du tien. T’étais entrain de le regarder quand d’un coup, tu poses tes lèvres sur les siennes. Tu ne le préviens pas, l’effet de la surprise l’empêchera de t’arrêter. Et puis t’as tellement rêvé de cet instant pour lui laisser la possibilité de s’en échapper. Non c’est ton moment, ton fantasme - ou disons plutôt l’un de tes nombreux fantasmes, probablement le plus chaste de la liste.- Un baiser simple, lent pas très fougueux, juste un contact qui annonce les couleurs de vos prochains jours ; tu seras insatiable, malheureusement c’est la vérité. Tu recules aussi vite que tu t’es penché, léger sourire aux lèvres. « J’ai oublié de te dire que je suis très, très tactile. » Il fallait peut-être que tu commences par ça. Ne voulant pas l’effrayer ou le faire regretter son accord, tu te redresses, faisant comme si de rien n’était même si, la légère bosse au niveau de ton boxer, témoigne du contraire. Le pire, tu l'exhibes sans aucune honte. « Bon, je vais faire la vaisselle. Tu veux faire un truc en particulier aujourd’hui ? »

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Nikolaus Krämer
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Nikolaus Krämer
Lun 1 Juin - 17:31

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Eliel  & Nikolaus
Avait-il la moindre idée du contrat qu’il avait réellement signé avec le jeune homme? Pour sa part, il avait su apprendre à l’observer et comprendre que la tâche ne serait pas aisée, mais comptait bien faire de son mieux pour y parvenir. De l’autre côté? Il allait tôt ou tard le réaliser, lui qui s’attendait à quelque chose de plutôt léger. Il n’y songeait pas vraiment en cet instant, alors qu’il était concentré sur Eliel. « Je sais que ce n’est pas facile de travailler sur soi-même, mais t’en fait pas, je suis là pour essayer de t’aider et puis, il n’y a pas de date limite à notre pacte. On a signé pour un truc qui va prendre du temps. » Il lui dévoilait sans mal qu’il n’avait pas oublié sa part du marché, une partie de la raison de son commentaire concernant ses émotions. Il savait très bien qu’il ne pourrait jamais changer complètement le jeune homme, mais comptait bien faire de son mieux pour qu’il se voit, ne serait-ce, que sous un autre angle un peu plus lumineux. Il comptait essayer de le comprendre, un jour, lorsque leur relation pourrait leur permettre les confidences. Un regard extérieur sur l’un et sur l’autre, pour les aider à avancer. Comme quoi on n’était pas toujours obligé de payer 190$/heure pour peut-être y parvenir. Lui par contre, l’avait réellement payé lorsque la dépression l’avait frappée, suite à son accident. L’avantage étant qu’il avait aussi pu apprendre quelques petits trucs dans le domaine à force de subir les diverses interventions.

Un sujet plus sombre qui se dessine, dans l’inconscience de savoir l’ampleur réelle de ce fameux contrat. Ni l’un ni l’autre n’en n’ayant réellement une idée précise à bien y penser, se lançant dans l’inconnu. Autant pour eux-même, que pour l’un et l’autre. Nikolaus qui n’arrivait pas à savoir comment il comptait si prendre et encore moins le résultat final à savoir si c’était une phase, ou pas. Il pourrait bien prendre un moment de solitude pour y réfléchir mais, à simplement y penser un malaise grandissant s’en prenait à lui et il préférait se concentrer sur autre chose rapidement, comme en réflexe. Cette fois, il ne pourrait pas fuir, encore moins en ce moment. Il avait Eliel dans les parages, avec qui il partageait sa vie en temps de pandémie, et le sujet avait fait surface. Traduction? Il devait s’attendre à être bousculé dans les jours à suivre. Enfin c’était la conclusion qu’il avait faite. Loin de se douter qu’il était dans le champ. C’était l’idéal pour lui qui en cet instant, subissait déjà un malaise avec le sujet de la conversation, ayant besoin de cet air avant d’entrer dans le concret. Si de base, le vocabulaire sans censures d’Eliel avait le don de jouer un peu avec les cordes de sa forme de gêne, il n’avait rien vu. « Oui… Non… Enfin je sais. Je huh disais ça pour rigoler. » Un raclement de gorge plus tard et le voilà qui échappait à la suite, terminant son repas en hochant de la tête lorsque le jeune homme annonça son tour sous la douche.

Il en profita pour ramasser la vaisselle et la délaisser dans le lavabo, se perdant dans ses songes avec cet air qui pouvait laisser croire qu’il n’était pas content. Pourquoi? Parce qu’il analysait la scène précédente et était mentalement en train de se maudire d’agir de cette manière. Les mots idiots et ridicules sortant plus souvent que les autres, il détestait profondément réagir avec des couleurs, des tics, des mots et un ton qui n’avait rien de cet homme si sûr de lui-même. « On dirait une gamine de 16 ans. » Avait-il marmonné pour lui-même dans sa langue natale, en roulant des yeux pour en terminer avec son exaspération. Son introspection qui laissait comprendre son découragement espérant qu’il arriverait un jour à contrôler un peu mieux ses émotions. Il en avait vite terminé avec sa réflexion, de retour à sa chaise avec son téléphone en main pour s’occuper à la perfection de réduire ses angoisses. S’occuper l’esprit autrement à travers les nouvelles, des images et tout le reste. Efficace comme tactique, mais réduite en néant en moins de deux.

Il avait fait un pacte avec le diable. Non pas qu’il voyait réellement Eliel comme un être maléfique, mais qu’il réalisait bien à sec l’ampleur de la carte blanche qu’il venait de lui offrir. Son erreur d’en être venu à la conclusion que ce n’avait été qu’une simple discussion, un départ vers le reste qui ne s’appliquerait pas tout de suite. Il était coincé avec un Eliel en sous-vêtements, n’arrivant pas à prononcer le moindre mot sur le coup. Son cœur battait beaucoup trop vite, et son esprit le malmenait. On aurait pu croire qu’ils étaient deux là-dedans : Celui qui observait le jeune homme avait appétit en réflexe, à oser s’imaginer qu’il n’avait qu’à se lever pour l’étendre contre la table et le ravager. Et l’autre qui venait d’assommer le pervers, pour reprendre ses esprits et retrouver ce qu’il qualifiait de raison. L’envie avait été là, aussi, de le repousser, mais ni les paroles ni les gestes vinrent, simplement ce froncement de sourcils instantanés qui laissait comprendre qu’il n’avait pas apprécié en seconde émotion. Tout ceci qui se passait pour le moins rapidement, découvrant qu’Eliel n’était pas le seul être humain à passer si rapidement d’une émotion à une autre. Il ne fallait pas s’attendre à la perfection de sa part, ses sourcils se calmant, car il venait de se souvenir qu’il devait aussi respirer pour s’aider. Et lui qui venait tout juste de se maudire d’agir de la sorte, il était en train de se pendre mentalement.  Calme-toi, respire. Perds-toi dans le regard d’Eliel. Un bon plan pour l’instant. Puis un petit rire nerveux à ses dires, lui qui avait eu le malheur de laisser ses hormones primitives occuper ses premières pensées à ce geste. « Je ne vois pas pourquoi tu dis un truc pareil. Je viens d’avoir à peine 56 pensées différentes. Et puis je suis très trèeeees à l’aise en ce moment. » Autant en faire des blagues, autant avouer sa vulnérabilité. Il avait signé pour ça pas vrai? Il devait faire les efforts de s’ouvrir, pour s’aider. Il pouvait au moins montrer l’exemple pour le jeune homme. S’il arrivait à le faire, peut-être qu’éventuellement il ferait de même. « Oui d’accord. Tu as raison. Je vais faire de mon mieux. Enfin pas tout de suite mais, éventuellement… J’imagine. » Dans un an ou deux. Le reste de ses paroles perdues, volatilisées par la faute de ce rapprochement. Son souffle qui laisse comprendre une forme de nervosité qui n’eu pas le temps de vivre bien longtemps. L’effet de surprise avait été réussie, Nikolaus mettant un petit moment avant de taire ses esprits dans une réponse à ce baiser envahis de maladresse. Le retour du silence à la fin de cet échange, l’homme perdu dans sa tête, à réfléchir. Il était à la recherche d’une réponse quelconque, de quelque chose qui pourrait l’aider à éclaircir tout ceci. Mais rien, que cet énorme trou noir que ne lui laissait ni un oui, ni un non. La seule réponse qu’il pouvait y trouver était de se laisser du temps, que ce n’était pas la fin du monde, et qu’il réagissait beaucoup trop pour rien. Ce n’était qu’un baiser, après tout. Ce quelque chose qui ne le dérangeait jamais chez les autres, mais toujours chez lui. Alors qu’il n’avait pas la moindre goûte d’alcool dans le sang. Il remercia Eliel d’en arrêter là, de lui laisser son air, et de ne pas chercher de feedback. Il y avait de bon côté à ce petit diable, malgré qu’il eût présentement envie de fuir à l’idée que les prochains jours allaient être épuisant pour lui.

C’était définitivement la matinée la plus mouvementé et forte en émotion qu’il avait eu depuis un bon moment déjà. En plus de tout le reste, la réalisation du réel effet qu’il pouvait avoir sur Eliel, lui laissant deviner que son imagination aurait pu être exécution sans trop de mal. Il avait besoin de se taire, de prendre de l’air, quelque chose pour s’engourdir. La raison pour laquelle il avait quitté la pièce sans prendre la peine de répondre, le temps de rejoindre ses bonnes veilles habitudes en s’enfilant des médicaments. Il était parfaitement conscient de ses défauts, qu’il réagissait beaucoup trop pour rien, pour quelque chose qui était au final un secret entre deux être humains cherchant à s’aider mutuellement. Pour quelque chose qui ne regardait personne d’autre que lui-même, aussi. Le souci étant qu’il ne pouvait pas s’en empêcher, devant casser ce réflexe, éventuellement. Il était malgré tout assez adulte, après son tour à la chambre pour se vêtir simplement, retrouvant Eliel pour formuler des petites excuses. « Désolé pour le gros vent. Je sais que je suis ridicule à agir autant pour un truc aussi banal. Ça m’enrage d’ailleurs mais contre moi-même. J’ai pas l’habitude de passer pour une vierge offensée mêlée à une gamine adolescente. Je pense qu’on a signé tous les deux un énorme contrat. Je compte pas le lâcher pour ma part, mais je pourrais comprendre si de ton côté tu veux te retirer. » Nikolaus était définitivement un nouvel homme ce matin, bien plus adulte, apte à s’excuser plutôt que de le maudire et chercher à le repousser. « Je risque de le faire souvent, j’imagine. M’échapper pour respirer. C’est un moyen plus doux que de laisser ma bouche dire des choses que je vais regretter tu vois? » Il devait bien trouver quelques trucs pour s’aider. À calmer son inconscient qui était pour lui, vivement remonté à la surface. Le voilà qui grognait d’exaspération, clairement dirigé vers sa personne. « J’imagine que t’avais pas prévu avoir un intérêt pour un mec aussi coincé. Pardon pour tout ça. » Il était bien loin de se douter de tout l’intérêt qu’il pouvait avoir pour lui, ayant cette tête qui se questionnait d’ailleurs à savoir ce qu’il pouvait toujours lui trouver après les râteaux qu’il avait pu lui donner. Cette question qu’il ne formula pas, préférant la garder pour lui-même. « Ceci étant dit, j’ai rien à faire de particulier avec la compagnie aujourd’hui. On a le choix. Entre faire rien donc agir comme un vieux légume dans le fond du frigo ou se bouger un peu. Je pourrais faire des pushs-up et tu t’assois sur mon dos en lisant le journal par exemple. » Petit comique. Il serait bien capable de le faire pour de vrai en plus, question de pousser son entraînement musculaire à un niveau supérieur. « Je pourrais aussi te prendre comme modèle. J’réalise que je ne t’ai jamais demandé alors que y’a de quoi faire. Tu pourrais facilement avoir un instagram bien remplis. » Comment lui dire sans lui dire qu’il avait le profil idéal pour être un mannequin.

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Eliel V. Wade
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Eliel V. Wade
Dim 5 Juil - 10:50


Expect nothing. Live frugally on surprise

Nikolaus & Eliel ♣ You're the book that I have opened And now I've got to know much more. Like a soul without a mind, In a body without a heart. I'm missing every part.

Ce n’est pas facile de travailler sur soi-même. Tu ne peux qu’approuver Eliel surtout que tu t’es récemment, rendu compte de cette possibilité. Tu t’es considéré comme un vaurien, un être insignifiant, un autre point quelconque planté sur cette planète. Ce n’est pas chose facile d’effacer tes anciennes réflexions pour de nouvelles plus glorieuses. Tu dois carrément formater ton cerveau avec une version plus d’actualité et pour ça, tu as besoin de temps et de patience de la part de Niko. Heureusement qu’il sait dans quoi il s’est embarqué, ne montrant pas d’incertitudes ou des doutes quant à ta capacité d’évolution. Cette confiance justement te fait bomber le torse te donnant envie de surpasser tes idées et tes constatations négatives. Tu avanceras doucement mais sûrement. Tu feras plein d’efforts tout en étant sincère dans ta nouvelle démarche. Tu commences maintenant d’ailleurs, ne bridant pas tes mots ; tu voulais dire sucer alors tu le dis. Tu ne reviens pas sur tes émotions premières comme Niko te l’avais si gentiment souligné. Et son malaise passe presque inaperçu à tes yeux parce que pendant un instant, t’étais fier de toi. C’est que, tu es quelqu’un de vulgaire par moment, qui dit ce qu’il pense sans essayer de modérer ses propos. Ce côté là, tu l’avais oublié dans le but de ne pas offenser le jeune homme. A présent, il te demande de ne pas l’être alors comment aller contre sa volonté ? Tu ne vois pas l’intérêt en tout cas. Et puis, tu es un peu trop sur ton petit nuage pour remarquer les signes. Les signes qui prouvent son incapacité à suivre son propre raisonnement ; il n’est pas encore prêt à accepter tous tes coups de séduction. Nikolaus est similaire à une vierge effarouchée qui découvre à peine la sexualité. Si tu avais détecté les signaux, jamais tu l’aurais chevauché de la sorte. Jamais t’aurais imposé une sacrée proximité entre vous. Jamais tu l’aurais embrassé. T’aurais d’abord pris ton temps à l’observer dans le but de savoir à quel moment exactement il faudrait attaquer. Ce qui lui fait plaisir et ce qui, surtout, peut actionner son mur de défense. Le pire, tu ne remarques rien même après sa blague qui cache en réalité une malaisance aiguë. Tu ne t’en rends réellement compte que lorsque tu reçois une muraille de silence suite à ta question. Tu te retournes alors pour le voir quitter la pièce sans aucune cérémonie. Là et seulement là tu te mordilles la lèvre. Et oui, tu as merdé. Là, tu revois les signes que ton esprit bien trop emballé avait flouté pour se concentrer sur son euphorie. Tu revois son froncement de sourcils quand t’avais pris place sur ses jambes. Tu revois son sourire nerveux et tu ressens ses battements de coeur frénétiques contre ta poitrine. Tu entends aussi ses mots hachés quand t’as parlé de fellation. Putain. Tu te cognes le front avec la paume de ta main digne d’un facepalm coupable. Toute tension sexuelle s’évapore, ne laissant qu’un sentiment de pur malaise suivi par des insultes en tout genre contre toi-même. Tu n’as pas été très futé et tu as été sacrément égoïste sur le coup. Ca te fait malmené tes lèvres ainsi que tes doigts, à la fois perdu et mal dans ta peau.

Tu peux passer des heures à te culpabiliser mais tu choisis de te tourner pour faire la vaisselle. Au moins, tu te prépares au pire de cette façon. Peut-être qu’à son retour, Nikolaus te demandera d’avorter votre pacte parce qu’il n’est pas encore capable d’assumer tes assauts lubriques. T’aurais alors été le responsable de ce fiasco. Heureusement que tu ne casses rien à cause de tes mains tremblantes. Tu t’es occupais comme tu le pouvais mais les idées négatives persistent à rester coincées dans ton esprit. Tu t’appuies alors contre le plan de travail et tu attends la sentence. Tu attends dans le silence absolu, une attente qui te semble durer des heures voire des jours. Lorsqu’il revient dans la cuisine, tu n’oses pas le regarder, fixant le sol. Tu te sens si petit aussi parce que tu as tout détruit pendant quelques minutes. Tu t’attends à tout sauf à des excuses. Et c’est exactement ce qu’il fait ; il s’excuse. Là, tu lèves la tête vers lui, à la fois perdu et surpris. C’était pas plutôt à toi de t’excuser ? Mais plus il s’explique, plus tu comprends le sens de ses apologies. Quand vous avez parlé du pacte tu as demandé à savoir les limites. Sa réponse négative avait fait en sorte de briser toute ta retenue. Même si la carence de mauvaise foi de sa part te rassure, tu tiens tout de même à murmurer. « Je suis désolé aussi. J’aurai dû … aller molo. » C’est le bon terme ; aller molo et ne pas le brusquer. T’aurais dû d’abord commencer avec quelques petites caresses furtives sur son genou, sa jambe, son épaule. Des petits baisers sur sa joue, des trucs qui ne demandent pas forcément un rapprochement complet de vos enveloppes de chair. Tu as ta part d’erreur et tu l’assumes. Ce qui t’étonne tout de même, c’est ses mots concernant votre pacte ; ce n’est pas à toi de le rompre. Au contraire, tu feras preuve de patience. « Non je tiens à ce pacte entre nous. Et je ferai des efforts pour ne pas te brusquer. Tu as ma parole. » Tu te décolles alors de ton emplacement pour te rapprocher de lui. Tu lui présentes seulement ton auriculaire. « On fait la paix ? » C’est enfantin mais tu trouves cela amusant.

Ce que tu trouves encore plus amusant ce sont ses propositions pour passer le temps. Faire des pushs-up, toi sur son dos ? « J’ai pas envie qu’on finisse aux urgences parce que j’ai pas le poids d’une plume hein. » T’en as peut-être pas trop l’air mais tu as pas mal de muscles et tu pèses lourd. Tu oublies alors cette possibilité non sans en rire, un rire qui s’estompe soudainement à sa nouvelle proposition. « Me pr… modèle ? Moi ? » La surprise est à son comble. Tu as même envie de le narguer tellement tu trouves cela absurde que tu sois un potentiel mannequin. C’est n’importe quoi selon toi et tu ne te fais pas prier pour le dire d’ailleurs. « Connerie, je suis ... » Insignifiant ? Moche ? Sans charme ? La liste est longue et tu refuses de la débiter parce que cela va contre votre pacte. Tu lui as promis de faire des efforts et ne pas te dénigrer à longueur de journée. Tu lui as promis de travailler sur toi-même afin de changer ta façon de te voir histoire de te valoriser ne serait-ce qu’un petit peu. C’est un exercice franchement dur mais tu dois lui donner l’exemple Eliel. Tu dois lui montrer que si toi tu es capable de te voir autrement, lui, il est capable aussi d’assumer son attirance pour les mecs. C’est une lame à double tranchant tu en es conscient mais tu acceptes de t’écorcher dans le processus si cela peut vous aider tous les deux. Tu prends alors une position plus certaine, loin de tes expressions confuses de tout à l’heure. « Tu sais quoi ? Pourquoi pas ! J’ai pas instagram ou quoi mais je voudrais bien le faire, allez-y ! » Tu te montres peut-être enthousiaste à l’idée mais au fond tu paniques totalement. Tu détestes qu’on te prenne en photo. Tu détestes être sous les feux de projecteurs. Tu détestes projeter l’image du jeune homme bien dans sa peau alors que ce n’est pas le cas. « Mais je sais pas faire des poses sexy. Si tu peux me guider … ce serait top. » Tu veux bien évoluer mais tu as quand même des limites. Tu attends bien sagement dans le salon qu’il ramène son matériel. Pendant ce temps, tu sombres dans tes pensées. Tu revoies tes anciennes photos. Tu souriais, t’avais la manie de prendre des poses aguicheuses aussi quand il te prenait en photo. Maintenant, le simple fait de te voir dans un miroir t’insupporte. Il t’a démoli et là tout de suite, tu as la rage contre lui. Dès que Niko revient dans la pièce, tu te mets en profil devant la fenêtre, fixant un point imaginaire alors que tes lèvres s’entrouvrent. « Tu sais, j’ai pas toujours été comme ça. » T’en as jamais parlé auparavant et là tout de suite, tu éprouves l’envie de le faire. « Enfant j’étais effacé, timide et très réservé. Dans ma ville une affaire avait éclatée, il y avait un pédophile qui avait tué onze enfants. Il s’était avéré qu’il était sous mon toit, c’était mon oncle et avec ma famille, on avait été la cible de la haine des voisins. Je me suis fait harcelé à l’école, on m’avait poignardé ici. » Tu fais signe vers le tatouage de tête de mort sur ton aine qui cache en réalité une cicatrice. Tu ne regardes pas Niko parce que tu es conscient de pouvoir t’enfuir si tu croises son regard à lui ou son appareil photo. « Après cet épisode je me suis juré de devenir plus fort, de protéger ma petite soeur et ma famille. On a déménagé à New York où j’ai appris à me défendre. J’ai longuement fait des combats de rue en fait. » Ca te fait sourire. On a du mal à te voir les poings ensanglantés et le visage amoché et pourtant, s’était arrivé plus d’une fois dans un passé pas si lointain que ça. « Et puis je l’ai rencontré. Samaël. » Inconsciemment, tu mets une pause probablement pour calmer tes émotions, continuant à fixer ce point invisible à l’extérieur. « Il a rapidement eu une place importante dans ma vie. Notre relation était … chaotique, il faisait sortir toute la rage en moi mais en même temps, j’étais heureux parce qu’il était là, il arrivait à canaliser ma violence et à me sentir bien, plus serein … aimé quoi. » Et là tu souris de ta bêtise. Encore une fois tu n’as pas vu les signes. « Mais un matin, alors que je suis parti acheter le petit déjeuner, j’avais une mauvaise impression comme si une mauvaise chose allait m’arriver. Je suis revenu sur mes pas et … il était plus là. Il m’avait laissé un dossier dans lequel il me déclarait nouveau propriétaire de son appartement. Je savais qu’il ne reviendra plus parce que cet appartement, putain il l’aimait cet appartement. » Maintenant que tu as fini ton récit, tu arrives à tourner la tête pour regarder Nikolaus, un léger sourire dans la commissure des lèvres. « Je l’ai vendu pour reprendre mes études. » Tu ne te décolles pas de ton emplacement, tu croises juste les bras sur ta poitrine. « Je t’en parle parce que pour remédier à mon problème, je pense qu’il fallait que je détecte son origine. Le départ soudain de Samael a eu des répercussions sur ma confiance en moi et voilà le résultat. » Tu hausses les épaules et tu t’avances vers lui, glissant doucement une main sur son épaule. « Tu n’es pas obligé de faire comme moi mais … je pense que ce n’est nécessaire de revenir à la source pour savoir où ça bloque. » Ceci dit, tu soupires un bon coup. « On commence ? »

Codage par Magma.

Nikolaus Krämer
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Nikolaus Krämer
Ven 21 Aoû - 3:25

Expect nothing. Live frugally on surprise.
Eliel  & Nikolaus
C’était bien là toute la problématique de la chose. Le mot changer, qui sonne si simple mais qui en vrai y cache une grande complexité. On ne parlait pas ici de l’acte simple de changer de vêtements, mais de changer une partie de sois, aussi minime soit-elle. En prendre conscience était déjà quelque chose de très bien, tenter de modifier était une autre histoire. Une histoire parfois d’année, une histoire parfois que l’on amenait avec nous dans la tombe avant d’avoir pu être capable d’y parvenir. C’était bien pire encore lorsqu’on avait passé des années dans cette peau, dans ce caractère, dans cette persuasion aussi solide que le rock. Et ce fameux rock, il fallait trouver le moyen de le briser. Nikolaus s’avait très bien qu’il avait signé un contrat presque blanc. Sans garantie de réussite, sans garantie des résultats qui seraient sans le moindre doute une surprise, et sans temps déterminés. Il aurait bien aimé dire qu’ils avaient toute leur vie devant eux pour y parvenir mais c’était un peu vivre dans les comptes de fées que d’avoir une telle pensée. On ne savait jamais ce qui pourrait arriver le lendemain, et encore moins où ils seraient tous les deux ne serait-ce que la semaine prochaine. Par la faute de sa bouche trop violente et maladroite, il avait bien failli perdre Eliel pour de bon, après tout. Il ne pouvait pas toujours se sauver de ses maladresses, sachant bien que chaque être humain avait leurs propres limites. Heureusement il n’avait pas de mal à prononcer des excuses, malheureusement il n’avait pas de mal à merder non plus dans le domaine de sa sexualité. Les proportions prenaient plus de sens, plus d’ampleur à simplement en avoir discuté et, aussi, à vivre sans la moindre once d’alcool dans le sang son premier baiser bien masculin. C’était peut-être bien là, suivant les dires de la tactilité d’Eliel, qu’il réalisait qu’il avait l’ampleur de dinosaure devant lui. Bien entendu que comme n’importe qui, on avait envie de reculer, d’annuler, d’abandonner sur un coup de tête. Mais Nikolaus avait pour une fois décidé de ne pas faire l’autruche sur ce petit ressenti, cette zone floue qui avait besoin d’éclaircissement pour régler ce point une bonne fois pour toute. Il ne pouvait pas rester dans ce blizzard jusqu’à la fin de ses jours, s’empêcher de se connaître presque complètement avant de rejoindre la tombe. Un besoin qu’il eût ignoré avoir avant son petit tour à la salle de bain, un besoin qui expliquait ses excuses. Ses réactions en réflexes qu’il ne comprenaient pas et qu’il aurait aimé ne pas avoir. « Oui bon… Après tu voulais pas mal faire. Tu dois pas être habitué de devoir faire des préliminaires aux préliminaires. » Autant user d’un brin d’humour, pour changer ce petit malaise qui empiétait. Et connaissant Eliel ou du moins sa manière si crue de parfois lui parler, il devinait aussi que le passage aux choses sérieuses ne devait pas être aussi long que lorsqu’on devait appeler le gouvernement. « On risque de s’accrocher, de pas toujours réfléchir correctement. On va faire des erreurs, on va apprendre, on va se réajuster. Je crois qu’on doit juste, communiquer correctement. Et ça vaut aussi pour toi hein. J’ai pas encore de plan de mon côté, mais si jamais je te rend mal à l’aise ou que je pousse trop le mauvais bouton, dit-le moi okay? Ou embrasse-moi sauvagement. Je vais me taire, je vais être rouge, je vais m’en aller et oublier ce que je disais. » Encore un peu d’humour, qui était sans le moindre doute, son nouveau système de défense plus doux que sa rudesse pour apaiser son malaise face au sujet, et tout le reste. Au moins, la paix était possible. Et un petit sourire trouvait place à ses lèvres, alors qu’il tendait son petit doigt en retour. « Bien sûr que si. »

Le sujet était clos, en quelque sorte, que la journée devait bien être occupée autrement. Des idées un peu à la con oui, avant de proposer quelque chose de bel et bien sérieux. Il savait bien qu’il n’aurait pas dit oui avec joie, sachant bien que la perception qu’il avait de lui-même n’était pas digne des plus grand narcissiques. Il s’y attendait, se préparant mentalement à devoir tenter de le convaincre. Il préférait ne pas intervenir dans son petit moment, attendant de voir la suite de ses mots. Un oui. Un oui bien clair qui faisait des efforts lui aussi. La preuve que tous les deux voulaient bel et bien s’aider. Nikolaus avait eu ce petit sourire bien fier de lui, sans qu’il ne réalise pleinement l’étirement de ses lèvres. « J’en ai un mais on ne me voit jamais la tête dessus. On t’ouvrira un compte après tu verras. Quoi ne que t’as certainement pas besoin de mon aide. » Un compte personnel pour montrer ses talents de photographe seulement. Lui qui n’était pas non plus à l’aise devant une caméra mais majoritairement par manque d’habitude. Parce que ça lui faisait tout drôle de voir les rôles changés. « T’en fait pas, je vais te traiter comme tous mes modèles. Je suis là pour ça aussi. » Il n’avait pas toujours des contrats de grands connaisseurs de poses aussi. Il rencontrait parfois son jumeau, mais finissait toujours par s’en sortir en les mettant bien à l’aise. Il avait bien vite quitté le salon pour aller chercher le nécessaire, s’installant sans presse dans le salon qui offrait plus de possibilité que la cuisine en termes de lumière naturelle. Concentré sur son appareil à vérifier sa programmation, il ne s’attendait certainement pas à une révélation de la sorte. Sa concentration qui avait drastiquement changé de cap, pour n’être que sur Eliel, sachant parfaitement que ce n’était pas le temps de ne l’écouter que d’une oreille. D’autant plus que dès les premiers mots, il sentait la lourdeur de ses dires. La surprise qu’il vivait pleinement en lui, alors qu’il gardait son silence, son regard se faisant doux malgré qu’Eliel ne le regardait pas. Il ignorait comment bien se sentir, réellement, ni vraiment quoi dire. Mais si une chose était bien évidente c’était toute la maturité qu’il lui trouvait. Il cherchait ses mots, vraiment, se contentant au final de s’approcher du jeune homme pour qu’il l’ai dans son champ de vision. « T’en as vécu des choses, pour ton âge. Ça explique ta maturité, celle qui me manque parfois. J’crois que j’ai bien fait de te choisir toi pour mon pacte. Tu vas m’en apprendre plus que tu ne le crois. » Un petit sourire, en forme de guise d’encouragement peut-être bien. Un renforcement positif inconscient surtout. « T’as raison. Faut toujours remonter à la source pour savoir où ça bloque. Et tu vois contrairement à toi j’en ai encore aucune idée. Enfin je dois avoir une piste certainement quelque part. Je dois juste faire le point sur ma vie et prendre de temps de réfléchir. Quelque chose que j’aurais dû faire y’a longtemps de ça… » Ça au moins, il le savait très bien. « Je sais que ça ne change rien mais… Je suis désolé pour tout ça. Pour tout ce que tu as pu vivre. Je me doutais que… Enfin… Je veux dire… Je sais pas. J’ai ressenti qu’il y avait quelque chose de brisé, chez toi. J’imagine que c’est ça qui m’a attiré aussi. J’aurais bien aimé avoir tort, pour une fois. » Il ne lui avait jamais vraiment dit, les véritables raisons de son approche. Qu’en quelque part son âme qui avait été attiré par la sienne, cette curiosité de savoir. « Tu… En fait encore ? Des combats de rue ? » Entre curiosité et inquiétude, il prenait le temps pour une fois d’observer réellement le corps d’Eliel. Osant passer un doigt sur une cicatrice dont il ne connaissait pas encore son histoire. Faut dire que cette idée de prendre des photos avait un peu foutu le camp avec tout ça. Mais le photographe lui était toujours là, de son œil d’artiste à l’observer, peut-être un peu trop intensément sans complètement le réaliser.

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