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One night stand [Quinn-Rose]

GOOD MORNING AMERICA :: New York City
 :: Queens :: Flushing
Mercy L. Fitzbaum
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J'ai posté : 150 messages et j'ai : 135 dollars d'activité. Sinon, il paraît que : Gaia Girace et pour finir je crédite : me, myself and I.

Mercy L. Fitzbaum
Ven 10 Jan - 12:28
One night stand

Ft. Quinn-Rose Walsh.



Plus Mercy prend de l’âge, et plus il lui est difficile de saisir l’esprit d’une fête. Ou peut-être n’a-t-elle jamais réussi. Assise sur un des divans de l’appartement du Queens qu’elle partage depuis plusieurs mois avec Quinn-Rose, elle regarde et écoute ce qui prend vie à ses côtés. Ils sont une quinzaine dans cet appartement, ce qui relève presque de l’exploit. L’expression pousser les murs revient à la mémoire de Mercy alors qu’elle se ressert un verre. Elle a momentanément abandonné les conversations, elle se contente d’observer, dans un coin de la pièce deux étudiants discutent âprement de cours qu’ils suivent en commun, à sa gauche trois autres se sont lancés dans une diatribe sur l’élection présidentielle des USA. La plupart des invités sont des connaissances de Quinn-Rose ou des amis d’amis, Mercy n’a invité personne sinon un collègue du Dunkin’Donuts, un grand Noir trentenaire répondant au nom de Kyle. Elle sourit en constatant la dérive des conversations, au départ chacun était un minimum policé et à l’écoute, à présent tous partent dans des directions diverses.

Il y a quelque chose dans ce spectacle qui tient de l’éternité. Quelques années plus tôt, Mercy avait coutume de se rendre à ce type de soirées avec celui qui était alors son mari. Elle se remémore sans peine les discussions d’alors, semblables à celles de ce réveillon, les mêmes verres étaient entrechoqués et remplis, le même joint avait tendance à circuler. Elle a toujours eu une affection étrange pour ces soirées étudiantes, bien qu’elle n’ait jamais mis les pieds elle-même dans une Université. Le mot continue de l’emplir de respect et d’une once de crainte, elle ne s’est jamais départie de la certitude qu’elle n’y trouverait jamais sa place.

Depuis le début de la soirée son collègue Kyle a tendance à s’asseoir près d’elle, à lui adresser la parole, pourtant plus les heures passent et moins Mercy le voit. Malgré elle, ses regards accrochent de plus en plus souvent la silhouette de sa colocataire, avec une insistance qui lui rappelle l’état dans lequel elle se trouvait, du temps de Layla. L’année qui meurt a été source de rencontres à la fois fortuites et étranges, Mercy continue d’éprouver une reconnaissance sans bornes à l’étudiante blonde pour lui avoir proposé une colocation, pour avoir été un point d’ancrage. Elle respire mieux dans cet appartement que dans celui de Brooklyn, chez sa sœur cadette qui paraissait sur le point de lui reprocher le pain qu’elle mangeait.

Les heures ont filé depuis l’entrée des premiers invités, minuit approche et quelqu’un dans la pièce crie : « Bientôt le compte à rebours, les amis ! » Mercy se lève à cette déclaration, la pièce enfumée commence à lui donner le vertige. Elle se rend sur le balcon, y inspire l’air froid à pleins poumons. Une pluie fine tombe sans discontinuer, une espèce de poussière d’eau qui rend les formes fantomatiques. La ville est sous ses pieds, illuminée et monstrueuse, comme toujours. Bras croisés sur la rambarde, Mercy sent ses cheveux noirs lui passer sur le visage à cause du vent froid, elle se demande où se trouvent au même moment son ex-époux, leur fille, les gens qu’elle a connus et perdus de vue. L’image de Ian Foster-Miller lui traverse les pensées, elle a été plus affectée qu’elle n’aurait osé l’admettre de sa disparition. Elle porte d’ailleurs les vêtements qu’il lui avait payés pour la soirée de remerciement du maire, un chemisier blanc fleuri de coquelicots et un pantalon noir, tous deux hors de prix. Elle ignore si elle les a mis pour leur beauté ou pour être attirante à l’œil de sa colocataire.

La musique à l’intérieur de l’appartement a changé, le compte à rebours a visiblement débuté. Mercy a l’impression d’entendre la ville entière décompter les secondes la séparant de la nouvelle année, une clameur qui lui semble immense et grisante. Elle sent chaque seconde comme un écho, un signe d’adieu à une période plus dure, à la fois seule et immergée dans le monde new-yorkais sur un balcon du Queens.
Quinn-Rose Walsh
beta admin
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Quinn-Rose Walsh
Jeu 23 Jan - 14:55
One night stand
Mercy & Quinn-Rose


Le rire qui s’échappe de ta gorge n’est pas mensonger. Il est sincère et sonore. Mis à part le fait que ton camarade beta est un vrai comique, tu te sens franchement bien ce soir. L’idée d’organiser une fête pour célébrer la nouvelle année t’est venue tardivement. Trois jours plus tôt, tu ne savais pas trop quoi faire. Tu ne savais pas ce que tu devais faire à cause de cette panique soudaine qui t’avait coupé le souffle. La cause est simple en réalité. Ca fait un moment que tu as quitté l’Irlande. Pendant les premiers mois, t’étais certaine de pouvoir vivre sereinement, sans avoir à affronter les sbires envoyés par ton père. Mais plus le temps passe et plus tu te rends compte de vivre dans une sorte de chimère. La peur qu’il te retrouve est à son comble surtout après tous ces mois sans ses nouvelles. Non, ton père n’est pas du genre à te laisser tranquille juste pour te laisser tranquille. Tu es certaine qu’il te suit. Certaine qu’il attend le moment propice pour agir et te ramener de force à la maison. Tu as peut-être été égoïste en donnant cette fête rien que pour ne pas être seule à l’appartement. Tu te dis que si tu es bien entourée, il n’osera pas te faire du mal. Et cette idée te rassure quelques peu. Alors, tu t’es donnée du mal pour tout organiser convenablement et si tu crois les rires et les discussions élaborées, tu peux dire que tu as bien relevé le défi.

Un verre à la main, tu fais le tour du petit salon. Tu veux surtout t’assurer que tout le monde passe un agréable moment entre la nourriture posée dans un coin et les bouteilles d’alcool que tu n’es pas arrivée à compter. Tu connais tout le monde dans la pièce excepté ce grand noir plutôt agréable à regarder. Il a été invité par Mercy, ta colocataire. Une colocataire que tu cherches des yeux sans la trouver. D’ailleurs, tu lui diras quoi ? Tu l’interrogeras sur sa relation avec le prénomé Kyle ? Probablement. Par curiosité mais pas que. Il y a une autre émotion cachée dans les abysses de ton être et qui te procure une certaine boule au ventre. Quand quelqu’un clame devoir commencer le compte à rebours, toi, tu te presses de chercher la brune que tu aperçois enfin. Tu entreprends d’aller vers elle mais tes amis t’obligent à compter avec eux. Tu fais mine de les suivres, tu fais semblant de faire comme si c’était important de gueuler bonne année. Mais dès qu’ils ont le dos tourné, tu te faufiles loin d’eux. Munie de deux coupes de champagne, tu débarques sur le balcon. Alors, il y a un truc intéressant à l’extérieur ? Demandes-tu alors que tu tends l’un des deux verres à la jeune femme. La brise hivernale te lèche le visage et ça te fait du bien. Mine de rien, tu étouffait à l’intérieur. Tu rapproches la coupe à celle de la jeune femme pour trinquer avec elle. Tu as l’impression de ne l’avoir pas trop vu ce soir. Bonne année ! T’exclames-tu tout en te penchant en avant pour laisser un baiser sur sa joue. Une réaction normale vu les circonstances non ? J’ai pas l’impression que tu t’amuses, ai-je tort ? Tu en doutes. Elle aurait peut-être préféré passer le réveillon ailleurs. Avec sa soeur ou sa fille ou … T’aurais préféré rester seule avec ce Kyle ? Ou cet Ian que je ne vois nulle part d’ailleurs. Tu ne le fais pas exprès, mais il y a comme une once de jalousie dans le son de ta voix que tu essaies de camoufler avec ce petit sourire passablement gêné.

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Mercy L. Fitzbaum
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Mercy L. Fitzbaum
Jeu 13 Fév - 22:07
Bien qu’elle n’ait pas bu énormément d’alcool, Mercy se sent grisée. Elle voit une bonne partie du Queens depuis leur balcon, la métropole qui l’effraie toujours malgré les années passées en son sein, et pour une fois il lui semble en faire bel et bien partie. Elle sourit en entendant les invités dans l’appartement qui crient les chiffres à l’envers puis hurlent la bonne année : ainsi préfère-t-elle passer les fêtes, en spectatrice. En dépit de la liesse collective, une question froide lui vient à l’esprit, combien d’années aura-t-elle encore l’occasion de fêter dans sa vie. Mercy se passe la main dans les cheveux et secoue légèrement la tête, pour chasser cette idée impromptue. Elle se voit interpeller par Quinn-Rose au même moment.

« Bonne année » répond-elle en se laissant embrasser sur la joue, avec plus de plaisir que d’habitude peut-être. L’envie brusque et inattendue de poser ses lèvres sur celles de Quinn-Rose lui traverse le corps comme un éclair, pour disparaître aussi vite, le sens des convenances chassant le naturel qui lui avait échappé. En quête d’une contenance, Mercy vide rapidement sa coupe de champagne, en regrettant qu’il ne s’agisse pas d’un réconfortant plus fort. « Tu me connais » finit-elle par dire à sa colocataire en réponse à sa question sur sa joie à être présente. « Je suis rarement actrice des événements » (quelle drôle de manière de formuler les choses, a-t-elle le temps de songer) « mais j’aime beaucoup cette soirée. Je me sens vivante. »

Quant à savoir si elle préférerait rester seule avec Kyle ou Ian, Mercy rit sincèrement à cette idée. « Kyle est un collègue pour qui j’ai de la sympathie, mais sans plus. D’accord, il est plutôt beau gosse. Mais c’est l’éternelle histoire : il ne m’intéresse pas. » L’image de Ian lui vient en tête, plus touchante. « Et Ian, eh bien, il a disparu. Quelque chose d’incompréhensible, je t’en avais parlé je crois … Il a quitté New York, la galerie et le reste pour retourner près de son ex-compagnon. » Mercy regarde dans le vide un instant, le verre inutile en main. Elle n’a pas l’habitude de parler autant, en haussant la voix car la musique qui s’échappe de leur appartement et de tous les appartements du quartier est proprement assourdissante. Le vent froid soulève ses cheveux sombres et ceux, dorés, de Quinn-Rose. Un frisson parcourt le dos de Mercy, et presque inconsciemment elle s’est rapprochée de la jeune blonde pour se réchauffer, épaule contre épaule.

« Pourquoi cela t’intéresse-t-il ? »
demande-t-elle ensuite, avec un sourire malicieux. « J’aurais presque entendu du reproche dans ta voix. » Après un temps de réflexion, Mercy hésite, en se souvenant de l’air préoccupé de Quinn-Rose pendant les jours précédents. Il lui semblait, sans certitude néanmoins, que sa colocataire craignait quelque chose, elle avait des similitudes avec un animal traqué qui doute de la solidité de son abri. Aussi Mercy ne peut-elle s’empêcher d’ajouter : « Tu avais l’air tracassé ces derniers temps. Tout se passe bien ? » Elle est surprise de la façon dont la réponse lui importe, soudainement.
Quinn-Rose Walsh
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Quinn-Rose Walsh
Sam 22 Fév - 14:27
One night stand
Mercy & Quinn-Rose


Tu t’inquiète pour la jeune femme. Tu veux qu’elle passe une bonne soirée et surtout qu’elle ne regrette pas sa présence entre ces murs. D’ailleurs, ce n’est pas dans tes habitudes de te faire des souci pour quelqu’un. Qu’on s’amuse, qu’on s’emmerde, tu n’en as rien à cirer. Mais là, c’est différent et tu ignores justement pour quelle raison c’est différent. Pour quelle raison l’état d’âme de Mercy t’intéresse à ce point. Quand elle répond à ta première question, clamant le fait de détester être l’actrice et par conséquent sous les feux de projecteurs, tu esquisses un petit sourire. C’est vrai, tu connais la nature observatrice de la brune. Elle est loin d’être le genre de personne désirant briller de part ses discours interminables ou son omniprésence dans une salle. Elle est plus discrète. Elle est plus éloignée des rapports humains et c’est un fait que tu adores chez elle, en réalité. Elle arrive à canaliser ta propre envie de monopoliser les discussions. Avec elle, tu as appris à être plus calme, moins agitée et probablement plus jalouse aussi. Un défaut qui se manifeste soudainement, sans te consulter.

Elle se sent vivante. Voilà un nouveau sourire qui s’immisce dans la commissure de tes lèvres. Tant mieux, j’en suis ravie. Et ce n’est pas une exagération ou des paroles débitées dans un but de courtoisie mensongère. Tu es réellement ravie qu’elle se sente bien, qu’elle se sente vivante dans votre appartement. C’est contagieux, toi aussi tu te sens animée par la gaieté quand bien même, une émotion différente s’incruste dans ton esprit ; la curiosité. Ce n’est pas une curiosité passagère. La réponse concernant ce Kyle et cet Ian t’importe réellement. Et c’est grisant de t’en rendre compte. Captant sa réponse, tu fronces fugacement les sourcils, passablement gênée par sa question. Non, juste de la curiosité. Et c’est le premier mensonge de la soirée. Au fond, tu es heureuse que cet Ian soit partit et qu’il y a rien entre elle et ce grand baraqué afro-américain. Ian ne t’a pas donné des nouvelles depuis ? Vu le ton amer de sa voix, une réponse positive t’étonnerait. Toutes ces idées s’évaporent quand son épaule touche la tienne. C’est vrai qu’il fait un peu froid, une sensation que tu écrases en renforçant le contact non sans glisser un bras autour de ses épaules. Alors que tu te perds dans les lumières lancinantes de la ville, son interrogation te pousse à baisser ton regard vers elle. Elle a bel et bien remarqué ton inquiétude. Tu entrouvres les lèvres, tu murmures des mots. Non t’inquiète pas il y a r... Tu te tais parce que pour la première fois de ta vie tu n’as aucune envie de cacher la vérité à quelqu’un. D’habitude, t’aurais tranquillisé la personne sans jamais t’ouvrir mais là … là tu n’en as aucune envie, aucun besoin. Tu pousses alors un long soupir. J’ai peur que ma famille me retrouve, surtout mon père. Avoues-tu, d’une voix basse. Malgré la musique stridente, tu es certaine qu’elle puisse t’entendre. J’ai une famille … dysfonctionnelle qui baigne dans des affaires assez louches. Mon père voulait faire de moi son héritière mais ça m’intéresse pas. C’est pour ça que j’ai quitté l’Irlande et j’ai débarqué ici. La simple idée qu’elle puisse être envoyée par tes géniteurs ne t’effleure même pas l’esprit. Tu as une confiance aveugle en la jeune femme. Rassure-moi, tu vas pas me quitter maintenant hein ? “Me quitter”, les mots ne sont peut-être pas si bien choisis, tu reformules. Enfin je veux dire, quitter l’appartement et notre colocation.

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Mercy L. Fitzbaum
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Mercy L. Fitzbaum
Ven 6 Mar - 12:32
Où diable Mercy avait-elle lu cette phrase, des années auparavant, qui disait en substance qu’il est impossible à quiconque de connaître pleinement une personne, aussi proche soit-elle. Elle se souvient que cette phrase lui était apparue un soir où elle lisait dans le lit conjugal, celui qui était alors son époux était dans le living devant des piles de notes de cours éparpillées sur la table. Elle se souvient du grand calme de cette soirée-là, en contraste absolu avec le réveillon qu’elle est en train de vivre. Il faisait calme, l’heure était avancée et Ella dormait dans la chambre adjacente. Mercy avait lu la fameuse phrase, et en avait presque ressenti un choc physique en la mettant en parallèle avec son époux. Que savait-elle de lui, et que savait-il d’elle ? Ils eussent probablement été surpris si chacun avait exposé sa vision de l’autre. Ils étaient pourtant mariés depuis deux ans.

Cette réminiscence survient alors que Quinn-Rose évoque sa famille. En l’écoutant, Mercy imagine une famille irlandaise mafieuse, elle voit une petite fille blonde grandissant parmi des armes, des langages codés et des silences pesants – mais elle n’a aucune certitude quant à savoir si le passé de Quinn-Rose ressemble vraiment à ça. Un certain trouble se forme en elle, s’ajoutant à celui de l’alcool, du bruit et du plaisir d’avoir le bras de Quinn-Rose autour des épaules. Mercy ignore à peu près tout de la famille de sa colocataire, elle ne se rappelle pas l’avoir jamais interrogée à ce sujet. Elle sait que chaque généalogie a ses cadavres dans les armoires, elle-même ne fait pas figure d’exception et ne raffole pas de décrire par le menu les péripéties familiales. Néanmoins, elle réalise qu’à ce niveau-là, Quinn-Rose est pour elle une parfaite inconnue.

Mercy n’est toutefois pas la seule à être déstabilisée. Elle le comprend lorsque Quinn-Rose lui demande si elle a l’intention de partir, avec une soudaineté étrange. Mercy tente de se remémorer un signe de départ qui aurait pu lui échapper – mais rien ne lui revient. « Partir ? » répète-t-elle. « Mais pourquoi faire ? » Un sourire à la fois amusé et interloqué lui vient. Puis, sous l’impulsion de l’alcool peut-être, de l’affection sans doute, Mercy prend les mains de Quinn-Rose dans les siennes. « Je ne vais pas te laisser rattraper par des mafieux, soient-ils de ta famille. Je te défendrai. » Sa voix est la plus sérieuse du monde, bien que Mercy ne puisse pas grand’chose, telle qu’elle est, face à des gens mal intentionnés. Ses paroles sont cependant sincères, et elle serre brièvement sa colocataire contre elle, comme pour sceller sa promesse.

Les invités choisissent ce moment pour passer une chanson qui a tendance à tourner en boucle à la radio. Au Dunkin’Donuts, Mercy a une sainte horreur de cette musique, mais à présent elle lui semble au contraire envoûtante. « Allons danser » propose-t-elle à sa colocataire, avant de rentrer avec elle dans l’appartement en lui tenant la main. Le volume sonore est presque insupportable, mais peu lui importe. Une fois au milieu du salon, Mercy se laisse entraîner par la dizaine de corps en mouvement autour d’elle. Deux étudiants sont occupés à s’embrasser à pleine bouche, sous les huées encourageantes des autres. Mercy les imite, puis laisse la musique l’habiter et guider ses gestes. Elle reconnaît la mélodie, la chanteuse à la voix cassée, elle sait qu’elle aura ce morceau en tête pendant les deux jours qui suivront, mais ça lui est égal. Elle danse et regarde Quinn-Rose.

Elles sont en plein dans la liesse collective lorsque Mercy croit entendre la sonnerie de l’entrée. Elle ignore si quelqu’un manifeste réellement sa présence, ou si c’est un effet de la chanson. Personne d’autre ne semble l’avoir entendue. Elle continue donc à danser, avant de réentendre la même sonnerie. Elle s’arrête, les autres n’ont toujours rien remarqué, ils sont beaucoup trop loin. Seule Quinn-Rose, peut-être, a perçu le même son.



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Quinn-Rose Walsh
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Quinn-Rose Walsh
Mar 24 Mar - 15:59
One night stand
Mercy & Quinn-Rose


Imperceptiblement, un léger soupir s’évade de tes lèvres à sa question rhétorique. Pourquoi partir alors que toi, tu te demandes surtout, pourquoi rester. C’est vrai, tu es une fille bordélique, assez bruyante, rebelle dans l’âme et passablement chiante aussi. Mercy a le droit de te laisser tomber maintenant que tu l’as mis au courant de l’histoire peu glorieuse de ta famille. Une famille mafieuse que tu as fui justement pour ne pas devenir comme eux, animée par les coups de feu et les affaires complètement louches. Mais quand elle dit les mots magiques, à savoir qu’elle te défendrait, un petit sourire s’immisce sur tes croissants de chair. Tu l’imagines subitement dans une tenue de guerrière, brandissant son épée, une expression de folie vengeresse sur le visage. Mine de rien, tu aimes bien cette image, c’est en total contraste avec la nature calme et réservée de la jeune femme. Oh intéressant, j’ai un ange gardien à proximité alors. Tu prends la chose d’une manière dérisoire et humoristique mais au fond … au fond, ses mots te touchent plus que de raison. Elle a su dire les mots que tu voulais entendre. Un peu de protection dans ce monde de brute. Même si tu es une jeune femme indépendante, savoir qu’en réalité tu comptes pour quelqu’un, te berce de béatitude.

Dansons, propose-t-elle. Sans réfléchir un seul instant, tu esquisses un grand sourire et tu la traînes avec toi à l’intérieur. Ce titre passe partout au point de t’en dégouter. Mais là, ça a un autre goût, une nouvelle signification comme s’il vient conclure ce pacte silencieux que vous venez de faire toutes les deux ; elle veillera sur toi tout comme tu veilleras sur elle. Et cette danse que vous partagez, est comme la concrétisation de vos promesses muettes alors, tu te déhanches, tu ris, tu t’amuses en oubliant pendant un instant le réel danger que tu cours. En oubliant pendant un instant l’épée de Damoclès au dessus de ta tête et qui menace de te transpercer de toutes parts, à tout moment. Quand la sensation d’entendre la porte sonné se propage dans ton être, tu regardes Mercy pour être sûre de ne pas halluciner. Dans son regard, tu lis la même conclusion ; oui, on sonne à la porte ou disons plutôt, on s’acharne à sonner. Tu soupires alors et tu vas ouvrir. Le sourire que t’avais sur les lèvres s'efface comme par magie parce que tu ne voulais pas commencer la nouvelle année en voyant cette tête particulière. En temps normal, t’aurais été heureuse de le voir, en temps normal, t’aurais sautillé dans ses bras mais là c’est différent. Il te demande de le laisser entrer, ce à quoi tu ne dis rien, te contentant de te mettre sur le côté pour le laisser pénétrer ton lieu de vie. Il ne s’arrête pas là, il te prend la main pour te ramener dans la cuisine, la seule pièce épargnée de tout mouvement. Dans le processus, tu jettes un regard presque suppliant à Mercy pour qu’elle vous rejoigne. Tu n’as aucune envie d’être seule avec lui ou d’entendre ce qu’il a à te dire. Une fois à l’intérieur, tu t’éloignes de lui et tu croises les bras sur ton torse dans une posture agressive. Merde.  Qu’est ce que tu viens faire là Tony ? Oui, heureux de te voir aussi, Quinny. Tu lèves les yeux au ciel. Franchement t’aurais espéré passer ta soirée tranquillement avec tes invités et Mercy d’ailleurs, il tourne la tête vers la porte, comme s’il regardait quelqu’un d’autre. C’est qui ? Tu ressens la présence de la jeune femme à tes côtés. Dans un élan de connerie, tu prends sa main dans la tienne, tu t’excuseras plus tard pour ce que tu t’apprêtes à dire. On est ensemble. Et tu m’as pas dit c... Il te coupe la parole, s’appuyant contre le plan de travail. Ah ouais ? Tu m’as laissé tomber, tu as laissé tomber ta famille pour … elle ? T’as quoi que je n’ai pas ? Il s’adresse à Mercy et tu lèves les yeux au ciel. Ca commence sérieusement à t’énerver. Tu vois clair dans son jeu. Il a sûrement été envoyé par ton père pour te raisonner, lui, ton ami d’enfance et accessoirement le jeune homme avec qui ton géniteur voulait te caser.

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Mercy L. Fitzbaum
Sam 4 Avr - 13:19
La vue de l’homme inconnu dans leur appartement fait revivre à Mercy une scène de ses vingt-trois ans, où elle avait rejoint son mari dans le département de philosophie à Columbia. Quand ils avaient quitté les locaux tous les deux, elle avait aperçu, à une vingtaine de mètres, Layla qui tenait une jeune femme par la main. Elles étaient assises sur un muret et riaient, visiblement heureuses d’être ensemble. Andrew, l’époux de Mercy ne les avait pas remarquées, il lui parlait d’un vaccin que leur fille devrait bientôt recevoir, et sa femme ne l’écoutait pas, elle s’était sentie envahie par un flot de jalousie aigre. A dix-sept ans aussi, elle avait cordialement détesté les élèves du lycée qui parlaient d’Andrew comme étant un beau blond au joli sourire. Le sentiment était intemporel : dix ans plus tard, elle le retrouvait, intact, en voyant l’inconnu entraîner Quinn-Rose vers la cuisine.

La fatigue et l’alcool ont selon toute vraisemblance fait des ravages parmi leurs invités. Personne ne semble avoir remarqué que Quinn-Rose a ouvert la porte à quelqu’un. En voyant sa colocataire lui adresser un regard d’appel à l’aide, Mercy va pour la rejoindre, quand une invitée rousse avec des tatouages au henné l’arrête pour lui demander où est la salle de bains de l’appartement. Saisissant le prétexte au vol, Mercy l’entraîne dans le couloir, lui désigne la porte puis gagne la cuisine. Avec la musique qui continue à pulser, l’heure tardive et l’alcool dans ses veines, elle a un peu de mal à saisir les propos que Quinn-Rose et l’homme s’échangent. Elle comprend néanmoins sans mal que cet invité surprise n’est rien d’autre qu’un intrus, et qu’il serait légitime de le chasser de leur domaine.

Lorsque Quinn-Rose affirme à Tony qu’elle forme un couple avec Mercy, cette dernière se sent à nouveau propulsée dans le passé, à l’époque où Andrew la présentait comme étant son épouse, et elle-même disait mon mari avec une certaine délectation, comme s’ils appartenaient l’un à l’autre. D’ailleurs, elle ne contredit pas l’étudiante blonde, serre fort sa main comme pour consolider leur lien. Au début, Mercy suppose que Tony est un ancien prétendant de Quinn-Rose, sans doute éconduit. Il en a la hargne et le désir désespéré de reconquête, particulièrement exacerbé chez les hommes. Mais quand il évoque la famille de Quinn-Rose, Mercy parvient à faire un lien logique avec les affaires louches dont l’étudiante blonde lui parlait peu de temps auparavant.

Elle ignore quelle est sa relation avec Quinn-Rose, mais la peur la prend à l’idée qu’avec Tony ces affaires louches les rattrapent et les entraînent dans une spirale d’ennuis. L’alcool et la fatigue se dissipent face à cette menace. Surprise du peu de combativité dont sa colocataire fait preuve, qu’elle a pourtant déjà vue plus acerbe et maîtresse de la situation, Mercy devine que l’instant est assez grave. « Je ne sais pas qui vous êtes ni ce que vous êtes venu chercher » dit-elle d’une voix calme, « mais vous n’êtes pas le bienvenu ici. Allez-vous-en. » Son effet est toutefois rapidement mis à mal par deux amies étudiantes de Quinn-Rose qui les rejoignent, déjà passablement ivres et débordantes de l’énergie étrange des heures lointaines. « Pourquoi vous vous cachez tous ici ? » lance la première. La seconde, qui est l’étudiante rousse avec les tatouages au henné, entoure Quinn-Rose de ses bras : « Bonne année ma belle ! Je ne sais plus si je te l’ai déjà dit, mais en tout cas la déco de votre salle de bains est magnifique ! On va tous aller au Real KTV, vous venez avec nous n’est-ce pas ? »

« Allons-y » souffle Mercy à l’oreille de Quinn-Rose, dont elle n’a pas lâché la main. « Dans la rue, avec tous les fêtards et dans un bar, même s’il vient avec nous il ne pourra pas agir contre toi. » Instinctivement, elle s’est resserrée près de sa colocataire et des deux étudiantes, formant à elles quatre un groupe distinct excluant le seul individu masculin.


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Quinn-Rose Walsh
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Quinn-Rose Walsh
Jeu 30 Avr - 15:09
One night stand
Mercy & Quinn-Rose


Franchement ? Tu aurais préféré une meilleure tournure pour ta soirée. Pourquoi pas finir à moitié à poil à cause des litres d’alcool circulant dans tes veines ? Ou entamer l’un de ces jeux débiles où tout le monde finit par embrasser tout le monde ? Ou manger une part de ce gâteau à l’apparence délicieuse et rejoindre les bras de Morphée ? Bref, toutes les options sont bonnes excepté celle qui se produit réellement ; Tony fait son entrée dans ton appartement. Tony qui, à peine en cuisine, se met à t’attaquer à coup de questions dont tu vois la finalité. Pour la première fois depuis longtemps, tu perds tes moyens. Tu te retrouves comme une jeune gamine face à son père, prête à recevoir ses blâmes sans pouvoir y faire quoi que ce soit. Tu te sens presque démunie de ta capacité à réfléchir convenablement. Une cause qui engendre une conséquence farfelue, celle de mentir en prétextant être en couple avec ta colocataire. Il n’est pas obligé de connaître la vérité non ? Surtout que la principale concernée ne va pas contre ta mise en scène, allant jusqu’à serrer davantage ta main dans la sienne. Un geste qui n’échappe pas au regard du jeune homme. Malheureusement, tu n’es jamais arrivé à traduire correctement ses expressions. Tu n’as jamais su quand il était énervé ou quand il était amusé. Là, il arbore l’un de ces fameux sourire indéchiffrables, de quoi te faire lever les yeux au ciel. Concentrée à calmer les battements de ton organe vital, tu restes absente de la discussion qui se déroule principalement entre le brun et la brune à tes côtés. Tu sais pourtant devoir faire quelque chose pour mettre fin à cette mascarade et à cet échange de voix dont tu ne comprends pas les mots.

Au moment où tu t’apprêtes à leur demander d’arrêter, une jeune femme débarque. De la tonalité de ses cordes vocales, tu sais de qu’il s’agit. Et une autre des beta vous rejoint aussi. A présent, vous êtes quatre femmes contre lui. D’ailleurs, la rousse semble subitement remarqué la présence de l’intrus. Et c’est connu, l’alcool délie les langues. Euh t’es qui toi ? Le franc-parlé de la jeune femme te fait non seulement sourire mais en plus te donne des forces. Comme s’il suffisait de te savoir entourée de figures protectrices pour enfin agir en conséquence. C’est personne. Il va partir et nous, on va manger et faire la fête ailleurs ! Les deux s’éxclament dans ton dos, quittant la cuisine probablement pour ramasser leurs affaires. Quant à toi, tu jettes un coup d’oeil à Mercy avant de poser ton regard sur le jeune homme. J’ignore pourquoi t’es là et franchement je m’en fous. Maintenant, faut que tu partes. Tu te décolles d’ailleurs pour le laisser partir, tournant ensuite ta tête vers la brune à tes côtés. On y va. Dis-tu, la traînant loin de la cuisine pour récupérer vos affaires assez rapidement. Visiblement, tu as besoin de te retrouver loin de cette ambiance oppressante. Cela dit, quand tu arrives en bas de l’immeuble, tu prends une grande inspiration et tu soupires longuement. Mercy … Merci, vraiment. Parce que sans elle, t’aurais pas pu l’affronter. Elle t’a donné assez de courage pour le chasser comme tu l’avais fait. D’ailleurs, tu lui dois des explications après tout, elle est ta colocataire et il a trouvé où tu habites. Alors que vous commencez à prendre la route vers le Real KTV, tu profites de savoir les filles devant vous pour parler avec la brune. C’est mon ami d’enfance. Son père et le mien avaient désiré nous foutre ensemble pour prendre le relais de leur … héritage. Tu mimes des guillemets en prononçant le dernier mot d’une manière franchement sarcastique. Décidément, tu veux plus y réfléchir même si … Mais maintenant qu’il sait où je vis, je dois déménager. Bonne année à toi Quinn-Rose ! Ok, tu en fais une tonne certes mais tu as besoin de te lamenter un moment sur ton sort pour mieux rebondir plus tard.

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Mercy L. Fitzbaum
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Mercy L. Fitzbaum
Mar 5 Mai - 23:00
La reddition du prénommé Tony semble trop rapide pour être honnête. Mercy ne peut se départir de cette sensation, même une fois dehors avec Quinn-Rose et le reste des invités. Parmi eux, nul ne semble s’être aperçu du malaise soulevé par l’arrivée du jeune homme, pas même les deux filles qui l’ont vu dans la cuisine. Seul Kyle s’est approché des deux colocataires pour leur demander de quoi il retournait. Mais une fois à l’extérieur, il marche avec les autres en toute insouciance, acceptant la bouteille de vin blanc qui lui passe l’étudiante rousse.

La ville semble exploser de lumières et de bruit, Mercy se demande brièvement y a-t-il des gens qui ne sont pas dehors en ce moment, y en a-t-il qui ne vont pas vers les bars ? Elle se sent soudain en dehors de la fête, une angoisse sourde, exacerbée par la fatigue et l’alcool, lui coule dans les veines. Presque inconsciemment, dans le froid de la nuit d’hiver, elle s’est resserrée près de Quinn-Rose et lui a repris la main. Il lui semble que s’éloigner l’une de l’autre serait la pire chose qui puisse survenir.

Peu à peu, toutes deux quittent le groupe des invités, sans que ceux-ci ne s’en rendent compte, et marchent derrière. Une neige fondante tombe imperturbablement sur la métropole, le bord des trottoirs est d’un blanc sale de la neige piétinée. Mercy écoute Quinn-Rose lui expliquer son rapport avec Tony, le fait qu’il ait été désigné par Mr. Walsh pour devenir son gendre. Elle comprend avec une forme d’horreur que la femme qui marche à ses côtés s’est vue prise dans une histoire qui a tout l’air du mariage arrangé, voire forcé. Elle ignore quoi répondre, puis sent l’angoisse qui monte encore quand Quinn-Rose affirme que, leur appartement découvert, il ne lui reste plus qu’à déménager. Mercy s’imagine soudain seule dans leurs pièces de vie, ou déménageant à la hâte avec la blonde. Elle devine que la seconde option sera celle qui prévaudra.

« Hé, les deux lesbiennes ! » entend-elle au moment où elle s’apprête à répondre à Quinn-Rose. En se retournant brusquement, Mercy voit l’homme qui était dans leur appartement une poignée de minutes plus tôt, arme en main. Celle-ci est braquée sur elles, avec une telle irréalité que Mercy reste immobile pendant une, peut-être deux secondes qui lui semblent s’étirer à l’infini. Elle n’entend pas les hurlements de terreur des témoins divers, elle voit simplement Tony, et elle revoit la prise d’otages de la soirée du maire, des mois plus tôt, avec Ian. Elle revoit Tony près de la porte d’entrée de l’immeuble, il fouillait dans son sac comme s’il cherchait des cigarettes ou un paquet de mouchoirs, il n’avait rien dit quand toutes deux étaient passées devant lui, il n’avait pas levé les yeux. Mercy a le temps de songer bon Dieu je savais qu’il fallait se méfier.

Elle ne comprend pas la phrase suivante que prononce Tony, elle croit entendre tu n’es pas digne d’être une Walsh, mais rien ne fait sens pour elle, sinon l’immédiateté du danger. La prise d’otage lui a au moins appris qu’à terre et immobile, le risque de mourir était légèrement inférieur que debout et en mouvement. Aussi a-t-elle le réflexe d’attraper Quinn-Rose par les avant-bras pour l’attirer vers le sol, en s’abaissant à son tour, au moment où le coup de feu fuse. La balle siffle au-dessus d’elles, et vient se loger là où se trouvait Kyle un instant auparavant, en plein dans un panneau de signalisation avec un son métallique sinistre.

Ensuite, Mercy a l’impression d’être envahie par le silence. Elle voit Tony à une vingtaine de mètres, il a abaissé l’arme, et il tremble de tous ses membres. Elle a la certitude immédiate qu’il n’a pas l’habitude de tirer sur des êtres humains, et encore moins sur la femme à qui son avenir était destiné. Elle le voit lâcher l’arme – sans doute sa main tremble-t-elle trop – tourner les talons et s’enfuir en courant à travers la foule. Il y a quelque chose de désespéré en lui. Mercy se redresse lentement, autour d’elles la neige continue à tomber, impassible.
Quinn-Rose Walsh
beta admin
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Quinn-Rose Walsh
Ven 15 Mai - 23:54
One night stand
Mercy & Quinn-Rose


A cause de toutes les émotions ressenties, tu ne fais même pas attention au froid sybérien qui vous accueille. Le choc dans ton corps est à son paroxysme, créant des petits frissonnements que tu essaies de chasser en remontant l’écharpe autour de ton cou. Merde. Tout a si bien commencé. T’as rigolé tout au long de la soirée. Tu as dansé comme si ta vie en dépendait. T’as échangé avec tes amis comme si vous étiez seuls au monde. Pour une fois, t’étais entourée de bonnes personnes. Pour une fois, t’avais l’impression d’être une jeune femme normale en émettant le fait que tu sois la fille d’un mafieux, le fait qu’il puisse te retrouver du jour ou l’autre. T’avais apprécié ce sentiment d’accalmie absolue avant d’être affrontée à l’évidence ; tu ne seras jamais tranquille Quinn-Rose. Cette famille dysfonctionnelle sera toujours à ta recherche et ne te laisseras pas mener la vie que tu voudrais mener. L’idée même de chercher un nouvel appartement et déménager te semble plus appréciable que retourner à tes contrées natales. Ca, c’est hors de question ! Tu te battras de toutes tes forces pour te rebeller encore plus. Le rire de tes amis et la présence de l’armoire à glace qu’est Kyle arrivent à te calmer. Mais ce qui irradie définitivement cette boule dans ta gorge, est le geste de Mercy. Tu ressens directement la chaleur se diffuser dans ton enveloppe charnelle et ton âme quand sa main entre en contact avec la tienne. C’est si reposant et si bref aussi. Il a suffit de quelques mots, d’une voix derrière toi pour que tu te retournes. Et là, tout s’écroule autour de toi.

Toni est là. Non, tu ne rêves pas, même si tu clignes des yeux, cette vision ne change pas. Il tient bel et bien une arme entre ses doigts. Tu ne comprends pas ce qu’il dit, l’horreur ressentie est omniprésente pour que tu agisses calmement. Tes amies s’affolent et visiblement, l’effet de l’alcool ingurgité tout au long de la soirée s’est dissipé, vos esprits sont en alerte. Tu essaies alors de le raisonner enfin, si ta voix veut bien sortir. Toni qu'est ce que tu fais ! Baisses cette arme. Tu ne le connaissais pas si fébrile, si rancunier aussi. Pourtant, il a toujours su tes sentiments pour lui. Tu ne lui as pas menti, tu ne lui as jamais donné des faux espoirs ; la décision de ton père n’est pas la tienne. Tu n’as jamais accepté de l’épouser, tu pensais que c’était clair et pourtant, à présent tu comprends la futilité de tes pensées. Alors que tes prunelles sont coincées sur ce bout de métal, tu ressens une pression te tirer vers le bas. T’y succombes au moment même où une bruit strident résonne dans tes tympans. Le son est puissant, désagréable aussi, suivi par une douleur que tu ne comprends pas sa providence. Tu ne vois que le tapis blanc sous tes pieds, confectionné par la neige. Il n’est pas si immaculé, quelques traces rouge s’invitent contre ta volonté. Quinny tu saignes ! La voix de la rousse te ramène à la réalité et directement, tes iris se tournent vers la providence de ce point endolori. Ton épaule avait été touché. La balle n’a pas transpercé ta chair, elle l’a juste effleurée mais les conséquences sont là. Et merde. Oui c’est tout ce dont tu es capable de dire. Les filles s’affolent une deuxième fois, l’une crie au taré, l’autre annonce devoir appeler la police. Ce mot te pousse à secouer la tête négativement. Non je … Je veux juste rentrer. Tu poses ton regard sur Mercy. Tu espères qu’elle comprendra ce besoin de retrouver votre appartement. Le besoin de retrouver un semblant de calme et surtout le besoin de parler de tout ce qui s’est passé afin de trouver des solutions.

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