Ici, c'est dans une reproduction d'une salle de bain sanglante que vous vous retrouvez. Les deux mains menottées l'un à l'autre, vous découvrez un corps inerte au milieu de la pièce, un mannequin évidemment, mais ça, vous ne pouvez pas en être sûr tant que vous ne vous en approchez pas. Vous l'aurez compris, vous venez d’atterrir dans l'univers de Saw, et votre but sera de comprendre comme réussir à sortir d'ici, seul ou à deux... Votre partenaire sera-t-il votre allier ? Ou bien votre ennemie, la peur nous fait parfois faire de drôle de chose et prendre d'étrange décision...
Afin de pouvoir prétendre à sortir de cette pièce, il va vous falloir réaliser des petites actions, 3 actions par participants plus précisément. Les actions sont à choisir dans la liste qui suit, mais attention il y a tout de même une petite réglementation.
1. Vous ne pouvez réaliser qu'une seule action par réponse 2. Chaque action n'est utilisable qu'une seule fois par rp, ce qui signifie que si votre partenaire en a choisi une, vous ne pouvez prendre la même. 3. Si jamais vous avez déjà participé aux jeux dans un précédent rp, vous n'avez pas le droit de réutiliser les actions que vous avez déjà fait.
Comme vous le voyez, rien de bien compliqué, mais c'est important tout de même !
Une fois que vous avez réussi à réaliser vos 3 actions par participants, alors nous vous pouvez poster dans le sujet prévu à cet effet et ainsi demander la suite des événements.
Liste des actions réalisables
- Tu trouves une note ; la clé des menottes est bel et bien dans cette pièce. Tu décides d'aller la chercher sans compter sur votre partenaire qui ne désire en aucun cas s'aventurer plus loin, là où des ombres passent et des sons étranges vous font sursauter.
- Tu ne sais pas encore que le corps au centre de la pièce est un mannequin mais tu vois un papier sortir de sa poche et tu penses que cela peut vous servir pour la suite, tu essaies de t'en approche, mais tu ne cesse de laisser entendre toutes les insultes qui te passes par la tête pour évacuer la panique qui t’envahis.
- Reconnaissant l'univers de Saw, et sachant très bien ce qu'il se passe dans le film, tu décides de faire croire à ton partenaire qu'il n'y a aucun clé pour ouvrir vos menottes, que la seule façon de s'en défaire, c'est de vous couper les mains avec la scie (en plastique) que tu aperçois au loin et tu l’entraînes vers celle-ci.
- Pris de panique, tu te mets à secouer tes mains dans tous les sens comme pour te calmer, oubliant alors totalement que tu es menotté à quelqu'un, lui arrangeant alors les poignets par la même occasion.
- Tu ne fais pas attention aux gestes de la victime coincé avec toi, tu observes partout autour de toi et sans même le faire exprès, alors que cette personne cherche à aller dans un sens, tu te mets à bouger dans le sens inverse, vous retrouvant tous les deux coincés par vos bras.
- Comprenant qu'il faut bouger le cadavre pour trouver des indices, tu proposes à ton partenaire de t'aider, mais sans que tu saches ni comment ni pourquoi, vous voilà alors coincé avec le mannequin sur les bras, sans plus vraiment pouvoir bouger.
- Une musique d'ambiance tourne en boucle, et cela te fait péter un plomb. Tu te mets à insulter la musique, le jeu et même ton partenaire sans même t'en rendre compte.
- Un téléphone sonne, tu entraînes ton partenaire vers celui-ci, et tu l'obliges à se pencher pour te laisser décrocher. Un bruit strident s'échappe alors de l'appareil vous obligeant à porter vos mains sur vos oreilles, étant menotter l'un à l'autre, cela devient alors compliqué de ne pas finir en coup de boule.
- Le mannequin au milieu de la pièce se met à bouger, tu ne comprends ni comment ni pourquoi, mais tout ce que tu sais c'est que tu t'approches de lui pour lui donner de grand coup de pied, y mettant toutes tes forces... Ce que tu ne sais pas, c'est que c'est en réalité ta peur qui te fit halluciner.
Invité
Dim 28 Oct - 21:56
Il faut croire qu’Halloween n’est pas une fête pour toi Drystan, puisque chaque année tu sembles plus misérable que la précédente. L’an dernier tu as attendu Rory toute la soirée, Rory qui n’était jamais venu, et qui t’avait sorti une excuse bidon quelques jours plus tard. Il n’avait pas réalisé le mal qu’il te faisait en te posant un lapin, mais cette année c’est encore pire. Tu ne flirtes avec personne ces temps-ci, mais ton coeur est en miette, réduit à néant par celui à qui tu l’avais donné. Le pire dans tout ça c’est que tu aurais pu éviter cette rupture précoce, tu pourrais peut-être toujours être dans les bras de Drake, si deux ans auparavant tu n’avais pas été aussi stupide. Mais il est trop tard pour revenir en arrière à présent, tu ne peux que te souvenir de la peur dans ses yeux quand tu lui as révélé ton plus grand secret. Tu ne sais pas vraiment pourquoi tu es venu jusqu’ici ce soir, tu as simplement besoin de te vider l’esprit, de ne plus penser à rien. Oh tu sais le faire différemment, ces derniers temps tu as pu retrouver certaines mauvaises habitudes pour te faire planer Drystan, pour oublier tout ce qu’il se passe dans ta vie, mais ce soir tu veux quelque chose d’autre. Alors tu t’es laissé faire, mais maintenant que tes yeux s’habituent à la pénombre, tu regrettes un peu de t’être laissé aller à ce jeu. Tu es dans une salle de bain, sur le sol, des traces de sang s’étalent un peu partout. Tu ne peux pas bouger, pas totalement du moins, puisque l’une de tes mains est menottée. Ton regard passe de l’autre côté des menottes, pour découvrir un autre homme de l’autre côté, attaché à toi. « Salut. Tu t’appelles comment toi ? » Tu n’as pas forcément envie de te sociabiliser Drystan, tu étais assez heureux en t’apitoyant sur ton sort, mais puisque tu sembles t’être empêtré dans ce merdier, mieux vaut travailler ensemble. Tu n’avais pas compris que vous seriez en groupe, mais à présent il est impossible de faire demi-tour. Alors tu analyses, tu laisses ton regard voyager dans l’espace, mais lorsque tes yeux tombent sur un corps immobile au centre de la pièce, tu as un mouvement de recul. « Putain, t’as vu ça ? Tu… tu crois qu’il est… mort ? » Tu es un poète Drystan, un poète malade qui plus est, alors évidemment que l’idée de la mort est une chose qui te suit sans cesse. Être face à un cadavre cependant, c’est une chose bien différente, et tu sens doucement la panique s’insinuer en toi. Tu sens la menotte autour de ton poignet et c’est une sensation que tu n’apprécies pas vraiment. Frénétiquement, tu te mets à faire des gestes secs, à secouer ta main dans tous les sens, essayant de faire passer ta main dans la menotte, pour pouvoir partir d’ici, seul. Tu ne réalises pas que tu fais aussi bouger l’homme à tes côtés, que tu dois lui faire mal tout autant que tu te fais mal à toi-même. « Je veux partir, c’était pas une bonne idée ! »
Action 1:
- Pris de panique, tu te mets à secouer tes mains dans tous les sens comme pour te calmer, oubliant alors totalement que tu es menotté à quelqu'un, lui arrangeant alors les poignets par la même occasion.
J'ai posté : 4852 messages et j'ai : 88 dollars d'activité. Sinon, il paraît que : Chris Wood et pour finir je crédite : magma (vava)
Jayden Moore
Mar 30 Oct - 0:49
Pourquoi était-il là, déjà ? Pourquoi avait-il cru que participer à ce jeu, ou quoique ce fût, était une bonne idée ? En même temps, Julian était joueur et il aimait les défis. Néanmoins, il ne s’était absolument pas attendu à se retrouver dans une situation pareille. Il ne savait même pas comment il était arrivé là, mais toujours était-il que quand il reprit ses esprits, il se rendit compte qu’il se trouvait dans une pièce fermée, une pièce qui semblait tout droit sortie d’un film d’horreur qu’il avait, évidemment, vu. Et comme si ça ne suffisait pas, il était menotté à quelqu’un d’autre. Pas de doute possible, ça lui rappelait vraiment Saw. Quelqu’un leur avait-il tendu un piège ? Etaient-ils tombés entre les mains d’un psychopathe ? Ou bien tout ceci n’était-il qu’une mise en scène ? Pour l’heure, il n’en savait rien. D’ailleurs, il ne connaissait pas l’autre personne. Personne qui s’adressa à lui en lui demandant son nom. L’inconnu paraissait presque trop calme, mais ce n’était peut-être qu’une façade. « Julian. Et toi ? » Il fallait bien qu’il sache à qui il avait affaire s’ils devaient coopérer pour se sortir de là. Tout comme son compagnon d’infortune, Julian se mit à analyser la situation et découvrit le corps presque en même temps que lui. « A moins qu’il fasse une sieste, il ne m’a pas l’air très vivant… » Julian ou l’humour à deux balles, visant surtout à masquer son inquiétude face à la situation. « Si ça se trouve, c’est un zombie. Il va bientôt se réveiller et nous bouffer le cerveau. » Stop, Julian. Ce n’était vraiment pas le moment !
D’ailleurs, la situation se mit aussitôt à empirer lorsque l’autre homme se mit à gesticuler, visiblement paniqué, vu ses paroles. Julian grimaça légèrement car l’autre tirait sur ses poignets en même temps et ça faisait mal. « Calme-toi ! Ce n’est pas en paniquant qu’on réussira à sortir d’ici. » Il essayait de rester calme et rationnel, mais ce n’était pas si facile. Essayant de se dire que tout ceci n’était pas réel – chose qu’il espérait fortement – il analysa le corps un peu plus en détail. Ce n’était pas réel, ce n’était pas réel… « Y a quelque chose dans sa poche ! » Il avait repéré un bout de papier qui sortait de la poche du corps. Ça pouvait être un indice. Car il devait bien y avoir une clé quelque part qui leur permettrait de se libérer de ces satanées menottes. « Viens, il faut qu’on se rapproche ! » Mais au fur et à mesure qu’il approchait, le regard rivé sur ce qu’il pensait être un cadavre, il se sentit soudain envahi par une peur aussi soudaine qu’inexpliquée. Non, pas tout à fait inexpliquée. Après tout, il était enfermé il ne savait où, menotté à un inconnu et il y avait un cadavre au milieu de la pièce. Il y avait de quoi paniquer, non ? « Bordel de merde ! Fait chier ! Fait chier ! Je te jure que si tu bouges, je te tue une deuxième fois ! » Oui, il s’adressait bel et bien à cette forme immobile devant lui.
action 1:
Tu ne sais pas encore que le corps au centre de la pièce est un mannequin mais tu vois un papier sortir de sa poche et tu penses que cela peut vous servir pour la suite, tu essaies de t'en approche, mais tu ne cesse de laisser entendre toutes les insultes qui te passes par la tête pour évacuer la panique qui t’envahis.
Invité
Dim 4 Nov - 12:17
Sortir ce soir te semblait être une bonne idée Drystan, parce qu’il fallait que tu te changes les idées. Rester enfermé dans ta chambre de la résidence Beta n’allait rien arranger, et tu n’avais rien à perdre d’essayer de sortir de là, de casser ta routine pour rencontrer de nouvelles personnes. Là, on peut sans doute dire que tu as marqué en plein coeur, puisque la rencontre avec un inconnu se fait sans même que tu la cherches. Vous êtes menottés ensemble, et il ne faut pas être un génie pour deviner que si vous voulez sortir ensemble de cet endroit, il va falloir coopérer. « Drystan. » Se présenter, c’est sans doute la première chose à faire, pour être certain de pouvoir s’appeler par vos prénoms. Tu tentes de rester calme, mais lorsque tes yeux se posent sur une forme humaine et immobile, tu sens la panique monter rapidement en toi. Spontanément, tu engages la conversation avec Julian, mais ses paroles à lui n’arrivent absolument pas à te calmer. « Un zombie, t’es sérieux ? T’as d’autres trucs comme ça à dire, ou c’était le plus glauque que tu pouvais faire ? » Ta voix est sèche Drystan, parce que tu as peur. Au fond, tu n’es pas quelqu’un de superstitieux, tu ne crois pas qu’il y ait un Dieu qui veille sur vous, tu ne crois pas à l’existence des démons ou des créatures surnaturelles. Même le destin est une notion illogique pour toi. Néanmoins, tu restes quelqu’un qui lit énormément, tout ce que tu peux trouver pour te cultiver peut être intéressant, et à force de lire des choses, tu peux dire que tu en connais un paquet sur des possibilités surnaturelles. Ca ne te rassure pas, rien de tout ça, et tu laisses la panique s’emparer de toi. Tu bouges tes poignets dans tous les sens, bougeant par la même occasion ceux de Julian. Tu ne fais pas attention à cela, tout ce que tu veux, c’est te débarrasser de ces menottes pour sortir d’ici le plus rapidement possible. Il te rappelle à l’ordre cependant, il te dit d’arrêter et tu tentes de respirer, pour te calmer. Ca aurait pu fonctionner, s’il n’avait pas eu la brillante idée de se rapprocher du corps immobile au fond de la pièce. « Il me parle de zombie, et après il veut qu’on aille voir… » Malgré tes réticences, tu le suis tout de même, lentement. Tu le laisses passer devant, puisque après tout, c’était son idée d’aller voir ce qu’il avait dans sa poche. Julian lance des jurons, il s’énerve seul et tu ne dis rien, le laissant extérioriser sa panique tandis qu’une idée se forme dans ton esprit. « Il faut qu’on le bouge. » C’est une idée étrange Drystan, et tu as conscience que si c’est réellement un cadavre devant vous, il est sans doute illégal de le déplacer sans attendre des secours ou la police. « S’il y a des indices pour sortir d’ici, c’est logique que ce soit caché sous le cadavre, non ? Parce que personne n’oserait le toucher. » D’après toi, ça tient la route, mais après tout tu n’es qu’un poète, un homme de lettre, et tu n’as aucune idée de la marche à suivre dans une telle situation. « Aides-moi. » Tu te penches en avant, pliant les genoux pour pouvoir accéder un peu mieux au corps de la victime. Il faut dire qu’en ayant les deux mains menottées, ce n’est pas la meilleure solution pour faire quoi que ce soit. Pourtant tu fais de ton mieux pour l’atteindre, passer tes mains sous les épaules du cadavre et le soulever. Il est plus léger que ce à quoi tu t’attendais, mais étant un corps humain, c’est tout de même assez encombrant. Tu le tournes essayes d’avoir une meilleure prise, mais rapidement tu te rends compte que tu ne peux plus bouger. Le corps est entre tes bras, et ceux de Julian, reliés par ces menottes. « Ouais… peut-être que c’était pas la meilleure idée en fait. »
Action 2:
- Comprenant qu'il faut bouger le cadavre pour trouver des indices, tu proposes à ton partenaire de t'aider, mais sans que tu saches ni comment ni pourquoi, vous voilà alors coincé avec le mannequin sur les bras, sans plus vraiment pouvoir bouger.
J'ai posté : 4852 messages et j'ai : 88 dollars d'activité. Sinon, il paraît que : Chris Wood et pour finir je crédite : magma (vava)
Jayden Moore
Dim 25 Nov - 3:45
Ça devenait vraiment n’importe quoi. Ils étaient sans doute tous deux en train d’un peu péter un câble face à la situation. Néanmoins, malgré les insultes qu’il pouvait balancer, Julian tenta tant bien que mal de rester aussi calme que possible et de rationnaliser. Tout ceci avait été mis en scène pour les divertir, non ? Il avait du mal à croire qu’on ait vraiment osé les enfermer avec un vrai cadavre. Ayant repéré un papier dans la poche du présumé cadavre, Julian avait donc décidé d’entraîner son compagnon d’infortune vers le milieu de la pièce pour regarder ça de plus près. Ce n’était pas en restant dans leur coin qu’ils allaient réussir à se défaire de ces maudites menottes et à sortir de là. Mais alors qu’ils arrivaient à hauteur du corps, Drystan se mit à faire quelque chose de totalement ridicule et irréfléchi en essayant de soulever ce qui, finalement, s’avérait être un mannequin. Si c’était un vrai corps, ils s’en seraient rendus compte, non ? Or, ce que Julian tenait entre ses mains n’était pas humain. Et ça n’avait jamais été vivant. Ce n’était pas de la vraie peau et le machin était bien trop léger pour être un cadavre. Ça n’en restait pas moins glauque pour autant. Surtout qu’ils étaient un peu coincés à présent. A cause de Drystan. Sauf que Julian ne savait même pas comment l’autre s’y était pris pour se retrouver coincé de la sorte. « Déjà…c’est pas un vrai cadavre. » Il fallait bien trouver un point positif à la situation. Même si ça ne changeait rien au fait qu’ils soient toujours coincés comme des cons. « Sérieux, t’as foutu quoi ? Faut qu’on réussisse à reposer ce truc. » Plus facile à dire qu’à faire. Surtout qu’il y avait une musique d’ambiance très énervante depuis tout à l’heure. Si Julian n’y avait pas vraiment fait attention jusqu’à maintenant, à présent, ça commençait vraiment à lui taper sur le système. Au bout d’un moment, c’était juste trop. « BORDEL DE MUSIQUE ! LA FERME ! » Merde, venait-il vraiment de crier ? Ce n’était pourtant pas vraiment son genre. A croire que l’ambiance de ce truc commençait à lui faire vraiment péter un plomb. « Et toi, tu fais chier aussi ! Qu’est-ce qui t’a pris de vouloir soulever ce putain de mannequin de merde comme ça ? On est coincé maintenant ! Fait chier ! »
Oups. Là, il s’était clairement beaucoup trop emporté. Mais c’était plus fort que lui. Après tout, il était juste humain et il avait ses limites. Et cette musique…oui, tout était la faute de cette musique. Le jeune homme prit une profonde inspiration et tenta de se calmer. S’énerver ne servirait à rien du tout, sauf à compliquer encore la situation. « Désolé…cette musique me rend dingue. Je ne voulais pas te crier dessus… » Surtout qu’ils ne se connaissaient même pas. Bon, c’était un détail, mais tout de même. « Allez, on peut y arriver ! » Ne pas écouter la musique, ne pas y faire attention. Se concentrer sur le mannequin toujours coincé entre leurs bras.
HS: Pardon pour le temps de réponse ><
action 2:
Une musique d'ambiance tourne en boucle, et cela te fait péter un plomb. Tu te mets à insulter la musique, le jeu et même ton partenaire sans même t'en rendre compte.
Invité
Dim 6 Jan - 23:08
Il y a énormément de choses qui ne te plaisent pas dans cette situation Drystan, ça commence réellement à t’angoisser d’être enfermé ainsi avec un inconnu. Tu l’as voulu pourtant, personne ne t’a forcé à entrer dans ce jeu, mais finalement ce n’était peut-être pas une si bonne idée que ça. Julian semble jouer à te faire peur, mais finalement il veut aller vers le cadavre et tu fais ce qu’il te dit. Il devient évident que pour trouver des indices qui vous aideront à vous échapper, il faut bouger ce cadavre qui au centre de la pièce et, avec un courage soudainement retrouvé, tu t’empare du corps pour le déplacer. Il est bien plus léger que ce à quoi tu t’attendais, au moins tu peux avoir la certitude qu’il ne s’agit pas d’un vrai être humain. En quelques minutes, vous réussissez à le soulever totalement, mais tu réalises bien vite que vous êtes totalement coincés. Tu en sais pas comment c’est arrivé, tu as un de ses bras autour de ton cou, et d’après ce que tu peux voir, le jeune homme face à toi n’a pas beaucoup plus de liberté de mouvement à présent. « Et bien figure-toi que c’est la première fois que je déplace un cadavre, même si celui-ci est faux, donc j’improvise mec, je sais pas ce que j’ai fait. » Non, tu n’arrives pas à comprendre comment vous en êtes arrivés là, mais Julian a raison, il va falloir que vous arrivez à le reposer. Vous tentez de bouger pour vous en débarrasser, mais tu as la sensation que ça ne fait qu’empirer la situation. Tu ne pensais simplement pas que la scène pourrait devenir encore moins agréable, avant que l’autre homme se mette à hurler contre la musique. Ca y est, il est sans doute devenu fou. Certes tu n’es pas un grand fan de la musique d’ambiance non plus, elle te donne froid dans le dos inutilement, mais tu sais que ça fait partie du jeu, pour vous mettre encore plus la pression. Tu ne dis rien, mais c’est inutile puisque Julian commence à te hurler dessus sans que tu aies pu essayer de le calmer. « Wow, du calme ! Au moins j’essaie de faire un truc ! » Tu ne cries pas aussi fort que lui, mais tu essaies au moins de te défendre. Tout cela est censé être un jeu, mais quelque chose te dit que vous n’allez pas ressortir d’ici amusé. Julian prend une inspiration, se calme et s’excuse, et tu lui lances un léger sourire. « T’inquiète, c’est rien. » Tu comprends son énervement au fond, toi non plus tu n’es pas très paisible. Lorsqu’il te dit que vous allez y arriver, tu acquiesces doucement, cherchant un moyen de vous débarrasser du cadavre. « Bascule tes bras. A trois, envoies-les valser vers la droite, okay ? Enfin ma droite, pas la tienne. Ta gauche à toi. Comme ça on arrivera peut-être à le refaire tomber au sol. » Ce n’est pas un plan génial, loin de là, mais pour le moment c’est la seule chose à laquelle tu arrives à penser. Après avoir fait le décompte, tu essaies de faire tomber le mannequin et, étonnement, il se détache de vous, tombant mollement sur le sol. Ravi, tu t’écartes rapidement, lâchant un soupir de soulagement. Un soupir qui meurt avant d’avoir été totalement expulsé cependant, parce que du coin de l’oeil, tu pourrais jurer avoir vu le mannequin bouger. Ce n’est pas possible, tu le sais bien, et pourtant tu es sûr de toi. « Julian… il a bougé. » Ton teint est blafard alors que, lentement, tu t’approches de nouveau du corps inanimé. Avec toute la force dont tu es capable, tu envoies ton pied dans l’estomac du cadavre. Une fois, deux fois, trois fois, tu ne t’arrêtes plus. « Putain ! Arrête de bouger ! T’es pas vivant ! » Tu sais que ce n’est pas possible Drystan, tu n’es pas superstitieux, mais le fait que Julian ait parlé de zombies un peu plus tôt ne t’aide pas à te calmer.
Action 3:
- Le mannequin au milieu de la pièce se met à bouger, tu ne comprends ni comment ni pourquoi, mais tout ce que tu sais c'est que tu t'approches de lui pour lui donner de grand coup de pied, y mettant toutes tes forces... Ce que tu ne sais pas, c'est que c'est en réalité ta peur qui te fit halluciner.
H.S : Ne t'en fais pas, je suis désolée aussi d'avoir traîné