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Merci pour cette belle aventure ! Toutes les informations se trouvent Ici love2 du love sur vous [Films d'horreur] Hayden & Merle 4035343658
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[Films d'horreur] Hayden & Merle

GOOD MORNING AMERICA :: Trick or Treat
La Croupière
général
J'ai posté : 1315 messages et j'ai : 0 et pour finir je crédite : loudsilence

La Croupière
Sam 27 Oct - 18:17
Round 1 : Fight !
GOOD MORNING AMERICA
@Hayden J. Barrow & @Merle Le Quellec vous venez d'entrer dans votre salle, nous vous rappelons alors le contexte choisi :
Citation :
Ici, c'est dans une reproduction d'une salle de bain sanglante que vous vous retrouvez. Les deux mains menottées l'un à l'autre, vous découvrez un corps inerte au milieu de la pièce, un mannequin évidemment, mais ça, vous ne pouvez pas en être sûr tant que vous ne vous en approchez pas. Vous l'aurez compris, vous venez d’atterrir dans l'univers de Saw, et votre but sera de comprendre comme réussir à sortir d'ici, seul ou à deux... Votre partenaire sera-t-il votre allier ? Ou bien votre ennemie, la peur nous fait parfois faire de drôle de chose et prendre d'étrange décision...

Afin de pouvoir prétendre à sortir de cette pièce, il va vous falloir réaliser des petites actions, 3 actions par participants plus précisément. Les actions sont à choisir dans la liste qui suit, mais attention il y a tout de même une petite réglementation.
1. Vous ne pouvez réaliser qu'une seule action par réponse
2. Chaque action n'est utilisable qu'une seule fois par rp, ce qui signifie que si votre partenaire en a choisi une, vous ne pouvez prendre la même.
3. Si jamais vous avez déjà participé aux jeux dans un précédent rp, vous n'avez pas le droit de réutiliser les actions que vous avez déjà fait.
Comme vous le voyez, rien de bien compliqué, mais c'est important tout de même !

Une fois que vous avez réussi à réaliser vos 3 actions par participants, alors nous vous pouvez poster dans le sujet prévu à cet effet et ainsi demander la suite des événements.

Liste des actions réalisables

- Tu trouves une note ; la clé des menottes est bel et bien dans cette pièce. Tu décides d'aller la chercher sans compter sur votre partenaire qui ne désire en aucun cas s'aventurer plus loin, là où des ombres passent et des sons étranges vous font sursauter.

- Tu ne sais pas encore que le corps au centre de la pièce est un mannequin mais tu vois un papier sortir de sa poche et tu penses que cela peut vous servir pour la suite, tu essaies de t'en approche, mais tu ne cesse de laisser entendre toutes les insultes qui te passes par la tête pour évacuer la panique qui t’envahis.

- Reconnaissant l'univers de Saw, et sachant très bien ce qu'il se passe dans le film, tu décides de faire croire à ton partenaire qu'il n'y a aucun clé pour ouvrir vos menottes, que la seule façon de s'en défaire, c'est de vous couper les mains avec la scie (en plastique) que tu aperçois au loin et tu l’entraînes vers celle-ci.

- Pris de panique, tu te mets à secouer tes mains dans tous les sens comme pour te calmer, oubliant alors totalement que tu es menotté à quelqu'un, lui arrangeant alors les poignets par la même occasion.

- Tu ne fais pas attention aux gestes de la victime coincé avec toi, tu observes partout autour de toi et sans même le faire exprès, alors que cette personne cherche à aller dans un sens, tu te mets à bouger dans le sens inverse, vous retrouvant tous les deux coincés par vos bras.

- Comprenant qu'il faut bouger le cadavre pour trouver des indices, tu proposes à ton partenaire de t'aider, mais sans que tu saches ni comment ni pourquoi, vous voilà alors coincé avec le mannequin sur les bras, sans plus vraiment pouvoir bouger.

- Une musique d'ambiance tourne en boucle, et cela te fait péter un plomb. Tu te mets à insulter la musique, le jeu et même ton partenaire sans même t'en rendre compte.

- Un téléphone sonne, tu entraînes ton partenaire vers celui-ci, et tu l'obliges à se pencher pour te laisser décrocher. Un bruit strident s'échappe alors de l'appareil vous obligeant à porter vos mains sur vos oreilles, étant menotter l'un à l'autre, cela devient alors compliqué de ne pas finir en coup de boule.

- Le mannequin au milieu de la pièce se met à bouger, tu ne comprends ni comment ni pourquoi, mais tout ce que tu sais c'est que tu t'approches de lui pour lui donner de grand coup de pied, y mettant toutes tes forces... Ce que tu ne sais pas, c'est que c'est en réalité ta peur qui te fit halluciner.
Anonymous
Invité
Sam 27 Oct - 22:50

I am the one hiding 
under your bed
Merle & Hayden

Noir. Le noir le plus total et le plus absolu. Insondable, parfaitement opaque. Pas le moindre faisceau de lumière ne filtre au travers du mur ou du plafond, pour nous permettre de deviner des formes, des objets ou des personnes dans cette pièce étrange. Le silence pèse, lourd. Seules nos respirations haletantes se font entendre. Putain, c'est stressant leur truc. Bien plus que je ne l'aurais imaginé. Merle va me détester. Je le sais. Il lui faudra sans doute moins de quelques minutes pour s'énerver comme jamais. Je n'ai pas le temps d'imaginer d'autres hypothèses sur sa réaction à venir qu'un bruit étrange de tension électrique se fait entendre soudainement. Un vieux néon clignotant, qui diffuse une faible lumière bleutée, éclaire toute la pièce. Au même moment, le baffle fixé dans le coin supérieur droit de la salle se met à émettre une musique. Une musique similaire à celle que l'on peut entendre dans la salle d'attente de son dentiste ou de son médecin généraliste, quand on attend que commence le supplice. J'essaye de ne pas y faire trop attention, me concentrant plutôt sur les éléments qui constituent le décor. Mon regard balaye l'intégralité de la pièce, qui ressemble à une vieille salle de bain qui semble tout droit sortie des années quatre-vingt, couverte d'un carrelage du plus mauvais goût. Quelques meubles, disposés ici et là, pourraient nous laisser penser qu'il s'agit là d'une véritable salle de bain et non d'une simple mise en scène. Mes opales perçantes s'arrêtent sur une masse au milieu de la pièce. Un corps humain, parfaitement immobile. Même sa cage thoracique ne semble pas se soulever au rythme régulier d'une respiration. Je pense immédiatement qu'il s'agit d'un mannequin. Enfin, j'espère, en tout cas. Ensuite, je remarque seulement les traces de sang qui couvrent les murs et le sol de la salle. Gouttelettes, projections, flaques,... Tout laisse penser qu'un véritable massacre s'est déroulé ici. Une grande étendue de liquide d'un rouge sombre s'écoulant de sous le cadavre me conduit à croire qu'il s'agit de la victime.

Je commence à m'agiter alors que je me trouve bien trop inconfortablement installé sur le carrelage froid qui orne le sol de la pièce. Un cliquetis provenant d'en bas me contraint à baisser les yeux sur le bracelet métallique passé autour de mon poignet. Des menottes qui me rattachent à Merle. Ah ouai, c'est vrai qu'elle est là. Je l'avais presque oubliée au milieu de tout ce beau bordel. « Toi, tu commences pas à râler hein ! Je te vois déjà venir. Ça sert à rien de bougonner, ça nous fera pas sortir plus vite. » La pauvre rouquine qui n'a encore rien dit se fait déjà engueuler comme une malpropre. Un mauvais côté, mon impulsivité, qui fait son apparition dès que je suis un peu trop sous pression. Je détourne la tête pour reposer mes yeux sur le corps inerte, étendu et ensanglanté qui se trouve au milieu de la pièce. « J'espère qu'ils ont pas poussé le vice au point de buter quelqu'un pour un putain de jeu à la con, quand même. » marmonné-je dans ma barbe en foudroyant du regard ce baffle de merde qui diffuse toujours cette musique abominable. La mélodie est entêtante et redondante. Elle a le don de m'agacer comme jamais. « Par contre, cette putain de musique, ça va pas être possible... » Je grogne, peste, m'énerve tout seul. Je m'accroupis et me redresse, me mettant debout sur mes deux pieds en traînant Merle derrière moi sans la ménager. « Comment est-ce qu'on fait taire cette grognasse, bordel ?! » Je m'avance vers le coin de la pièce au sommet duquel est fixé le baffle, inaccessible, me narguant de sa hauteur. J'enjambe le cadavre au passage, sans même lui adresser un regard. En même temps, c'est pas un mannequin un peu glauque qui va me faire stresser, moi. J'en ai vu des pires ! « Mais quel est le connard qui a eu l'idée débile de foutre cette musique dans ce jeu pour guignoles, hein ?! Mange-merde, va ! » M'adressant au baffle comme si celui-ci pouvait transmettre mon message et me faire parvenir une réponse, j'agite mes bras dans tous les sens. Je me mets à tourner en rond, entraînant Merle avec moi avec brutalité, incapable de me calmer à cause de cette mélodie énervante au possible. Quand elle galère un peu trop à me suivre, mon emportement la cible, elle, parce qu'elle est le seul autre être humain présent sur lequel je peux passer mes nerfs. « Mais quelle gourde ! Casse-couilles ! Va manger tes morts, bordel ! » Puis je m'arrête d'un coup, poussant un long soupir en passant mes doigts sur la barbe qui orne ma mâchoire. Je fixe le mur face à moi, maculé de sang. Je me calme, essaye de respirer plus lentement et retrouve peu à peu mon sang-froid, comme par magie. Je pivote aussitôt sur mes talons pour faire face à Merle, à qui je daigne enfin m'adresser personnellement. « C'est bon, là. J'suis calmé. T'aurais pas une idée lumineuse, par hasard, toi ? »
(c) DΛNDELION


Action : Une musique d'ambiance tourne en boucle, et cela te fait péter un plomb. Tu te mets à insulter la musique, le jeu et même ton partenaire sans même t'en rendre compte.
Anonymous
Invité
Sam 27 Oct - 23:55

halloween ; trick or treat!

« ça va, tu te sens pas complètement lunatique, connard ? Tu m’en veux moins d’un coup, t’as réalisé que t’étais un parfait crétin ? Cet endroit est nul et tu paniques comme un enfant sérieux. Tu veux bien l’avis de ta gourde et casse-couilles de pote maintenant que t’as prouvé à quel point tu pouvais être inutile ? T’as prouvé ton virilisme, ça va mieux ? Petite merde, laisse moi faire maintenant. La musique tu te serais pas excité dessus si t’avais pas décidé sur un coup de tête qu’on vienne ici. Une idée de merde sérieux Hayden, franchement une idée de merde. » sont les propos qui viennent ponctuer son coup de pied dans le tibia du plus grand, suivi des deux autres, pour la forme, et qu’elle décompresse. C’est rare qu’il l’insulte comme ça, et elle ne compte pas le laisser passer, d’ailleurs. C’est lui qui a décidé de venir, grand benet va, toujours à vouloir la sortir dehors et se prouver qu’il n’a peur de rien, alors qu’ils auraient pu rester devant la télé à critiquer des vieux films pétés, comme d’hab. puis autant de sous claqués dans une activité qui leur fait aussi peur, c’est le pire jugement du monde, mais bon, ça c’est une habitude, du grand Barrow, sérieux, navrant. Elle continue de le fusiller du regard et elle en a une grande ride sur le visage avec l’habitude de le faire, ça court dans sa famille de toute façon, en tous cas même haute comme trois pommes elle l’a toujours eu d’après Hayden. C’est un duo bizarre, les deux, et à la manière de frère et sœur, s’ils s’engueulent, ce n’est jamais définitif, c’est justement qu’ils s’aiment trop, et avec des caractères bien différents. C’est à se demander ce qui aurait bien plus les lier, dans la cour de récré, si ce n’avait pas été leur exclusion qui les avaient contraints à constituer un groupe. Elle s’est laissée apprivoiser, ça lui a pris du temps, mais si le moineau n’a pas peur d’un seul être humain sur terre, c’est bien lui, et c’est la raison pour laquelle elle se permet autant de l’insulter, maintenant. Avec Peter, ç’aurait été une autre affaire, et elle ne veut même pas y penser. « Tu sais que j’ai peur de ces endroits, on nous menotte et tu fais le malin pendant ce temps, et maintenant tu tapes ta crise ? Trop tard, tu vas agir en adulte maintenant, je te préviens, parce que si dans cinq minutes je ne suis pas sortie de ce tombeau, je te tue ! » Elle ne cache rien de sa colère, et pour cause. C’est pas son truc, à Merle, au départ, d’être enfermée, encore moins menottée. Ça aussi elle en a des souvenirs qui ne lui plaisent pas, elle a donné pour le restant de ses jours côté vieux cliquetis, c’est pas pour que le tatoué la trimballe dans tous les sens comme s’il était flic, tout en l’insultant, ou alors elle lui fera la misère. Elle se calme enfin, doucement, inspire et expire avant d’observer la pièce. Rien à faire, on voit que dalle, il fait absolument noir, même pas une lumière de sécurité, ce bâtiment est grave pas aux normes, et les murs sont rouge et humides, d’ailleurs elle est sûre que ça a cette odeur le sang, sans en avoir vu beaucoup dans sa vie non plus. Elle met ses cheveux derrière ses oreilles pour y voir plus clair, ne prend aucun soin du grand haricot qui oppose un peu de résistance et donne un grand coup de bras pour avoir un peu de mou et l’empêcher d’avoir ce genre d’idée de résistance à l’avenir, et elle espère que c’est très clair parce qu’elle a une patience qui est très très fine et fragile, aujourd’hui, et qu’il va finir par se prendre un coup de coude si jamais il ne la laisse pas tranquille, vite.

« Y avait un truc là-bas que j’ai vu, tout à l’heure, pendant que t’étais en train de mugir. Au milieu de la pièce. Je vois pas super bien, donc je vais avancer, et toi tu vas avancer aussi et pas faire de chichis parce que je t’assomme et j’avance en te traînant, j’te préviens. » Elle a beau le menacer, avancer en menottes, tout seul ou à deux, c’est toujours aussi dur. Elle est sûr qu’il y a besoin de ses mains pour marcher, peut-être genre pour vers gouvernail, comme pour les écureuils dans l’arbre en face de chez elle, purée, qu’est-ce qu’elle aimerait bien être dans le Bronx plutôt que dans ce quartier de merde, Manhattan est nulle comme ville, pourquoi il y bosse sérieusement, Hayden. Pourquoi Manhattan, de tout New York. « Ah mais t’as buté dans un truc, nan ? Arrête de buter dans des trucs où je te jure, Barrow, espèce d’imbécile heureux, que la casse-couilles, elle t’émascule sans le moindre remords, t’as compris ? Tu m’énerves. Je suis sûre que tu fais ça pour avoir le dernier mot, genre le dernier pied. Arrête ça maintenant parce que je t’arrache la tête et je redessine les murs avec ton sang à toi. Compris ? » Elle sait pas ce qu’il lui prend, sérieux, c’est chaud à ce point, c’est rare qu’elle insulte à ce point Hayden, ça doit arriver genre, une fois par mois ? Grand maximum.

C’est un corps, là, par terre. C’est dégueulasse, et si c’est un faux, alors il est beaucoup trop bien fait. Elle distingue un haut, une chemise, un jean, purée on dirait un gars qui a claqué y a une heure et que personne n’est venu rechercher, c’est super glauque, puis le sang pue, y a pas à dire, c’est sûr que c’est du vrai sang tellement elle distingue l’odeur de la rouille, ou alors elle est complètement en train de l’inventer à partir de la situation, c’est fort probable aussi, ça. « Je vais me baisser pour voir un truc, Hayden. » dit-elle calmement, alors que l’autre ne s’exécute pas dans la seconde, et ça la fait péter un câble. « Bon, t’as décidé d’être complètement inefficace ou une fois que t’as fini de m’incendier t’es absolument inutile ? Je t’ai dit de te baisser, vieux navet, alors tu le fais dans la seconde parce que je vais avaler tes grands morts je te jure. Donc tu fais ce que je dis, imbécile, t’entends ? Je veux sortir, moi, t’as voulu faire le fier, c’est à chier, et le seul moyen qu’on le fasse c’est en résolvant cette criss d’énigme de merde. Alors tu vas te secouer tes puces et arrêter de te comporter comme un chien de la casse à vouloir flâner et râler, parce que je vais te faire l’enfer pendant des jours et cette sortie de merde sera le cadet de tes soucis. » C’est pas qu’elle ignore que Hayden peut se mettre dans une colère noire très facilement, elle le connaît très bien l’énergumène, elle jure qu’elle sait tout de lui et de ses emportements violents, c’est juste que là, dopée par l’adrénaline, elle n’en a rien à faire, il pourra répondre et menacer tout ce qu’il veut derrière, là, sur cet instant, elle s’en tape. Elle tire un grand coup sur la menotte, encore une fois, et distingue une note dans la poche arrière du jean, là, tout près de la flaque de sang, à se demander comment elle pourra lire ce qui est écrit dessus, pourvu qu’il y ait quelque chose. « Y a un truc dans la poche de son jean. » Elle redresse la tête vivement envers Hayden, puis la baisse aussitôt, concentrée. « Jvais aller voir. T’as intérêt à coopérer où je t’asperge tes vieux morts avec le sang par terre, t’entends ? » Elle pousse doucement le corps, criss, elle jure qu’il est encore un peu chaud, y a du sang partout, sur ses mains, sur son jean, bientôt sur ses joues alors qu’elle chasse quelques mèches rebelles, elle arrive cependant à la choper, pour arriver à ne rien lire du tout tellement c’est écrit petit, et les tâches de sang n’aident pas. « Rends-toi utile et lis-ça, ça compensera ton attitude un peu, j’arrive pas du tout à lire avec cet éclairage de merde. » Elle s’assoit complètement par terre, remuée, son jean est définitivement mort et elle baigne dans du sang qui pue, quelle journée de merde, c’est un génie Hayden, y a pas à dire.


( Pando )


actions:
Anonymous
Invité
Mar 30 Oct - 0:00

I am the one hiding 
under your bed
Merle & Hayden

Plusieurs coups de pied finement placés dans mes tibias ont le don de me remettre les idées en place. Je lâche un juron pour manifester ma contrariété. « Mon viri- quoi ? Putain, Merle, tu saoules, quand même ! T'es obligée de toujours utiliser des mots que j'comprends pas pour prouver que t'es la plus intelligente des deux, hein ? T'en fais pas, c'est plus un secret ! Tout le monde sait que ton clochard de meilleur pote est quasiment illettré ! » Tout ce que je retiens du soliloque que crache Merle avec la rage la plus dévorante, ce sont les mots qui ne font pas partie de mon maigre vocabulaire. Je bute dessus, comme un enfant qui apprendrait à lire, et qui s'énerve dès qu'il ne parvient pas à décoder le mot qui se trouve sous ses yeux, alors que son voisin y arrive très bien, lui. Je dois admettre que c'était pas franchement super cool de ma part de passer mes nerfs sur Merle, surtout qu'elle est tout à fait innocente dans cette histoire. La pauvre, je l'oblige à quitter le confort douillet de notre appartement pour la traîner dans cet endroit sordide, où se déroulent des jeux particulièrement glauques à l'occasion d'Halloween. T'inquiètes, ça sera drôle ! que j'lui avais assuré en fanfaronnant et au final, le premier à finir agacé par ce décor terrifiant, c'est moi. Je tente quand même de reprendre mes esprits, après avoir insulté tout ce qu'il était possible d'insulter dans cette pièce, soupirant bruyamment quand Merle me fait des remontrances du haut de son mètre vingt. « Ah ouai, mon moineau, tu vas me tuer ? Carrément ? Avec tes griffes de chaton, c'est ça ? » Un ricanement m'échappe mais la petite rousse rétorque aussitôt avec un coup de bras brutal, me faisant tanguer de toutes ses forces de petit oiseau fragile. Je grogne, mais je sais qu'il ne sert à rien de protester. Merle observe la pièce autour d'elle, avec un regard relativement insondable, mais au sein duquel je devine une pointe d'inquiétude. Cette ambiance et ce confinement ne doivent rien lui rappeler de très agréable. « T'es marrante, toi ! Si t'avances, j'aurais pas d'autres choix que de te suivre. Et arrête de me menacer, je vais perdre de ma crédibilité à force de me faire gronder par une croquette qui m'arrive même pas à l'épaule... » Pourtant, il n'y a personne pour assister au massacre de mon ego au beau milieu de cette pièce où nous ne sommes que tous les deux. Mais moi, j'en suis conscient, et c'est déjà bien assez ! 

« Tu m'émas- quoi ?! Nan mais je t'ai déjà expliqué que je connaissais pas par cœur tous les mots du dictionnaire contrairement à toi. T'as pas un synonyme ? Ou une définition pour mon petit cerveau sous-développé ? » Merle me traîne vers le corps - ou le mannequin, va savoir - qui jonche le sol pour mieux pouvoir l'observer. Je me demande ce qu'elle peut bien trouver d'intéressant dans cette contemplation mais j'ose même pas poser la question. Quand Merle a une idée en tête, elle l'a pas dans le cul ! « Hein ? » que j'réponds distraitement en soupirant quand la jeune femme commence à s'exciter comme si une guêpe venait de la piquer. « Ouai bah excuse-moi mais j'fais deux fois ta taille, j'te signale, alors il me faut deux fois plus de temps que toi pour me baisser, hein. Question de logique, pas besoin d'avoir quatorze années d'études derrière soi pour supposer ça ! » Cette fois, je m'exécute un peu plus rapidement pour permettre à la jeune femme de se pencher, histoire qu'elle fasse ce qu'elle veut avec son cadavre à la noix. Qu'est-ce qu'on s'emmerde ici ! « Mouai, t'inquiètes Sherlock, Watson est ultra opérationnel là. Bon, qu'est-ce que tu fous, là ? T'as trouvé un truc ou quoi ? » Merle remue un peu le corps qui fait des vieux bruits dégueulasses de fluides qui fuitent et qui suintent. Beurk ! Quand elle se redresse, elle me tend un bout de papier dégoulinant de sang, que j'suis censé déchiffrer. En soupirant, je saisis le mot entre mes doigts, à peine dégoûté par le liquide gluant qui s'écoule par gouttelettes. Je plisse les yeux, rapproche le morceau de papier pour parvenir à lire les trois petites lettres tracées au crayon. « Saw. » articulé-je finalement, passant une main ensanglantée dans ma barbe pour m'aider à réfléchir et rassembler mes idées. « Mais putain, c'est quoi ce bordel ?! » J'essaye de faire des liens, des rapprochements avec mes maigres connaissances, mais rien ne me vient à l'esprit. Jusqu'à ce que je repense au titre d'une série de films d'horreur assez célèbres pour leur côté ultra trash et gore, qui mettent souvent en scène de pauvres victimes captives d'un psychopathe qui doivent souvent se séparer de l'un de leur membre pour avoir la vie sauve. Comme le hasard fait bien les choses, mon regard se pose à ce moment-là sur une scie abandonnée dans un coin de la pièce, tout aussi ensanglantée que les murs et le sol. Je me retourne vers Merle, attrapant ses poignets pour la secouer comme un prunier. « Merde, moineau, je crois que je viens de comprendre ! » La mener en bateau comme ça, c'est presque aussi méchant que l'insulter, mais on s'amuse comme on peut dans une pièce au sein de laquelle on ne trouve aucune échappatoire. « T'as déjà vu les films d'horreur Saw ? Nan, évidemment, ça doit pas être ta tasse de thé, ce genre de trucs... Bref. Dans ces films, y a des gens qui s'font capturer par un psychopathe, et qui se retrouvent prisonniers dans une pièce comme celle-ci, le poignet ou la cheville enchaînés au mur. Pour s'en sortir, ils doivent se libérer en découpant le membre entravé... Sinon, ils meurent dans d'atroces souffrances ! » Prenant un air quelque peu dramatique, je pivote légèrement sur moi-même pour pointer du doigt la scie couverte de sang que j'ai repérée tout à l'heure. « Tu sais ce qu'il nous reste à faire... » affirmé-je avec un air très sérieux. Brutalement, j'entraîne la petite rousse avec moi vers l'objet tranchant. « Allez, viens, c'est évident qu'il y a pas de clef ! Vaut mieux pas perdre de temps et faire ça au plus vite. Tu verras, j'vais faire ça bien, tu sentiras presque rien. Puis j'ferai ça vite ! Tu sais, ce genre de trucs, c'est comme les pansements, quand tu les arraches. Ça picote sur le moment puis tu sens plus rien. Tu vas perdre tellement de sang que tu vas rapidement tombé inconsciente et la douleur, ce sera qu'une histoire ancienne ! »
(c) DΛNDELION


Action : Reconnaissant l'univers de Saw, et sachant très bien ce qu'il se passe dans le film, tu décides de faire croire à ton partenaire qu'il n'y a aucun clé pour ouvrir vos menottes, que la seule façon de s'en défaire, c'est de vous couper les mains avec la scie (en plastique) que tu aperçois au loin et tu l’entraînes vers celle-ci.
Anonymous
Invité
Mar 13 Nov - 1:02

halloween ; trick or treat!

Elle lève les yeux au ciel, quand le plus grand lui demande ce que veut bien signifier le terme qu’elle vient d’employer. Il ne lui fera aucun mal mais il y a une petite partie d’elle qui lui rappelle que les hommes deviennent un peu bizarre autour de tout ce qui touche à tout ça, et que peut-être qu’il n’a pas tant besoin de savoir que ça. Au moins ça lui permet de continuer de dire tout ce qu’elle souhaite, qu’il ne comprenne pas, elle n’irait pas jusqu’à dire qu’elle est fière de sa tactique, mais il la domine partout sauf à cet endroit précis. Et il sait très bien qu’il est plus intelligent sur tous les points, elle elle est bizarre, au mieux, toujours à s’intéresser aux concepts les plus obscurs et à ne pas savoir les choses les plus basiques, et il l’a dit son agent de probation, “l’intelligence, c’est la capacité d’adaptation”, alors ce n’est pas Hayden qui a toujours su tout faire le cerveau sous-développé, au contraire. Il brille de ressource et d’ingéniosité, c’est juste que personne n’a jamais su la voir, personne n’a jamais su l’estimer à sa juste valeur, et elle, elle s’en approche à peine aussi, surtout vu comme elle l’insulte.

Elle lui a tendu le papier, a espéré que lui comprenne quelque chose aux trois petites lettres griffonnées qu’elle a cru discerner dans le noir, le jean déjà baigné de sang. Dégueulasse, sincèrement, elle pense à la laverie et à l’explication qu’elle va devoir donner, déjà que tout le monde la regarde comme si elle égorgeait des chatons juste parce qu’elle parle aux écureuils… Lui les lit à haute voix, comme si ça allait rendre les mots plus compréhensibles, une vieille habitude de gens normaux pour garder un lien social qu’elle a encore du mal à comprendre, alors elle le regarde d’un air circonspect. Non, définitivement, ça n’a pas plus de sens quand il le dit, franchement pas. Il s’énerve toujours et franchement ça l’inquiète autant que ça la frustre, parce qu’il donne toujours l’air de savoir quoi faire, quoi dire, c’est de loin le plus débrouillard des deux, alors de le voir buter sur un bout de papier alors qu’ils sont menottés, ça ne la rassure vraiment pas. Et lui non plus ne semble pas l’être, à la boule dans sa gorge qu’elle sent apparaître. Il y a un truc qui ne va pas, et ça va plus loin qu’un égarement loin de la maison, mais elle se calme en voyant les traits de son visage s’éclairer d’un eurêka inespéré. Il a trouvé la solution, il va les ramener à la maison, ils sont tombés directement sur le bon papier, ils sont sauvés, suffisait d’aller fouiller dans la poche d’un homme mort, glauque, mais pas la mort non plus. De toute façon il fallait bien que ça se termine à un moment, il y avait bien d’autres personnes qui allaient vous remplacer, elle essaye d’être aussi rationnelle que possible, même si céder à la panique lui ressemble bien quand même. « Quoi, qu’est-ce que tu as vu? », elle s’empresse de demander, pour y mettre un terme le plus tôt possible. Elle a encore la voix un peu impérieuse, dans l’attente urgente d’une réponse parce qu’elle ne tolérerait pas l’affront qu’il se plante ou qu’il lui annonce une mauvaise piste dans l’absence, et quand il se relève elle a du mal à le suivre, parce qu’il le fait beaucoup trop vite, bien sûr. Il y a eu un moment où elle a essayé de trouver un moyen de ralentir la croissance de Hayden, quand elle a compris qu’il ne tarderait pas à la dépasser largement, il a toujours été immense mais sa puberté l’avait fait devenir plus grand qu’un arbre à ses yeux. « Franchement Hayden ça t’arrivera un jour de ralentir et de m’attendre où je peux me gratter? Tu me fais mal sérieux. » Elle a déjà beaucoup de mal avec les contacts un peu trop exigus, elle n’a pas besoin de se sentir transpirer contre la menotte plus que ça, et il a intérêt de le comprendre avant qu’elle décide de se laisser tomber mollement par terre - il y aussi qu’elle ne le fait pas parce qu’il pourrait la prendre en sac à patate sur une seule épaule et ne pas être du tout ennuyé, platane qu’il est, donc elle s’interdit de tenter pour ne pas en subir l’humiliation outre-mesure.

Il a l’air tout joyeux, beaucoup trop, ça la rend un peu jalouse, elle aurait bien aimé trouver la solution, jusqu’à ce qu’elle percute que ses mots n’ont rien à voir avec le sourire qu’il arbore, il a bien trouvé mais la solution ne lui plaît pas du tout. Pourtant c’était ce qui était marqué sur le papier, la scie n’est pas là pour rien, ça a du sens en soi, elle n’a juste pas envie d’en donner. Elle bloque un long moment, ça ne lui va pas du tout comme résolution, ce n’est pas pour de faux, c’est vraiment lui couper le bras et Hayden a l’air parfaitement décidé à le faire. Elle l’en sait capable, en soi, il a déjà cassé des nez de plein gré à l’école, mais une main ça demande beaucoup de courage, et elle n’a pas envie que ce soit la sienne. « T’as qu’à couper la tienne Hayden », qu’elle chuchote timidement, avant que çe ne l’atteigne ; il a un travail lui, pas elle, elle ne fait rien à la maison, sa main menottée aurait encore été utile si elle pouvait encore coder un site ou programmer un logiciel, mais elle ne fait plus rien de tout ça, elle est complètement inutile, alors que lui ramène suffisamment de sous pour qu’ils aient encore un toit sur leur tête. Il la secoue, et les larmes coulent assez rapidement, alors qu’il semble approcher la scie de sa main. « Stop! » qu’elle hurle, un piaillement gémissant plus que ce qu’elle aurait voulu, mais elle n’a pas l’étoffe des héros prêts à se sacrifier pour autrui et il faut qu’elle s’y fasse, elle n’est et ne sera jamais sauveuse de quoi que ce soit, même de son Hayden, elle est faite de la trempe des couards qui couinent au bout de deux jours de garde à vue, dès qu’on leur annonce les conditions de leur jugement. « Je veux pas me couper la main arrête. Je peux toujours me casser le pouce, j’ai une toute petite main, peut-être que ça ira? », trouve-t-elle à dire, en essayant de le plier contre sa main, toujours plus fort, avant de relâcher, elle n’arrive à rien. Elle pleure à chaudes larmes maintenant, ce n’est pas possible qu’elle perde sa main dans une attraction, c’est trop bête, elle l’aime bien et elle se voit difficilement vivre sans. Sa main blanche le devient encore plus, et même son vernis à ongles bleu pastel semble s’éclaircir, mais rien à faire, elle n’est toujours pas délivrée de la menotte. « Je suis désolée c’est coincé mais s’il te plaît me coupe pas la main, on peut toujours vivre comme ça c’est pas grave je te suivrai au travail je te dirai rien du tout », elle tente de marchander, sachant très bien que ce serait l’enfer et qu’il n’acceptera jamais, il lui a appris plein de règles d’intimité, ce n’est pas pour les briser d’un coup, elle s’en doute, mais elle serait vraiment insupportable si elle n’avait qu’une main elle suppose, alors ce ne serait pas beaucoup mieux. « Lâche ma main, je ne veux pas tomber inconsciente et perdre du sang Hayden. » Elle trépigne d’impatience sur place, il faut définitivement quelque chose pour la sauver, lui faire gagner du temps.

Et son salvateur ne tarde pas à se faire entendre, littéralement. Il y a un téléphone qui sonne, dans un coin de la pièce, un de ces vieux modèles qui ne semblent plus connectés au moindre réseau moderne, mais peut-être que ce sont les opérateurs qui ne souhaitent pas la voir perdre un membre, finalement, que le jeu est terminé, ils ont mis trop de temps et qu’ils pourront sortir dehors. « Ils appellent pour nous dire de pas nous couper la main... », elle sanglote, si Hayden lui en parle dans quelques jours elle jurerait que ce n’est jamais arrivé, qu’il a mauvaise mémoire, ou alors elle s’énerverait fort contre lui, mais pour le coup elle n’en mène pas large. « Il faut répondre », et c’est plus une question qu’autre chose, mais elle le tire déjà pour qu’il daigne avancer ver le téléphone, elle avançant le plus athlétiquement possible, enjambant le cadavre sans même daigner s’écarter, les chaussures dans elle ne veut plus savoir quelle substance, si ça se trouve il s’agit du sang d’autres amputés et Saw est réel, toutes les histoires d’horreurs attirent les pires pervers, pour peu qu’un connard ait les moyens… Elle arrache le combiné de son socle, le colle à son oreille avec application, déterminée. « Allo », elle annonce en plissant ses lèvres, avec toute la concentration du monde, « on veut sortir. » La réponse est un bruit assourdissant, strident qui lui pénètre droit dans le tympan, au point qu’elle en lâche le téléphone pour se couvrir l’oreille de sa main, l’autre suivant en réflexe malgré la force de son ami, le brusquant pas mal lui-même alors qu’elle se retrouve par effet boomerang cognée contre lui. Elle ne tarde pas à hurler encore plus fort que le combiné, avant de le saisir et d’avoir le réflexe de raccrocher, au bout de quelques trop longues secondes de réflexion. « Mais ils veulent pas que je me coupe la main quand même », elle pleure encore plus fort, commençant déjà à se masser le poignet concerné en prévision alors qu’il est toujours coincé par le bracelet. « C’est pas légal de me couper la main je veux pas », raisonne-t-elle dans un dernier effort, se rangeant d’un coup du côté de la loi et l’ordre, et c’est plutôt ironique pour le coup venant d’elle, parce qu’elle ne serait vraiment pas du genre à se déplacer porter une plainte un jour auprès de l’oppresseur, mais elle ne trouve pas les mots pour souligner à quel point c’est mesquin sans faire valoir un ressenti qui en soi ne vaut pas grand-chose.


( Pando )


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Invité
Mar 20 Nov - 14:52

I am the one hiding 
under your bed
Merle & Hayden

Je prends un malin plaisir à faire croire à Merle que notre seule chance de séparer nos poignets l'un de l'autre, c'est de scier l'une de nos mains - la sienne, de préférence. Petite vengeance pour tous les mots compliqués qu'elle a utilisé précédemment, alors qu'elle sait pertinement que je ne les comprends pas. C'est le lot dont on hérite quand on provient d'un milieu défavorisé, où personne ne nous enseigne qu'il faut être en mesure d'user des mots pour se faire bien voir et comprendre tout ce que les gens avec un gros diplôme essayent de nous faire avaler pour nous rendre encore plus pauvres. Au début, Merle tente de garder un peu de contenance, me suggérant de couper ma propre main plutôt que la sienne, mais je vois bien qu'elle entre peu à peu dans mon jeu, sans en discerner le second degré qui s'y cache. « Bah je vais pas couper ma propre main ! Ça va être compliqué pour le boulot après. Toi, t'as pas de travail alors ça changera pas grand chose à ta vie que t'aies qu'une main ou deux, pas vrai ? » lui demandé-je sur le ton le plus sérieux, m'enfonçant encore plus loin dans cette macabre simulation. Dans le même temps, je fais un pas de plus vers la scie rouillée qui trône sur ce meuble gluant et couvert de taches sombres. J'avance ma main vers l'objet tranchant et il n'en faut pas plus à Merle pour se mettre à paniquer. C'est à cet instant-là que je réalise qu'elle est véritablement convaincue que je vais lui couper la main. Je n'imaginais pas qu'elle réagirait aussi mal, au point de pousser des supplications déchirantes qui me fendent le cœur. Elle panique, se met à essayer de trouver des solutions presque aussi dégueulasses, me proposant de se casser le pouce pour tenter de faire glisser le bracelet le long de sa main frêle. J'hésite à lui avouer que je l'ai menée en bateau jusque là, pour l'embêter un peu, mais vu comment elle a réagi, mon aveu ne servirait qu'à attiser une colère nouvelle, que je n'ai pas envie de m'infliger. « C'est bon, Merle, calme-toi, j'vais pas te couper la main... Mais tu me promets de te bouger un peu pour te trouver un boulot hein ? Histoire que j'aie pas épargné ta main pour rien, quoi... » Au lieu de lui présenter mes excuses pour lui avoir fait une fausse frayeur et avoir fait couler ses larmes inutilement, je profite de cette crainte qui sommeille encore dans les tripes de la petite rousse pour m'en servir contre elle, et lui rappeler qu'elle doit absolument chercher un boulot, et que ça devient urgent.

C'est à ce moment-là qu'une sonnerie inattendue retentit dans la pièce et attire notre attention. Nous tournons la tête en même temps vers la source du bruit, pour constater que c'est un téléphone qui sonne furieusement sur son socle. Merle y voit forcément la clef de notre salut, et se précipite vers celui-ci en sanglotant, me tirant derrière elle pour m'obliger à la suivre. « Mais non 'faut pas répondre, c'est sûrement un piège ! Moi, j'te l'dis, j'en suis sûr, y a une couille dans la pâté. Ça peut pas être aussi simple... » Je proteste, tente de tirer sur le bracelet métallique qui nous relie encore pour la traîner dans la direction opposée de celle du téléphone mais Merle n'en fait qu'à sa tête. En tendant le bras, elle parvient à décrocher le combiné et s'adresse presque naïvement à son interlocuteur, comme si celui-ci allait accéder à sa requête. Je me demande bien ce que le type à l'autre bout du fil doit bien lui raconter. Des trucs pour nous embrouiller, sans doute, et nous faire poireauter encore plus longtemps dans cet endroit sordide. Puis, un bruit aigu et strident se fait entendre, résonnant à travers toute la pièce et nous brisant les tympans. Merle se met alors à s’époumoner, hurlant de toutes ses forces jusqu'à couvrir le bruit assourdissant. « Putain Merle ! » m'écrié-je pour tenter de la raisonner, quand elle parvient enfin à saisir à nouveau le combiné pour le reposer sur son socle et mettre fin à ce supplice auditif. Quand elle retrouve un peu ses esprits, elle parvient à articuler une phrase cohérente, encore accrochée à cette mauvaise blague que je ne lui ai faite, et dont elle ne démord pas. « Merle, personne va te couper la main, d'accord ? Alors calme-toi, ça sert à rien de... » Mon attention est soudainement attirée par un mouvement flou sur le sol. Je tourne doucement la tête vers la seule chose qui serait en mesure de bouger : le faux cadavre. « Paniquer... » ajouté-je pour terminer ma phrase, les yeux écarquillés et rivés vers cette masse sombre qui s'agite doucement, comme animée de soubresauts. « Qu'est-ce que c'est que ce bordel..? » soupiré-je entre mes dents serrées, les mâchoires crispées par l'angoisse, qui devient soudainement réelle. Je m'approche doucement du corps, craignant qu'il se relève tout à coup. J'entraîne Merle avec moi, la guidant jusqu'au cadavre, dont les vêtements se soulèvent un peu, comme si des dizaines d'asticots grouillaient sous ceux-ci. Pris de panique, je fous un grand coup de pied dans le mannequin, qui se retourne soudainement, roulant sur le dos, pour dévoiler son visage figé et inanimé, le visage d'une marionnette qui n'a plus rien de vivant. Est-ce que je commence à perdre la tête ?
(c) DΛNDELION


Action : Le mannequin au milieu de la pièce se met à bouger, tu ne comprends ni comment ni pourquoi, mais tout ce que tu sais c'est que tu t'approches de lui pour lui donner de grand coup de pied, y mettant toutes tes forces... Ce que tu ne sais pas, c'est que c'est en réalité ta peur qui te fit halluciner.
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[Films d'horreur] Hayden & Merle
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