« A toutes les unités, on nous signale du mouvement... » Elle n’écoute déjà plus vraiment et soupire, allume la sirène de sa voiture banalisé avant de répondre à l’appel. Elle n’est pas très loin, elle doit aller voir par elle-même ce qui se passe. Elle n’aime pas ce genre d’appel, loin de là même mais ça fait parti du travail, il faut faire avec. Elle va vite, trop peut-être mais c’est ainsi qu’elle doit faire. Elle n’était vraiment qu’à deux pâtés de maisons des lieux de l’intervention et la voilà déjà garée. Rien ne semble anormal, rien ne semble poser problème mais tout ça, ce ne sont que des apparences, elle le sait depuis le temps. Quand tout paraît normal, rien ne l’est finalement, c’est ce que son métier lui a appris, encore plus dans ce monde dans lequel elle vit. Parfois, elle a cette impression que la police ne sert plus à rien, n’aura jamais plus le même impact sur le monde depuis qu’il y a tous ces super-héros et justicier qui traînent dans les rues, prêt à sauver le monde coûte que coûte. Elle ouvre la portière, sort de la voiture et met ses lunettes de soleil sur son nez. Quand on la voit comme ça, en civile en plus de ça, on pourrait presque croire qu’elle n’est qu’une touriste qui se trouve au mauvais endroit, sans doutes au mauvais moment. Ou peut-être à une nana sortit tout droit d’une série télévisée qui ne sait pas exactement ce qu’elle doit faire à part observer. Elle ne voit rien en tout cas, quelques passants tout au plus, rien de bien alarmant. Mais ça, c’est ce qu’elle espère sans doutes car bien rapidement, elle sent la terre trembler, elle sent que quelque chose ne va pas et ça ne lui plaît pas beaucoup. Elle s’accroche à la portière de sa voiture avant de venir la claquer quand les secousses se calment, juste assez pour qu’elle arrive à tenir debout par elle-même. Main à la ceinture, sur son arme, elle ne sait pas à quoi ça servira, elle ne sait pas si ça sera utile non plus, elle ne voit rien du tout pour le moment. Nouvelle secousse, elle n’est plus à côté de sa voiture, obligée de s’agenouiller pour être certaine de ne pas tomber. « Putain mais c’est quoi ce bordel encore. » Oui encore, si ce genre de choses n’arrivent pas un minimum de trois par semaine, c’est que quelque chose ne va pas. Ca semble être une des règles. « Ne restez pas là ! » Elle hurle aux passants qui commencent à s’affoler pour certain, à chercher, comme elle, la source de ces secousses. Mauvaises idées mais les gens ont pas l’instinct de survit pour la plupart. Pas de réaction à sa radio non plus, elle se sent seule, elle est seule, sans savoir ce qu’elle peut, doit faire dans ce genre de circonstances.

Une nouvelle secousse agita les rues de New York. Voilà qui devenait de plus en plus régulier, et ainsi de plus en plus inquiétant pour les habitant de la grosse pomme.
Personnes ne savait de quoi est-ce qu'il pouvait s'agir. Que ça soit les forces de police, le FBI, ou même les Avengers. Personnes n'avaient encore réussi à comprendre ce qu'il se passait depuis plusieurs semaines déjà.
Les secousses étaient de nouveau présentes, et après un débrief, mon équipe et moi-même nous retrouvions à la pourchasse de l'inconnu.
Et si nous étions en proie à une espèce invisible ? Un genre d'être supérieur ? N'aurait-il pas déjà essayer de nuire à la ville, plutôt que de se contenter de vulgaires secousses ?

En arrivant sur les lieux, je repère rapidement la voiture de la patrouille de police, et non loin, une jeune femme peinant à se tenir droite. Je profite du calme pour venir près d'elle.
- Vous allez bien ? Demandais-je en l'aidant à se redressée. Lorsqu'elle relève la tête, je reconnais la jeune femme, l'ayant souvent croisé lorsque nous étions sur des affaires qui relevé de l'ordre de l'impossible.
Je me tourne vers les Avengers, tout semble bien calme, presque tout calme. Je vois soudainement une voiture voler, et ça ce que je sache, nous n'en sommes pas encore là. Il y a les voitures roulant à l'éthanol, au gaz, les électriques, mais pas encore les volantes.
- ATTENTION !! Je crie à l'assemblée avant que la voiture ne s'écrase dans un vacarme assourdissant. Entre temps, j'ai forcé la rouquine à se baisser, et nous ai protégé à l'aide de mon bouclier.