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(ailis) FB. in another place, in another time.

GOOD MORNING AMERICA :: Flashback & Flashforward
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Anonymous
Invité
Lun 20 Avr - 23:24



I am bound to you with a tie that we cannot break with a night that we can't replace. I'm lost but found with you, in a bed that we'll never make. It's a feeling we always chase.
crédit/ tumblr, bastille@ailis mackenzie  

Il a le sourire au lèvre Miles, à l'idée de cette soirée. Un nouveau bar, de nouvelles têtes, il devrait trouver facilement de la compagnie pour la nuit, peut-être jusqu'au matin. Depuis deux ans, il se perd dans les bras d'un tas de filles, quelques heures, quelques semaines, il a reprit son jeu habituel, sa versatilité maladive. Il passe ses nuits dehors, ivre, plein de passion et de fougue.. Il a des tas d'amis, il réussi assez bien ses études de commerce qu'il déteste, excelle en littérature. C'est d'ailleurs la raison de sa présence entre ces murs zébrés de fissures mais habités de l'âme des vrais artistes... Un bar d'artiste où les jeudis déclament de mauvais poètes et quelques bons. Mais pas ce soir, ce soir, un lâché prise total s'est installé pour la Saint-Patrick. Un jour parfait pour signer son contrat de "nègre". Le premier. Il attend tellement de cette opportunité un peu bancale, un peu frauduleuse... Mais, après tout, elle ressemble à son existence entière cette offre. De toute façon, il y est déjà jusqu'au cou dans le politiquement incorrecte et la magouille à la limite du légal. Alors il sourit, aux anges. Peut-être ne finira-t-il ses jours pas dans ce garage qu'il adore autant qu'il l'exècre. De loin, il suit l'équipe d'édition, un peu trop "hipster" à son goût, un peu trop cliché. Comme si lui, avec sa gueule farouche et ténébreuse n'était pas lui-même un cliché risible des artistes qui s'estiment beaucoup. Trop... Il commande une bière, pour commencer doucement, se laisse entraîner vers une table. A la traîne, pour rester dans son rôle d'homme un peu marginal. C'est là que leurs regards se croisent. Et ça fait un mal de dingue, comme à chaque fois qu'il a osé poser les yeux sur elle depuis deux ans. Mais ce soir, ils sont loin de Columbia ou de leur fraternité, personne pour les épier, personne pour prendre les paris sur une éventuelle réconciliation ou sur la possibilité d'un meurtre. Il hésite. Longtemps. Une hésitation qui en dit long. Le risque que les choses dérapent à nouveau lui semble soudain moindre que le manque d'elle, de son rire, de sa présence. Depuis leur séparation, il s'est comme amputé d'un membre, amputé du coeur. Pour l'utilité qu'il en avait, elle peut bien le garder... Mais leurs esprits si complémentaires s’appellent. Il se mord l'intérieur de la joue jusqu'au sang, tâchant de repousser l'envie. Mais il finit par y céder. Après tout, Ailis est sa plus féroce addiction, deux ans de sobriété lui font honneur. Pas vrai ? La décision prise, il va droit sur elle, refoulant les souvenirs de cette nuit où il a mis un terme à leur histoire. Pour la protéger elle, pour se protéger lui. Parce qu'il brise tout ce qui est important pour lui. Il engloutit son verre. "Salut. Tu es bien la seule personne que je connaisse qui risquait d'entrer ici..." Lui revienne en pagaille les fêlures de cette nuit-là, la douleur, la brutalité de ses mots... Mais cette intuition viscérale, la même, qu'il ne pouvait plus continuer sans risquer de la blesser, de l'achever pour de bon, après l'avoir déjà abîmée d'un milliard de façon.

La scène est tellement nette dans son esprit. Il se revoit assis dans un coin de la chambre, les cernes creusés par trop de nuit cauchemardesque. Il la regarde dormir, s'agiter doucement, aux rives de l'éveil. Elle est belle, divinement belle. Ils se comprennent, parfois sans mot. Mais par moment, Miles se demande s'il ne l'a pas peut à peu tissée à l'image qu'il désirait, détruisant peu à peu chacune de ses limites, chacun de ses tabous. Mais au fond, il sait, que la chair ne ment pas, cette électricité en eux est purement physique, inéluctable. Mais pas moins intense que leur complémentarité d'esprit, leur amour des vieux bouquins à l'odeur de poussière... C'est pour toutes ces raisons qu'il se débat, pour lui avouer ce matin que tout est fini. La veille, il a posé les yeux sur une autre. Une Delta... La pilule est difficile à avaler, encore plus que cette maudite gueule de bois à laquelle il est pourtant habitué. Cette nuit, le cauchemar est revenu, encore. Malgré ses efforts pour l'enfouir enfin. Alors il sait ce qui lui reste à faire. Pour de bon. Mais pas encore... Elle est si belle quand elle dort. Si innocente... Mais elle ouvre doucement les yeux, paupières papillonnantes et.

Ses iris le captive, comme jadis, comme toujours. Son coeur de pierre tressaille mais tient bon. Mais le mal est fait. Il ne comprend pas pourquoi ce soir, il baisse les bras, perd la bataille constante qu'il mène pour rester loin d'elle.      
Ailis Mackenzie
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J'ai posté : 200 messages et j'ai : 199 dollars d'activité. Sinon, il paraît que : Sophie Skelton et pour finir je crédite : magma (avatar) confusion (gifs) & rogers (signature).

Ailis Mackenzie
Ven 24 Avr - 18:19
Le calme avant la tempête. C'était ainsi que l'écossaise voyait sa soirée du jeudi, dans un bar plus artistique que fêtard. Le seul bar d'ailleurs duquel elle rentrait de ses soirées en se souvenant du moindre détail de celle ci. Le seul endroit où elle se sentait une adulte, une artiste, où elle pouvait être la passionnée de lettres qu'elle était à cent pour cent. Nul doute qu'elle avait remarqué que ce soir, précisément, la présence d'une personne particulière pour elle changeait la donne de la soirée. Elle lui lançait des regards, invisible, cachée au fond de la pièce derrière un tas de personnes plus hautaines que passionnées. Ces mêmes regards qu'elle s'évertuait à lui jeter depuis qu'il avait pris la décision de l'évincer de sa vie, ceux ci même qui ne l'avaient jamais fait craqués en deux ans de temps. Deux ans. Deux ans étaient passés et il fallait que le silence se rompe ce soir, parce qu'en une fraction de seconde tout finit par basculer. Qu'elle s'était approchée du bar pour chercher un nouveau verre n'avait rien de surprenant. Ce qui l'était fut le regard insistant que Miles finit par lui rendre. Les pas qu'il finit par faire pour s'approcher d'elle. Son sang ne fit qu'un tour lorsqu'elle se rendit compte qu'il venait bien vers elle. Bizarrement, Ailis était au fond ravie de voir que c'était lui qui avait fait le premier pas, qu'il était venu vers elle. Son ego mal placé l'avait empêché de le faire à de nombreuses reprises, même si l'envie n'en manquait pas. Elle n'avait jamais pu se résoudre à aller lui parler, tant son changement de comportement envers elle avait été brutal ; tant elle avait souffert d'avoir été abandonnée, pour la énième fois dans sa vie. Puis, elle se disait sans cesse que s'il avait réagit ainsi, c'était qu'elle ne comptait pas pour lui - pas autant qu'il ne comptait à ses yeux. Qu'elle avait dû faire une erreur qui l'avait fait fuir. Alors elle avait abandonné l'idée de se revoir proche du jeune homme, qui s'amusait inlassablement à la torturer en vivant sa vie juste sous ses yeux. Qu'aurait-elle pu faire d'autre que de l'imiter ? Elle s'était donc contentée de reproduire ce qu'il lui avait appris. Luxure, drogues... s'amuser, ne pas se prendre la tête étaient devenus ses mantras. Elle était bien loin la petite fille de bonne famille ; la petite écossaise à genoux devant son lit pour sa prière du soir. S'il l'empêchait d'être à ses côtés, Miles ne pouvait pas lui enlever les joies qu'il lui avait fait découvrir. A l'intérieur, elle souriait de voir qu'il avait ressenti à cet instant précis le besoin et l'envie de venir lui parler. Ce besoin brûlant, elle, il ne l'avait jamais quittée, et elle avait dû s'efforcer d'aller à l'encontre de ses sentiments pour continuer à résister. Ce n'était pas son genre de supplier quelqu'un pour avoir son attention : hors de question de se mettre à genou devant lui. Et après tout ce temps passé à ruminer, elle se méfiait de lui à présent. Que pouvait-il bien vouloir d'elle ce soir ? Sans lui attribuer des idées mal placées, le connaissant, Ailis ne pouvait que se douter qu'il puisse avoir des intentions cachées. Elle restait donc impartiale, inaccessible ; attendant de voir ce qu'il cherchait à venir lui parler après tant de temps minutieusement passé à tout faire pour l'éviter. Et toi tu dois être la seule personne de ce bar à qui je ne pensais pas adresser la parole ce soir. Un semblant de cruauté dans sa voix, douce tentative de vengeance pour cet instant où il l'a brisée sans prévenir. 
Ce moment où, en se réveillant, elle ne s'attendait pas à la tournure que sa journée allait prendre. Encore une nuit passée dans les bras de celui qu'elle aimait, dans un état pitoyable certes - comme à leur habitude - mais le sourire aux lèvres. Ailis nageait littéralement le bonheur depuis que son chemin avait croisé celui de Miles. Il lui avait ouvert les yeux, lui avait permis d'oublier un peu les horreurs de son passé. Elle avait l'impression que de jours en jours, sa capacité à profiter de la vie s’amplifiait au détriment des cauchemars qui hantaient ses nuits, des souvenirs qu'elle rêvait d'effacer. Ses paupières s'ouvraient doucement, ses mains cherchant la présence de son aimé à ses côtés. Introuvable, elle finit par s'extirper des draps en s'étirant, l'esprit encore embrumé, se dirigeant vers lui qui s'était installé à l'autre bout de la pièce. Miles ? Qu'est-ce que tu fais, viens te recoucher. S'approchant de lui, elle étendait ses bras en voulant les passer autour de son torse, de l'enlacer.
Son verre entre les mains, elle en avalait une gorgée avant d'oser poser ses yeux sur Miles ; de croiser son regard, intense comme il l'a toujours été. Elle en aurait presque oublié le mal qu'elle avait vécu, Ailis. Elle aurait presque craqué, l'aurait laissé faire ce qu'il pouvait bien vouloir d'elle ; mais elle tenait bon. Ça y est, on a fini de faire semblant de ne pas se connaître ?
Anonymous
Invité
Mer 29 Avr - 12:23
Ce serait un mensonge de dire qu'au fil de ses deux longues années, il n'a pas remarqué les regards que Ailis lui lançait. Parfois désespérée quand l'alcool envahissait ses veines, parfois pleine de rage sourde, les yeux assassins. Il se souvient vaguement d'un soir, quelques semaines après leur rupture, elle, en revanche, doit avoir un trou noir total de cet instant. Il avait failli craquer cette nuit-là, devant ses provocations irrésistibles puis ses larmes. Même sa colère lui avait vrillé les tripes. Cette nuit-là, il était parti juste avant l'erreur fatale, une main dans son jeans et les lèvres dans son cou. Juste avant de déraper. C'est à cette seconde qu'il avait pris la décision de l'ignorer totalement, de ne même plus lui accorder un regard, malgré l'envie déchirante de le faire. Il avait tout fait pour qu'elle le déteste, étalant devant elle chacun de ses travers, faisant comme si elle n'avait jamais rien représenté pour lui, elle qui lui était plus chère et essentielle que nulle autre. Alors, après tout ce qu'il avait fait pendant ces six cent cinquante jours, Miles n'était pas étonné de la voir sortir son plus beau masque hostile et cette voix cassante qu'il avait si souvent entendue s'adresser à d'autres que lui. Il ne put réprimer un sourire. Il adorait ce caractère chez elle, même dirigé contre lui. Il aimait chaque parcelle d'elle, de son esprit vif et de son corps dont il connaissait chaque détail. Il laissa glisser son regard sur elle, lentement, conscient de se torturer lui-même. Jamais il ne devait reprendre goût à cette peau-là, mais peut-être avait-il le droit d'effleurer sa route de la sienne. "Pourtant, je ne pense pas avoir la moindre concurrence décente ici." Il effleura son épaule du bout des doigts en se penchant vers le bar pour attraper une seconde bière, un sourire arrogant traversa son visage. De toute façon, il n'avait jamais trouvé aucun homme digne d'Ailis, même pas lui.

Elle n'était pas dupe, malgré toutes les substances ingérées la veille, son absence à ses côtés était inhabituelle. Elle se redressa et lui ressenti comme un déchirement dans sa poitrine. L'heure était venue. Il ne put s'empêcher de la détailler, incrustant dans son esprit la courbe de sa nuque, la perfection de sa poitrine à peine dissimulée par les draps tout comme l'esquisse de sa cuisse. Mais le pire n'était pas de renoncer à tout ça... Le pire était de tirer un trait sur leur conversation littéraire sur l'oreiller, à leur joute verbale politique dans le métro et à leur complicité moqueuse à la nuit tombée. Il serra la mâchoire, ne répondant pas tout de suite à ses mots, effrayé par son approche. Si il la laissait faire, il ne trouvera jamais la force de faire ce qui devait être fait. Il la repoussa, l'empêchant de le toucher de l'enlacer. La douleur lui explosa le coeur mais il refoula son besoin compulsif de la serrer contre lui, de repousser l'échéance. Il était allé trop loin, beaucoup trop loin déjà, et attendre ne rendrait les choses que plus déchirantes. Et s'il la prenait une dernière fois contre lui ? Rien que quelques minutes.. La tentation tambourinait dans sa boite crânienne, l'addiction brouillait ses pensées. Mais il avait pris sa décision. Aussi horrible soit elle. Miles recula d'un pas. Il devait trancher dans le vif ce lien, avant qu'elle ne l'aime -pour lui c'était déjà trop tard-, avant qu'il ne la trahisse -la machine était déjà en marche-, avant qu'ils ne se blessent -parce que pour lui, il n'y avait pas d'autre option-. "Faut qu'on arrête tout 'Lis"

Mais aujourd'hui, Miles, il ne pouvait plus se contenter de "rien", se contenter de leur absence de relation. Il voulait quelque chose ce soir, rien qu'un peu de ce qu'ils avaient été. Il voulait qu'elle le critique ouvertement sur un texte, qu'elle le contredise dans son analyse de MacBeth, qu'elle lui rie au nez quand il tenterait une déclamation chaotique de poèmes. En fait, il voudrait même se saouler avec elle, rouler un joint, danser contre son corps, vivre sans fin... Il a besoin d'elle dans sa vie. Juste un tout petit peu d'elle. Il se sent prêt à contrôler ses pulsions, à éviter de retomber dans leur symbiose totale et destructrice. De toute façon, il n'a pas vraiment d'autre choix... "Je ne pense pas avoir la chance de te connaitre pourtant... Miles.", dit-il en proposant le bord de son verre pour trinquer, feintant de se présenter pour la première fois. D'un regard, il la supplie presque d'entrer dans son jeu. Miles Cordero n'a pourtant jamais supplier personne.    
Ailis Mackenzie
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Ailis Mackenzie
Jeu 7 Mai - 23:20
Il n'était plus question de faire marche arrière maintenant que le dialogue était officiellement renoué. Bien qu'elle ne se l'expliquait pas, Ailis était toujours bien trop attachée à son ex, et l'avoir rien que pour elle ne serait-ce qu'un instant, même après deux ans, était précieux à ses yeux. Un frisson vint parcourir chaque parcelle de son corps au contact de ses doigts venus effleurer le bout de son épaule. A l'époque, elle aurait pris ce geste comme une provocation, comme un appel à la luxure - comme tout ce qui pouvait venir de lui en réalité - et ce simple fait lui fit remonter des pensées qu'elle n'avait plus le droit d'avoir envers Miles. Elle leva alors les yeux au ciel, faussement exaspérée de sa remarque qui reflétait un ego faussement surdimensionné. Son jeu d'actrice froide et intouchable lui permettait de rester concentrer, de ne pas faiblir alors même que l'objet de ses désirs enfouis était juste là, à portée de mains. En réalité, elle avait envie de rire, de sautiller de joie comme une enfant, de le prendre dans ses bras en criant qu'il lui avait manqué. C'était fou de voir à quel point un simple échange de banalités pouvait lui faire de l'effet à la jeune femme, tellement avait-elle attendu ce moment au fond d'elle. Le manque d'humilité, c'est pas vraiment ce qui me fait craquer chez un homme. Finit-elle par lâcher de son air le plus sérieux possible. Dur pour elle de le rester pourtant depuis que leur échange avait dépassé les deux phrases - leur record depuis leur séparation, d'après ses souvenirs.
Bien que l'absence de Miles à ses côtés aurait dû lui mettre la puce à l'oreille, elle ne s'était doutée de rien Ailis en ouvrant ses yeux, détendue. Rien ne laissait présager que son copain ne la quitte, pas même qu'il y ait des problème entre eux. Elle avait eu le sentiment réconfortant qu'à deux ils étaient forts, qu'ils dominaient ce monde perdu. Pour une fois, l'écossaise se sentait complètement en confiance auprès d'un homme, son talon d'Achille pourtant alors même que toute jeune, son père l'avait trahie. Impossible que celui qui lui avait ouvert les yeux sur la vie qu'elle pouvait mener, qui l'avait libérée de ses pensées moyenâgeuses, ne le fasse à son tour. Il était le seul à lui avoir ouvert son cœur. C'est du moins ce qu'elle crût jusqu'à ce moment où elle le vit s'éloigner d'elle, reculer alors qu'elle voulait le prendre tendrement contre elle. Et alors que ce simple geste lui suffit à avoir l'impression que le sol s'écroulait sous ses pieds, il finit par l'achever en prenant la parole, forçant Ailis à réveiller son esprit encore embrumé. Rassures moi, t'as juste pris quelque chose qui est pas passé, uhm ? Dis pas des conneries comme ça. Elle ne pouvait y croire, il ne pouvait pas faire ça. Pas maintenant, pas ici, pas sans raison. Elle devait avoir mal entendu, mal compris. Allez Miles, s'il te plaît reviens te coucher. dit-elle de sa voix la plus douce, essayant d'attraper le jeune homme par le bras, de le tirer vers elle.
Irréel, voilà le seul mot qui pouvait décrire cette situation. A cause du destin qui ne cessait de réunir ces deux âmes perdues ; à cause de la raison qui avait poussé le brun ce soir là, précisément, à venir briser le silence qui les séparait depuis de nombreux mois maintenant. Rien ne semblait logique, rien ne l'avait d'ailleurs jamais semblé dans leur relation. Leur rencontre ; si banale et pourtant fortuite tant ils étaient opposés l'un à l'autre. La passion qui les unissait ; incontrôlable, brûlante, aussi délectable que douloureuse. Leur séparation ; soudaine, violente et incompréhensible. Et même ce soir, alors qu'il cherchait une fois de plus à jouer avec Ailis - ou à se jouer d'elle, elle ne put s'empêcher de rentrer dans son jeu. Malgré la méfiance la curiosité l'emportait. La haine ne pouvait rien face à cette attirance. Ses lippes souriantes, elle finit par trinquer avec lui, son regard ancré dans le sien. Enchantée Miles. Je m'appelle Ailis. Je dois avouer que t'as pas trop le physique des garçons qui fréquentent ce bar... serais-tu perdu ? Ce soir elle le tenait. Il était là, juste devant elle, le regard lui suppliant d'entrer dans ce jeu. Comme s'ils étaient hors du temps, comme si rien n'avait jamais existé. Alors peu importe ses intentions, il fallait qu'elle en profite. Il était hors de question qu'elle ne sorte de ce bar sans avoir des réponses aux questions qui lui tournaient dans la tête depuis bien trop longtemps.
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