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I blamed it on the world like it owes me | ft. Aleksej

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Solveig T. Lazzari
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Solveig T. Lazzari
Sam 30 Mai - 17:46
I blamed it on the world like it owes me | ft. Aleksej Pftv

~ Samedi 30 mai 2020 ~

Dire que la semaine a été pénible est un doux euphémisme au vu des quelques jours que je viens de traverser. Lundi soir, après que William soit reparti, je ne sais plus ce que j’ai fait. C’est le black out total pour moi ce qui n’est pas exactement pour me rassurer. Je n’aime pas quand je me retrouve dans cet état-là. Cela m’arrive rarement mais ça m’arrive quand même. Le lendemain matin, je me suis réveillée sur le canapé, Maroon à mes côtés. C’est malheureusement tout ce dont je me souviens. On dira que mon cerveau a fait une sorte de reboot complet pour me permettre de fonctionner correctement les quatre jours suivants.
Je n’ai pas pris une minute pour moi. J’ai enchaîné les heures de travail, puis suis allée dans la salle de sport de mon immeuble qui nous est de nouveau disponible. Je crois que la gueulante poussée par les habitants a suffit aux propriétaires pour ne pas oublier que nous payions tous une charge supplémentaire pour cette salle. Des créneaux horaires ont été instaurés et nous les respectons. Je n’ai pas croisé un voisin de la semaine et pourtant, j’ai pu faire toutes mes séances de sport sans problème.

La semaine a été tellement chargée que je n’ai pas vu Aleksej au cours de celle-ci. Même les SMS n’ont pas fait partie intégrante de mes journées ce qui, arrivée à aujourd’hui me fait réaliser que tout a été très vite en quatre jours. Je ne sais même pas comment s’est passée sa semaine aux côtés du Procureur de l’Etat. J’imagine qu’il a dû passer de très grosses journées aussi, voire pire que les miennes.

C’est en buvant mon café ce matin que j’ai enfin osé envoyer un SMS au Danois dans l’espoir de recevoir une réponse. Mon SMS a été court : « Hej! Tu as quelque chose de prévu ce soir ? ». Je ne savais pas trop quoi dire après une semaine de silence de ma part comme de la sienne. Et puis, j’ai attendu.

Quand il m’a finalement répondu, je me suis sentie soulagée de voir qu’il ne m’en voulait pas. Du moins, pas au point de ne pas me répondre. Cela peut paraître exagéré mais je préfèrais m’assurer que je ne partais pas en terrain hostile si jamais je devais aller chez lui ce soir. Quoiqu’il puisse aussi venir chez moi. A vrai dire, cela m’arrangeait même, du coup, je le lui ai proposé.

Sur les coups de 19h, je débouche une bouteille de vin rouge acheté le matin même chez le caviste de mon quartier. J’ai un petit penchant pour l’alcool depuis quelques jours et malheureusement, ce soir ne dérogera pas à la règle. Je vais faire attention mais pas aujourd’hui, pas encore. Je suis fatiguée et anxieuse, ça m’aide à me détendre.

Simplement vêtue, je porte un chemisier blanc ample et un denim bleu clair avec des trous aux genoux. Loin de moi l’envie de me donner un air « branché », j’aime juste beaucoup cette tenue. Avec un peu de chance, Aleksej l’aimera aussi mais malheureusement pour lui, même s’il venait à ne pas l’aider, cela ne changerait pas grand-chose.  
Aleksej Jaime Svendsen
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Aleksej Jaime Svendsen
Sam 30 Mai - 20:35


~ Samedi 30 mai 2020 ~

Aleksej avait passé une nuit très courte. Comme toutes les autres nuits de la semaine. Depuis lundi, depuis qu’il avait eu ce dossier entre les mains, il ne pouvait plus s’autoriser le moindre répit. Ce cas occupait toutes ses pensées. Ou presque. Ses journées passaient à une vitesse fulgurante. Entre les allés-retours du bureau du procureur au NYPD, il ne se s’autorisait que quelques maigres pauses pour grignoter quelque chose ou répondre à des appels urgents. Pourtant il avait bien eu l’intention d’appeler Solveig, de lui envoyer un message. Mais trop occupé, il oubliait et quand il s’en rendait compte, l’heure de la nuit était déjà bien avancée.

Chaque soir en rentrant chez lui, il pensait à elle. Au moment précis où il ouvrait la porte sur son appartement silencieux. Au moment où il finissait par se coucher dans son lit devenu trop grand tout à coup. Il n’avait pas eu de nouvelles non plus. Mais peut-être que c’était normal ? Peut-être que c’était sa manière à elle de ralentir un peu la cadence. Heureusement pour lui, il n’avait pas eu beaucoup de temps pour y réfléchir ni se poser trop de question. Son travail lui prenait tout son temps et toute son énergie.

Sans parler de l’énergie qu’il devait fournir pour mettre de côté tout le ressentiment qui l’envahissait quand il se trouvait à côté de William O’Connor. Quotidiennement. Il avait envie de lui jeter tout ce qu’il pourrait se mettre sous la main. Cette situation était pénible mais il avait un job à faire. Et le dossier sur lequel on les avait assigné ne laissait aucune place à la chamaillerie ni aux conflits personnels. L’enjeu était bien trop important et il espérait que le lieutenant réaliserait assez tôt qu’ils étaient dans le même camp. Ni l’un ni l’autre ne pourrait se pardonner de vivre en sachant qu’ils n’ont pas fait tout ce qui était en leur pouvoir pour arrêter ce type.

Il était déjà dans son bureau depuis une bonne heure quand il reçu le message de Solveig. Il se laissa tomber dans son fauteuil en soupirant. On était déjà samedi et rien que d’avoir des nouvelles d’elle allégeait déjà un peu son esprit. Il devrait retourner au NYPD aujourd’hui mais cette semaine s’arrêterait là. En tant que procureur adjoint, il n’y avait de toute façon rien qu’il puisse faire de plus pendant le reste du week-end. Un certain nombre de flics continueraient probablement à aller sur le terrain pour enquêter. Il savait que ce serait le cas de William, mais ça ce n’était pas son job. Il fallait reconnaître à chacun ses compétences. Les policiers récoltaient les indices et les preuves, lui construisait le dossier et se chargeait des procédures.

En tant que procureur adjoint, il disposait d’un certain nombre d’avantages et de privilèges dont il n’aimait généralement pas usé mais quand il avait vu l’heure sur sa montre, il avait décidé qu’une fois n’était pas coutume. C’était donc l’un des chauffeurs du bureau qu’il l’avait déposé devant l’appartement de Solveig après 19h. Il n’avait pas d’affaire en dehors de son porte-documents en cuir. Vestige d’un autre temps. I

l lui servait à l’époque où il était déjà au bureau du procureur, en qualité d’assistant. Un premier vrai job. Il s’agissait d’un cadeau de fête des pères que Rebecka avait choisit elle-même. En entrant chez Svenssen&Associate, Charles lui avait offert quelque chose de plus onéreux et bien qu’il était très attaché à cette serviette, il avait commencé à utiliser la nouvelle pour ne pas offenser son ami. Aleksej l’avait récupéré à Montauk, la semaine précédente.

Il arriva devant la porte de la jeune femme, tendit la main vers la sonnette avant de se reprendre. Il sorti son téléphone de la poche de sa veste de costume et activa le mode silencieux. Il avait besoin d’un peu de temps, de retrouver cette bulle dans laquelle ils se laissaient aller tous les deux. Juste pour quelques heures. Il appuya finalement et patienta devant l’entrée.
Solveig T. Lazzari
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Solveig T. Lazzari
Sam 30 Mai - 20:56
Je viens de déclencher une playlist « Relaxing Jazz Music » qui devrait donner un petit côté cocooning à cette soirée. Quelque chose me dit que cela nous fera du bien à Aleksej comme à moi. On sonne à la porte, je sais que c’est lui. J’ai, pendant une demie seconde, un doute quant à l’identité de la personne derrière ma porte d’entrée. Je crois que je garde encore les stigmates de l’incident du fameux dimanche soir. Cette crainte ne dure pas et j’ouvre la porte, découvrant un homme particulièrement bien vêtu mais aux traits extrêmement tirés. Il a l’air absolument épuisé.

- Salut, dis-je avec un petit sourire au coin des lèvres. « Entre, je t’en prie. »

Je lui laisse la place pour passer le pas de ma porte avant de refermer celle-ci derrière l’homme. Je l’observe ôter ses chaussures et déposer son porte-documents sur le meuble de l’entrée. Pendant ce temps, j’en profite pour aller lui servir un verre de vin qu’il semble avoir bien mérité. J’ai conscience que cela ne veut strictement rien dire mais Aleksej ne refusera probablement pas l’offrande.

- Tu as l’air épuisé, dis-je, sans réaliser que nous ne nous sommes pas encore embrassés.

Je veux d’abord lui laisser le temps de se mettre à l’aise. De faire comme chez lui.
Cette seule pensée me surprend car cela ne me ressemble pas. Moi qui aime tout particulièrement mon indépendance, tout le monde sait que je n’aime pas beaucoup partager mon nid douillet. Et pourtant, je suis celle qui a proposé au Danois de venir chez moi ce soir et non l’inverse. Il semblerait donc que des choses soient en train de changer dans ma manière de penser. Seul le temps saura me dire si c’est une bonne ou une mauvaise chose.

Une fois que j’ai remis son verre à Aleksej, je lui souris tendrement et m’approche de lui avant de me mettre sur la pointe des pieds et l’embrasse brièvement sur les lèvres, juste pour voir ce que cela peut donner. Va-t-il me reprocher mon silence de cette semaine ?  
Aleksej Jaime Svendsen
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Aleksej Jaime Svendsen
Sam 30 Mai - 22:41
À l’instant où la porte s’ouvre et qu’il l’aperçoit enfin, son corps se détend. Toute la tension qu’il avait accumulée pendant la semaine commence à s’estomper peu à peu. Il lui sourit tendrement avant d’entrer dans l’appartement de la jeune femme. C’était probablement une bonne idée de venir chez elle. Chez lui, son bureau s’était transformé en un espèce de cabinet de curiosité plutôt macabre et il ne souhaitait pas qu’elle tombe là dessus.

« Hey… »

Aleksej retira ses chaussures avec lassitude. Il n’avait jamais demandé à la jeune femme si elle souhaitait qu’il le fasse. Cela faisait partie de ses habitudes. Une d’une certaine manière, sans oser vraiment le penser, c’était un peu comme de rentrer à la maison. Il retira doucement sa veste alors que Maroon venait déjà se fourrer dans ses pattes.

« Eh là…. Doucement pépère… moi aussi je suis content de te voir… »

Il se pencha pour caressa affectueusement l’animal avant de se dirigea vers la cuisine. Il s’accouda sur le plan de travail en la regardant leur servir un verre. À sa remarque, il ne put qu’acquiescer en levant les sourcils. C’était peu de le dire. Un nouveau sourire se dessina sur ses lèvres alors qu’elle venait l’embrasser furtivement. Il avait pris son verre et passé sa main libre dans le dos de la jeune femme. Il but une gorgée avant de reposer son verre pour pouvoir l’attirer vers lui. Il la regardait malicieusement, la taquinerie pendu aux lèvres.

« Si tu crois que je vais me contenter de ça alors que je n’ai pas eu de tes nouvelles pendant une semaine… »

Il saisit son menton et leva délicatement son visage vers lui pour pouvoir l’embrasser plus longuement. Pour prendre son temps et savourer cet instant. Après tout, c’est vrai qu’il ne l’avait pas vu pendant presque une semaine et il n’avait pas l’habitude de ça. Il plongea ensuite son visage dans le creux de son cou, là où c’était doux et tiède. Il avait besoin de cette pause de réconfort et d’affection.

« Merci de m’avoir invité… »

Il le pensait vraiment. Bien sûr il aurait fini par l’appeler, il n’aurait pas continué à travailler comme ça indéfiniment. Mais il était content qu’elle ait pris l’initiative. Il savait qu’elle voulait suivre un certain rythme, c’était plus simple si c’était elle qui mettait les règles en place. Il n’aurait qu’à les suivre.
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Solveig T. Lazzari
Sam 30 Mai - 22:56
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- Je t’en prie, dis-je simplement alors que je me sens terriblement coupable de ne pas l’avoir contacté plus tôt dans la semaine. Je réalise que je l’ai plus ou moins mis de côté parce que j’ai eu un problème et que j’ai eu du mal à me soustraire à ce problème. Ce n’est pas juste envers Aleksej.

D’un autre côté, je me dis que le fait que nous ayons été en mesure de passer encore plusieurs jours loin de l’autre sans se donner de nouvelles est plutôt rassurant. Cela veut dire que nous prenons la mesure et que nous ne sommes pas en train de nous précipiter dans quelque chose qui nous dépasse totalement. Je crois que c’est là ma plus grande crainte dans toute cette histoire. Bien que je sois maintenant persuadée qu’Aleksej ne me sert pas de relation mouchoir, je ne veux cependant pas prendre le risque d’aller trop vite en besogne et de finir par me lasser d’une trop grande attention que l’homme pourrait m’apporter.  

- Si je te demande comment s’est passée ta première semaine, tu auras envie d’en parler ou tu préfères qu’on discute d’autre chose ? J’ai une ou deux flèches à mon arc pour ce soir.

Aussi stupide que cela puisse paraître, j’ai envie de lui parler du rêve que j’ai fait au cours de la semaine. Ce rêve le concerne, alors, autant envisager la possibilité de le lui évoquer.
Nous étions quelque part au bord de la mer, un endroit froid. Je ne suis pas capable d’identifier cet endroit plus que cela malheureusement mais je sais que je m’y sentais bien, que je m’y sentais particulièrement apaisée. Aleksej était là, à mes côtés, et nous regardions au loin, à l’horizon. Je ne suis plus en mesure de me souvenir de tous les détails mais je me rappelle qu’il m’a fait sourire. C’est l’un des rares matins où, en me réveillant, je me suis sentie apaisée. Oui, c’est vraiment le mot qui décrit le mieux ce que j’ai ressenti ce matin-là.
Aleksej Jaime Svendsen
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Aleksej Jaime Svendsen
Sam 30 Mai - 23:36
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Aleksej avait entendu sa question mais il n’y répondit pas tout de suite. Il profita encore quelques instants de cette chaleur, de son odeur. Quelques secondes de répit. Il releva ensuite la tête, l’air contrit. Il mordilla sa lèvre en soupirant. Une partie de lui avait envie de tout lui raconter, de se délester d’un poids. Cette partie là avait une entière confiance en elle, en sa capacité d’écoute aussi. Mais ce n’était pas la question. Et sur ce point là, c’était sa raison qui lui dictait quoi faire.

« Même si j’en avais envie, je ne pourrais pas… je n’ai pas le droit de le faire. »

En tant qu’avocat, Aleksej avait toujours été soumis aux règles du silence professionnel. Mais c’était une notion toute relative. La loi disait simplement que rien de ce qu’on disait à son avocat ne pouvait être retenu contre nous. Pas tout à fait qu’il ne pouvait pas en parler. Seulement sur ce cas, il ne s’agissait pas d’une simple histoire de procédure. Il était crucial pour l’enquête que la police contrôle la divulgation des informations au public. Aucun communiqué n’avait encore été fait. Cela viendrait évidemment, mais il valait mieux que ça vienne de la police et du bureau du procureur que de n’importe quel journal à scandale.

« Mais il y a quelque chose dont je dois te parler… et ensuite je serais ravie que tu prennes le relais…»

Il venait à peine d’arriver. S’il n’avait pas été l’homme qu’il était, il aurait simplement omis d’y faire allusion, remis à plus tard, trouvé n’importe quel excuse pour retarder ce moment. Parce qu’il ne savait pas où cette conversation les mènerait et qu’il ne voulait pas gâcher cette première soirée en une semaine. Sa bouffée d’air. Son moment de quiétude. Pourtant il n’avait pas le choix.

« Je n’ai pas envie de pourrir l’ambiance mais je t’ai toujours dit que je serais honnête avec toi… j’ai été assigné à un dossier en collaboration avec le NYPD… et le lieutenant en charge de l’affaire est William O’Connor… je pensais qu’il fallait que je te le dise. »

Ça ne changeait pas grand chose pour Aleksej. Outre rendre ses journées plus pénibles. Mais il était concentré sur ce qu’il avait à faire et essayait d’éviter toute pente glissante. C’était un équilibre précaire certes, mais pour le moment il avait tenu. Ça ne changeait rien non plus à leur relation mais c’était peut-être une information qu’elle voudrait qu’il partage avec elle. Ou plutôt, le genre d’information qu’elle n’aimerait pas qu’il garde pour lui. Et il était bien décidé à parler de tout avec elle. Autant arracher le sparadrap d’un coup sec que de faire durer la peine indéfiniment. Avec un peu de chance, cette discussion s’arrêterait là et il pourrait continuer leur soirée tranquillement.
Solveig T. Lazzari
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Solveig T. Lazzari
Dim 31 Mai - 10:10
Vous savez, dans les films il y a toujours ce moment où l’un des deux dit « je dois te dire quelque chose » et nous, en tant que spectateur omniscient nous savons déjà ce qui va être dit et commençons à angoisser dû au fait que nous nous attendons au pire vis-à-vis de la réaction que l’autre aura. Et puis, il y a le spectateur externe qui découvre les choses au fur et à mesure, qui encaisse les chocs et les coups, comme les personnages.
Là, je suis tellement externe que je suis à deux doigts de me dédoubler. Qu’a-t-il à m’annoncer qui puisse être si important un samedi soir ? Je sais que lui demander comment s’est passée sa première semaine en tant qu’adjoint du Procureur n’était pas pas la chose la plus relaxante à faire mais je ne m’attendais certainement pas à ce qu’Aleksej prenne une posture soudainement si sérieuse.
Quand il lâche enfin l’information, j’entends presque mon cœur et mon cerveau crier ALERTE ! ALERTE ! Si quelqu’un doutait encore de l’état catastrophique de mon karma, je pense que ce qui vient de m’être dit mettra tout le monde d’accord sur le sujet. Je ne peux pas croire que j’ai fait autant de mauvaises choses dans des vies passées, ce n’est pas possible.

- Je dois admettre que je ne l’avais pas vu venir, celle-ci, dis-je finalement en essayant de ne pas montrer mon désarroi.

Au vu de la thématique, je me permets une gorgée de vin rouge avant de me concentrer sur ce qui vient de m’être dit. Si William et Aleksej sont dorénavant amenés à travailler ensemble, cela signifie-t-il que le Danois sait que l’Irlandais est venu lundi soir ? Sait-il ce qu’il s’est passé ? Du moins, a-t-il eu la version de William ? Mon cerveau file à cent à l’heure, ce qui n’est jamais une bonne chose avec moi.

- Comment ça se passe ? demandé-je un peu bêtement alors que ce n’est pas cela qui m’intéresse.  
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Aleksej Jaime Svendsen
Dim 31 Mai - 11:14
Aleksej entrevoit une ombre passer sur le visage de la jeune femme. Elle tentait de feindre une certaine indifférence et elle y parvenait plutôt bien, si ce n’est qu’il commençait à la connaître. Si son visage restait relativement stoïque, ses yeux parlaient pour elle. Il ne s’était pas attendu à autre chose. Ils avaient clos le sujet « O’Connor » plutôt rapidement, mais ce qui était arrivé le soir où il s’était pointé inopinément à sa porte était encore relativement frais. Il ne se faisait pas d’illusions. Quand elle lui demanda comme ça se passait, le danois perdit son regard dans le vide, à la recherche de la meilleure façon de décrire la situation. Une moue contrariée s’afficha sur son visage.

« Ça se passe… pour le moment. »


C’était l’une des préoccupation du quarantenaire. Réellement. Les deux hommes marchaient sur un fil ténu. Il aurait bien aimé pouvoir dire qu’il était au-dessus de tout ça, qu’il avait assez de professionnalisme pour faire la part des choses. Jusqu’à présent, c’était plus ou moins vrai. Mais chaque regard, chaque parole que lui adressait l’irlandais le courrouçaient. La violence n’était pas dans ses gènes mais ses membres le démangeaient en permanence. Il avait assez de raison pour savoir que cela ne réglait rien, une petite voix sans sa tête lui disait qu’au moins ça le soulagerait quelques instants. Il n’y avait pas cédé évidemment mais la tentation se faisait plus forte jour après jour.

C’était peut-être la difficulté de cette enquête qui les retenait. Le ressentiment qu’il avait pour O’Connor faisait pâle figure face aux photos du médecin légiste ou aux traces de sang trouvées sur les scènes de crimes qu’on l’avait emmené inspecter. Alors il se plongeait plus profondément encore dans le dossier. S’attachait à emmagasiner le moindre détail sur tous les juges de circonscriptions touchées, leur staff. Revoyait chaque procédure un peu similaire, chaque erreurs commises pour qu’elle ne deviennent pas les leurs.

À la moindre piste, la moindre requête, il était prêt à enregistrer une injonction. Il savait en permanence qui était la personne à joindre. Il avait également détailler et étudié les dossiers des victimes dans leur intégralité. Ce n’était pas son job d’enquêter mais s’il fallait convoquer un nouveau témoin, aucune barrière juridique ne s’élevait face au NYPD.

« Je ne pense pas que ce soit un sujet sur lequel on ait besoin de s’étendre… Il me semblait que tu devais le savoir mais ça me contrarie déjà suffisamment sans avoir besoin de ramener ça avec moi à la maison… »

Sa langue avait fourché. Ce n’était pas tout à fait ce qu’il voulait dire. Il faisait l’analogie avec le travail et le fait de faire la part des choses entre son job et sa vie privé. En aucun cas, il n’avait voulu insinué qu’il était chez elle en terrain conquis. Il savait que ce n’était pas aussi facile. Mais les mots lui avaient échappé. C’était probablement le signal qu’il devait passer à autre chose. Mettre cette discussion de côté et couper court à cette semaine.

« Mais tu as des choses à me raconter… J’ose espérer que ta semaine a été meilleure que la mienne… Comment avance ton projet ? »
Solveig T. Lazzari
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Solveig T. Lazzari
Dim 31 Mai - 11:42
Si je n’ai pas particulièrement envie de parler de Will ce soir, je réalise sans mal que le Danois non plus n’en a pas envie. Cela nous fait donc un point en commun non négligeable pour ce soir. Ses mots me font légèrement tiquer quand je l’entends dire qu’il ne veut pas rapporter ça « à la maison ». Je sais ce qu’il veut dire mais je ne peux m’empêcher de penser qu’Aleksej commence déjà à se sentir ici comme chez lui. La question maintenant étant de savoir si cela m’inquiète ou non. Pour une fois, je décide que non. Ma semaine a été suffisamment compliquée comme ça, je n’ai pas envie de me prendre la tête ce soir. Ça suffit pour l’instant. Mon esprit est suffisamment embrouillé comme cela depuis lundi soir. Devrai-je d’ailleurs en parler au Danois ? Je ne le sais pas. Sa réaction ne serait probablement pas positive et cela pourrait également entraîner des complications concernant son travail. Je prends donc la décision de ne pas en parler, en espérant que cela ne me retombe pas ultérieurement sur le coin du nez.

Je secoue la tête lorsqu’il me demande si mon projet avec l’association a avancé. Malheureusement, cette semaine, hormis travailler au bureau et faire du sport, je dois admettre ne pas m’être focalisée sur grand-chose. Cependant, il est prévu que j’y remette demain dans l’après-midi. N’aimant pas particulièrement le dimanche, il m’arrive fréquemment de me plonger dans une activité spécifique pour éviter le syndrome du blues du dimanche et cela a toujours plus ou moins bien fonctionné avec moi.

- J’ai eu énormément de boulot mais le projet n’a pas encore bougé. Je dois lire des compte-rendus demain qui m’ont été envoyés par la directrice.

Cela ne surprendra probablement pas l’homme de m’entendre dire que je vais « travailler » le dimanche. Mais il est aussi possible que ce dernier essaie de me faire prendre un peu de bon temps. J’imagine que je n’aurai qu’à prendre les choses comme elles viendront.

- Est-ce que tu as envie de quelque chose de spécial à manger ce soir ? Je n’ai pas eu le temps de faire les courses donc il faut qu’on commande.

Sans m’en rendre compte, je viens d’admettre à Aleksej ne pas avoir pris le temps de faire des courses, ce qui signifie dans un sens que je n’ai pas pris le temps de penser à moi et à mon alimentation. Par contre, j’ai bel et bien trouvé le temps d’aller acheter une bouteille de vin rouge pour ce soir. Si ça, ce n’est pas symptomatique d’une semaine de merde, je ne sais pas ce qui l'est.
Aleksej Jaime Svendsen
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Aleksej Jaime Svendsen
Dim 31 Mai - 15:25
Aleksej décida qu’il fallait mieux se concentrer sur elle plutôt que sur sa semaine et tout ce qu’elle impliquait. Il se connaissait trop bien, il commençait d’ailleurs à apprendre la leçon. Il devait s’obliger à faire retomber la tension de temps à autre. Il s’était débarrassé de l’information qu’il jugeait désagréable, s’était montré honnête, il pouvait à présent passer à autre chose. Pour le bien de chacun. Elle n’avait pas chômé apparemment au travail elle-non plus. Ce qui expliquait peut-être l’absence de nouvelle de sa part pendant la semaine.

Il espérait simplement qu’elle ne laisserait pas son enthousiasme se faire avaler par le trop plein de travail. Elle avait un beau projet, qui méritait la peine de s’y attarder et de prendre le temps. Mais il ne doutait pas non plus de ses capacités à pouvoir gérer une montagne de choses. Il faisait d’ailleurs l’hypothèse qu’elle en avait besoin. Tout comme lui pouvait difficilement faire quelque chose à moitié. Tout en l’écoutant, il réalisa qu’il avait prit son invitation pour argent comptant. Dans sa tête, elle lui avait demandé ce qu’il faisait ce soir, ça impliquait qu’il passerait la nuit ensemble et probablement le reste du week-end.

Mais peut-être qu’il avait tort. Peut-être qu’il s’était avancé trop en avant. Elle ne lui avait pas littéralement proposé de passer la nuit chez elle. Ils n’avaient pas fait de plans pour ce week-end et en l’entendant parler il réalisa qu’elle avait d’autres idées en tête et il ne savait pas si elle l’incluaient finalement. S’il y a une chose qu’il avait appris au cours des semaines passées avec elle, c’est qu’il ne pouvait rien prendre pour acquis. Jamais. Il se contenta d’acquiescer, le regard dans le vide, son attention focalisé sur l’intérieure de sa lèvre qu’il mordillait frénétiquement.

Son regard se posa finalement sur elle quand elle lui demanda ce qu’il souhaitait manger. Aleksej était un grand partisan du faire soi-même, surtout en cuisine. Pourtant cela faisait presque une semaine que la sienne n’avait pas servi. S’il avait mangé, c’était des saloperies de fast-food acheté au coin de la rue en bas de son bureau. Il n’avait eu ni le temps ni la tête à cuisiner cette semaine. Il avait parfois du mal à savoir quelle heure de la journée il était. Il avait d’ailleurs appelé un juge d’instruction après 22h ce qui n’avait pas été du plus bel effet.

« Non… commandes ce qui te fais plaisir… je ne vais pas chipoter ce soir… »

Il but quelques gorgées de vin avant de poser son verre et de se retourner vers elle. Il desserra un peu sa cravate qui commençait à l’étreindre désagréablement. Il lui adressa un sourire, un peu fatigué, mais un sourire quand même. Il déposa un baiser tendre dans son cou avant de venir jouer avec une mèche de cheveux près de son oreille. Toutes les horreurs qu’il avait pu voir cette semaine, elle était capable de les lui faire oublier par sa simple présence.

« Je ne suis pas la compagnie la plus intéressante que tu puisses avoir ce soir… je suis désolé… »

Il était fatigué, rompu par son travail et le combat qu’il menait contre lui-même pour ne pas perdre son sang-froid face à O’Connor. Il était bien loin le week-end dernier, où elle lui avait sauté au cou en arrivant chez lui, où il l’avait regardé faire la cuisine, où ils avaient parlé de leurs aspirations et partagé un moment d’une nouvelle complicité en regardant ce vieil album.
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