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On appelle ça le Karma [Aleks]

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William O'Connor
Times
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William O'Connor
Mar 19 Mai - 15:50


On appelle ça le Karma

Aleks & William



La semaine a commencé avec brio au travail… Nous sommes sur une affaire qui va me couter de nombreuses nuits blanches, je le sais déjà. Un tueur en série sévit sur New York. Les victimes sont, pour le moment, au nombre de cinq. Deux policiers, un juge, un avocat, et un surveillant pénitentiaire. Cinq victimes qui représentent la justice. Voilà notre unique piste. Chacun des corps a été retrouvé, les membres brisés, à leur domicile. Signe que le ravisseur n’est pas uniquement là pour tuer, mais pour torturer. Un désir de vengeance, visiblement. Alors nous travaillons d’arrache-pied, mon équipe et moi-même sur l’affaire. Nous attendons les analyses, mais aussi le rapport d’autopsie de la dernière victime. Et moi, je ne tiens plus en place. Je tente de faire un autre lien entre tous ces représentants de la justice. Une affaire, peut-être. N’importe quoi.

Quelques jours se sont écoulés entre ma venue chez Solveig, dimanche soir, et aujourd’hui. Quelques jours où j’erre comme un fantôme. Quelques jours où je me noie dans le travail pour penser à autre chose, pour me sortir Solveig de l’esprit, mais aussi le fait qu’elle m’ait déjà oublié pour un autre. J’enchaine les heures ces temps-ci, et la fatigue se fait ressentir, plus que jamais. Je peux être appelé à n’importe quel moment de la journée ou de la nuit, si nous obtenons de nouvelles informations sur cette affaire. Et je me tiens prêt à réagir à la seconde. Ça m’aide à tenir le cap. J’ai peur de rester chez moi seul, parce que je ne sais pas de quoi je serais capable. Je suis en train de tomber, le problème, c’est que je ne vois pas le sol.

Je sais que mon état inquiète. Mes amis ont déjà prévu de me faire sortir ce weekend pour faire la fête, en espérant me décrocher un simple sourire. Mais je n’en ai pas envie. Je n’ai pas envie de faire semblant alors que mon seul désir, à l’heure actuelle, c’est de rester seul. Ma sœur jumelle aussi s’inquiète et je ne compte plus le nombre de coups de fil en absence qui s’inscrivent sur mon téléphone. Je ne serais même pas étonné de la voir revenir à New York uniquement pour s’assurer que je n’ai pas fait une connerie. Et je sens dans sa voix, quand j’accepte de décrocher, qu’elle est fatiguée de s’inquiéter pour moi. Mes collègues, eux, font comme si rien n’était. Et je les remercie pour cela. Ils connaissent très bien, pour la plupart, Solveig. Ils savent à quel point je suis fou d’elle et mon besoin ces derniers temps, de rester au travail. Ils connaissent aussi parfaitement mon caractère, et savent que je dois parvenir à me gérer seul, même si je ne compte plus les regards bienveillants qu’ils me lancent pourtant avec discrétion.

Ce matin, l’inspecteur nous a convié dans son bureau. De ce que j’ai compris, une personne extérieure à notre équipe va rejoindre l’affaire en cours. Il souhaite donc probablement nous le présenter. Adossé à l’un des murs, les bras croisés, j’attends, pendant que mon équipe bavarde entre eux.

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Aleksej Jaime Svendsen
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Aleksej Jaime Svendsen
Jeu 28 Mai - 23:21


On appelle ça le Karma

Aleks & William



Voilà tout juste trois jours qu’Aleksej avait donné sa réponse au Procureur Général. Trois jours qu’il avait finalement pris la décision d’accepter son offre. C’était un tournant décisif dans sa carrière. Il était à l’apogée de celle-ci, associé d’un grand cabinet New Yorkais, futur leader de ce dernier. C’était pourtant un choix différent qu’il avait fait. Exit le droit des affaires, les grosses corporations. Le Danois avait pris conscience qu’il avait oublié pourquoi il était devenu avocat en premier lieu. Il avait passé des années à ne rien faire d’autre que de l’argent et de se battre pour quelques lettres écrites en grand sur un mur. Il avait besoin de plus que ça. Il avait besoin de redonner du sens à sa vie, à sa carrière.

Il avait été nommé officiellement la veille. Adjoint du procureur. Après tout le cérémoniel, toutes les mains serrées, Aleksej et Eric s’était retrouvé seul dans le bureau du procureur. Après lui avoir servi un verre de l’un de ses meilleurs scotch, ce dernier avait posé un dossier face au Danois. Son visage s’était quelque peu assombrit. Il ne perdait pas de temps et Aleksej avait conscience qu’il était à présent en fonction et qu’il devrait prendre un nouveau rythme de travail. Il ne s’attendait cependant pas à ce que le procureur passe à l’attaque si rapidement. Il plaisanta à ce sujet en le remerciant de lui remettre le pied à l’étrier.

Attends de voir avant de me remercier…


Il lui avait resservit un nouveau verre. Aleskej avait froncé les sourcils avant de saisir ses lunettes dans la poche intérieur de son trois pièces. Il tira sur sa chaise pour se mettre plus avant sur le bureau et ouvrit finalement le dossier. Le procureur Schneidermann s’était installé dans son fauteuil et observait son nouvel adjoint sans piper mot. Page après page, le visage d’Aleksej se rembrunissait. Chacune d’elle contenait des détails toujours plus sordides. Il ingéra chaque information, chaque photo.

Quand il eu finalement terminé, il referma le dossier, posa doucement ses lunettes avant de se frotter le visage.

« J’imagine que l’affaire n’a pas encore été rendue publique… »


Sans ça, il en aurait obligatoirement entendu parlé. Les journalistes étaient trop friands de ce genre d’affaires macabres. Sans parler qu’elle touchait directement le corps de justice New-Yorkais. Il connaissait l’une des victimes. Pas personnellement, mais c’était un juge face auquel il s’était déjà retrouvé à plaider. Le procureur lui fit un rapide topo de la situation. Les meurtres avaient été signalé dans des districts différents de New York et il avait fallu un malheureux hasard pour réaliser qu’ils étaient liés. Une nouvelle enquête avait été ouverte par le NYPD, le cabinet du procureur serait en charge de la prosécution.

Aleksej était resté un certain temps dans ce qui serait désormais son nouveau bureau. Il n’avait pas eu le coeur à appeler Solveig, ni à lui envoyer un message. Il n’avait pas envie de lui parler de ce cas, il n’en avait de toute façon pas le droit. Secret professionnel oblige. Il savait que la journée qui suivrait s’annoncerait délicate. Il avait déjà rendez-vous au QG du NYPD demain matin avec le commissaire adjoint qui le présenterait à la division des enquêtes criminelles.

(…)

Aleksej s’observa quelques instants dans le miroir. Costume trois pièces ajusté, cheveux coupés, barbe soignée. Il avait devant lui le nouveau procureur adjoint de New York. Et son patron l’avait jeté dans la gueule du loup dès le premier jour. Le Danois avait parfaitement conscience des enjeux. Dans ce genre de cas, on ne pouvait laisser aucune action au hasard. Tous les protocoles devaient être suivi à la ligne, chaque action devait être menée dans le respect le plus total des règles juridiques. Aucune erreur n’était possible. La pression était relativement forte. Ce ne serait pas la première fois qu’un psychopathe échapperait à la justice à cause d’un vis de forme.

Et pour éviter ce genre d’aberration, le bureau du procureur et les services de police de la ville devaient travailler main dans la main. La loi et la justice. Il s’était donc rendu dans le Lower Manhattan où se trouvait le quartier général des services de police. Une fois le commissaire adjoint rencontré, les présentations d’usage faites, celui-ci l’invita à le suivre à l’étage de la Criminelle. Il fut d’abord présenté aux hauts gradés, chefs, inspecteurs et capitaines avant le briefing matinal de l’équipe par l’inspecteur de ce service.

Ce dernier avait présenté Aleksej, expliqué le rôle que jouerait la police ainsi que le bureau du procureur avant de faire un état des lieux de la situation. Aleksej en profita pour balayer la pièce du regard. Certains visages lui étaient familiers, de l’époque où il avait été l’assistant d’Eric Schneidermann, lui même Procureur adjoint à l’époque. Il se stoppa net sur un homme qu’il ne connaissait pas de son expérience antérieure. Non. S’il savait qui était William O’Connor c’était parce qu’il était l’ex-compagnon de la femme qu’il fréquentait. Ses muscles se raidirent lorsqu’il croisa son regard.

Cela ne dura que quelques secondes. Assez pourtant pour qu'Aleksej perde le fil du discours tenu par l’inspecteur. Il prit une profonde inspiration avant de rediriger son attention sur ce pour quoi il était là. Il ne pouvait pas laisser ce genre de détail le déconcentrer. Un gros détail pourtant. Particulièrement déplaisant. Surtout après la confrontation qui avait eu lieu chez Solveig. Aurait-il un jour un peu de répit ou est-ce que les déconvenues allaient continuer à lui tomber dessus de manière inopinée ? Pourtant il avait passé un très bon week-end et la semaine avait bien commencée…

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William O'Connor
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William O'Connor
Sam 30 Mai - 18:04


On appelle ça le Karma

Aleks & William



L’équipe attend que l’homme en question, adjoint du Procureur, arrive. Certains patientent avec concentration, d’autres bavardent, et enfin, certains, comme moi, ne voient pas cette venue d’un très bon œil. Je ne porte pas le Procureur dans mon cœur. Devoir rendre des comptes ne m’a jamais plu, même si mon travail m’y oblige. Mais devoir attendre désespérément un feu vert pour pouvoir agir, c’est quelque chose qui, pour moi, est très frustrant. Je prends néanmoins sur moi, car je n’ai pas le choix. Alors, les bras croisés contre ma poitrine, adossé à l’un des quatre murs, j’attends. J’attends jusqu’à ce que la porte s’ouvre. Et la personne qui passe le seuil de cette dernière me glace le sang, avant de le faire bouillir à grande vitesse. Svendsen. Vraiment ? C’est lui l’adjoint du Procureur ? Il n’est pas censé être avocat celui-là ? Mon cœur bat frénétiquement. Le hasard se fou royalement de ma gueule, je pense que nous sommes tous d’accord là-dessus. Cependant, je ne montre pas une seule seconde ma surprise. Mon regard, lui, bleuté et perçant, dénote néanmoins que le voir ici présent, sur mon terrain, ne me plaît aucunement. Et quand je croise son regard, c’est comme si le monde s’était arrêté de tourner et que le silence s’était répandu dans la pièce. Ce n’était pourtant pas le cas.

L’inspecteur s’adonnait à son discours, mais je ne l’écoutais pas. Je ne l’entendais même plus. J’étais bien trop occupé à fixer Svendsen dans les yeux, le regard criant de haine. Cet échange de regard, c’est le même qui a eu lieu, plus d’une semaine plus tôt, chez Solveig. Vous savez, le genre de regard que deux mâles alpha se lancent, quand ils sont prêts à se livrer à une grande bataille pour les yeux de leur belle. Ce soir-là, je n’en suis pas venu aux mains, et ce n’est pas ce que je désire. Néanmoins, la pseudo-menace que Svendsen m’avait faite, m’avait contraint de garder un profond self-control pour ne pas lui casser sa jolie petite gueule.

Finalement, c’est Svendsen qui détourne le regard en premier. Toujours adossé contre le mur, je ne parviens néanmoins pas à décrocher mes yeux de lui. Il est là, en costume, bien coiffé, bien rasé, à la hauteur esthétiquement du poste qu’il vient d’obtenir. Le genre de détails qui doit terriblement plaire à Solveig. Je pense que cette dernière a toujours eu un certain penchant pour les hommes très « propres sur eux », à l’instar des personnages des Feux de l’Amour. Bien différents de moi, donc. Je suis là, avec ma tenue de service composée d’un pantalon en treillis sombre et d’un T-shirt noir, près du corps, qui rappelle une musculature militaire, floqué d’un « NYPD ». Avec les quelques cicatrices que j’arbore sur ma gueule de déterré, je dois effectivement faire beaucoup moins d’effet, sauf pour celles qui aiment le style « bad boy ».

- Je vous présente le Lieutenant O’Connor. Il est à la tête de l’équipe en charge de l’affaire.

C’est en entendant mon nom de famille que je finis par sortir de mes pensées et par détourner mon regard de Svendsen. Je garde néanmoins les bras croisés contre ma poitrine et ne bouge pas d’un centimètre. Une attitude arrogante qui montre à la perfection que je ne vais pas me laisser commander une seule minute par le Procureur et son nouveau petit toutou. Mes yeux bleus se reportent sur Svendsen. Loin d’être un regard bienveillant, je sens l’inspecteur se crisper et me maudire intérieurement pour ne pas vouloir faire preuve de plus de politesse. Alors, pour tenter de rattraper mon comportement, il se penche vers Svendsen et reprend la parole avec assurance.

- Le Lieutenant O’Connor est très compétent dans son domaine. Je suis persuadé que vous trouverez de nombreux terrains d’entente concernant cette affaire afin de la faire avancer.

Intérieurement, j’ai envie de rire. L’inspecteur n’a pas la moindre idée du lien qui nous unit Svendsen et moi. Nous ne risquons donc pas de nous entendre. Ce me parait très compliqué. Quand le discours est terminé, chacun prend la direction de la sortie. L’inspecteur me charge de montrer au danois notre bureau réservé à l’enquête, mais également l’avancement de cette dernière. Génial. Je m’en réjouis par avance. Sans un mot, je passe à côté de Svendsen. Je n’ai aucunement envie de le voir trainer ici, mais ce n’est pas comme si j’avais le choix…

- A ce jour, nous avons retrouvé cinq victimes assassinées chez elles, après avoir qu’on leur ai brisé les membres. Deux policiers du NYPD, un juge, un avocat, et un surveillant pénitentiaire.

Je jette avec arrogance le dossier sur la table devant laquelle se trouve Svendsen, lorsque nous sommes arrivés dans le bureau. Oui, deux policiers du NYPD. Deux collègues que je connais, de près ou de loin. Inutile de préciser que retrouver ce tueur me tient à cœur et que je ne dormirais pas sur mes deux oreilles tant que je ne l’aurais pas retrouvé.

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Aleksej Jaime Svendsen
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Aleksej Jaime Svendsen
Dim 31 Mai - 9:38


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Aleks & William



Si Schneidermann l’avait choisit lui pour l’investigation de ce cas c’est parce qu’il savait à quel point Aleksej était procédurier. Il connaissait le système juridique dans ces moindres détails et même si la crime n’était pas son domaine d’expertise, il savait comment fonctionnait la loi, il savait comment manipuler le système. Les pièges dans lesquels il ne fallait pas tomber. C’était ce qui avait fait tout le succès de sa carrière. Comme un joueur d’échec, le danois était capable d’assimiler les informations et d’élaborer toutes les stratégies. Il pouvait anticiper les revirements de situation et avait toujours un atout dans sa manche pour y faire face.

C’était exactement ce dont ils avaient besoin. Quand ils mettraient la main sur cet homme, parce qu’il ne se faisait que peu de doutes que ça n’arrive. Le NYPD de New York et la section criminelle particulièrement faisait partie de la fine fleur de l’investigation et il avait les moyens de leur entreprise. À ce moment là, ils ne pourraient pas louper leur chance de le faire inculper. C’est exactement la raison qui avait poussé le procureur à prendre la main, poussé par un gouverneur qui ne pouvait pas se permettre ce genre de trouble à New York.

Aleksej devait travailler en amont avec les services de police, pointer du doigt toutes les incohérences et surtout veiller à ce qu’aucun d’eux ne marche d’un peu trop prêt sur la ligne. Cette enquête se devait d’être irréprochable. Le moindre vice de procédure et n’importe quel avocat véreux ou en recherche d’un peu de publicité s’y engouffrerait.

Alors que l’inspecteur terminait de faire son laïus, le danois pouvait sentir que le regard du lieutenant était toujours posé sur lui. Sa mâchoire s’était crispé. L’inspecteur l’invita ensuite à faire le tour pour lui présenter plus en détail les hommes avec qui il allait collaborer dans les prochaines semaines. Son visage se rembrunit. O’Connor dirigerait l’équipe de terrain. Le destin avait définitivement un sale sens de l’humour. Il le toisa de la tête au pied. Son rival n’était pas plus enclin à faire se genre de présentation. Il était arrogant et borné mais au moins, Aleksej n’ont plus n’aurait pas à lui serrer la main.

Même s’il n’avait pas très envie de l’admettre, Aleksej savait que William était un bon flic. Il connaissait ses états de services. Son seul problème concernait sa tendance à avoir le sang chaud. Dans cette histoire, tout était question de garder la tête froide et de ne rien faire impulsivement. Il soupira avant de suivre le lieutenant vers leur bureau. Ce n’était pas comme s’il avait le choix. Alors autant faire ce pour quoi il était là. Une fois dans le bureau, William lui fit un rapide topo avant de jeter le dossier vers Aleksej avec désinvolture. Le danois le toisa du regard une nouvelle fois, sorti sa main de la poche de son pantalon et renvoya ce dernier du bout des doigts. Comme s’il avait peur que le toucher lui brûlerait les doigts.

« J’ai déjà lu le dossier… Il me faut quelque de plus substantiel… ADN ? Lien entre les victimes ? »

Il s’approcha alors de l’irlandais pour pouvoir lui parler sans élever la voix et que cela reste entre eux deux.

« Écoutez-moi bien O’Connor. Je n’ai pas plus envie de me retrouver dans la même pièce que vous, encore moins de travailler avec vous… Mais je fais mon boulot. Alors vous pouvez continuer d’agir comme un sale con et griller toutes les chances de résoudre cette enquête. Ou vous pouvez vous rappeler pourquoi vous êtes là. Vous faites votre job d’enquêteur, vous me ramener des preuves, des informations concrètes et moi je fais en sorte que vous puissiez enquêter légalement partout où vous en aurez besoin… Je crois que c’est relativement clair non ? »

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William O'Connor
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William O'Connor
Dim 31 Mai - 10:34


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Aleks & William


Ici, mon équipe entière, composée de cinq personnes, connait Solveig, plus ou moins personnellement. Rien de bien étonnant à cela puisqu’elle a été ma compagne pendant deux années. Dans la mesure où notre équipe est restreinte et particulièrement soudée, nous avons déjà passé pas mal de temps tous ensemble en dehors des heures et travail, et ce, avec nos compagnes, compagnons ou enfants. Donc oui, l’Italienne est connue de tous ici. Ils savent également que nous avons rompu, ce qui n’était pas bien difficile à deviner puisque Solveig ne passait plus ici, et mon comportement était encore plus impulsif qu’à l’ordinaire. C'est pour dire. Cependant, personne ne sait qui est Svendsen. Personne ne sait que c’est avec lui que Solveig est désormais en couple. Ainsi, personne ne peut comprendre la haine qui nous anime. Personne, à part Mieszko Buczkowski, un collègue enquêteur et grand ami avec qui je travaille régulièrement, bien qu’il ne fasse pas partie de mon équipe. C’est, entre autres, lui qui tente de se dépasser chaque jour pour m’arracher ne serait-ce qu’un sourire. Lui est au courant de toute l’histoire. Et malheureusement, vu son caractère et son côté parfois « boulet », j’imagine qu’il ne va pas tarder à lâcher le morceau involontairement. Je ne laisse donc pas beaucoup de temps avant que tout le NYPD soit au courant de notre « lien ».

Je croise les bras contre ma poitrine alors que j’observe Svendsen repousser le dossier du bout des doigts dans un geste particulièrement précieux. Je hausse les sourcils avec une certaine exaspération, d’autant plus lorsqu’il prend la parole. Un air moqueur apparait sur mon visage. Je n’ai pas le temps de lui répondre que le danois s’approche de moi, à faible proximité pour que ce qu’il a à me dire reste confidentiel. Je soutiens son regard avec arrogance et plus d’agressivité. Je n’apprécie pas le fait qu’il pénètre ainsi dans mon espace vital, et un frisson parcourt ma colonne vertébrale, jusqu’à ma nuque. Nous faisons quasiment la même taille, plus près du mètre quatre-vingt-dix. La différence physique semble résider dans notre tenue vestimentaires et notre musculature. Non pas que Svendsen paraisse d’un gringalet, loin de là, mais mes nombreuses années à l’armée ont laissées des transformations sur mon corps, en plus de nombreuses cicatrices.

J’écoute ce qu’il a à me dire. « Sale con ». Ca commence bien. Je ne le coupe cependant pas, le laissant le plaisir de me rappeler que c’est à lui que je vais devoir rendre des comptes. Je ne sais pas encore quand, mais je risque encore de me faire griller pour insubordination. La façon dont il agit le rend au moins aussi con que moi, mais je me retiens de le dire. Il parait que l’on ne parle aux imbéciles que par le silence. Mes yeux bleus se plongent dans les siens, à peine plus sombres. Il me toise et moi, je l’observe avec toute l’arrogance du monde. Ces prochaines journées ou semaines seront particulièrement longues, je le crains. Je finis par prendre un air théâtralement pensif, avant de murmurer assez fort pour qu’il m’entende.

- J’ai Sherlock Homes en personne devant moi. ADN… Lien entre les victimes… Mais pourquoi donc n’y ai-je pas pensé plus tôt ? Heureusement qu’un avocat vient de débarquer pour m’apprendre le travail que j’effectue depuis de nombreuses années. Que Dieu soit loué !

Mon air de sale gamin sur le visage, je relève les yeux pour l’observer, moqueur. Au même moment, Erinn, une des membres de mon équipe vient nous interrompre.

- On vient de recevoir les analyse du labo. Aucune trace ADN hormis celle des victimes. Il n’a fait aucune erreur. Mais Elijah a continué, lui, d’éplucher des anciens dossier et il a visiblement une piste.

Mes yeux s’écarquillent, toujours aussi théâtralement, avant que je ne repose mon attention sur Svendsen.

- Ah ba en fait, il faut croire que je sais faire mon job, et que je n’ai pas besoin d’un type sorti de nulle part qui m’insulte de sale con pour y parvenir.

J’ai presque envie de lui donner une petite tape sur l’épaule, mais je m’abstiens. Alors je tourne les talons et fais signe à Svendsen de me suivre. S’il veut des informations plus précises, Elijah doit nous faire un compte rendu.


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Aleksej Jaime Svendsen
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Aleksej Jaime Svendsen
Dim 31 Mai - 12:54


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Aleks & William



Le choses ne commençaient pas sur un bon pied. Comment pourraient-elles ? Aleksej ne connaissait pas tous les tenants et les aboutissants de la relation de Solveig et William mais il en avait les grandes lignes. Et si les choses semblaient terminées pour la jeune femme, il était clair après la visite de l’irlandais chez elle que ce n’était pas son cas. Il faisait confiance à la jeune femme mais il ne pouvais néanmoins ressentir une pointe d’insécurité.

Les deux hommes ne se quittaient pas des yeux, hargneux. S’ils n’arrivaient pas à mettre cette aversion de côté, les choses pourraient mal tourner. Et même si Aleksej en avait parfaitement conscience, il n’arrivait pas à lâcher le morceau. Il n’allait pas baisser les yeux devant un homme qui décidait délibérément quelles règles étaient bonne pour lui ou non. Un homme qui n’en faisait qu’à sa tête et dont certains de ses supérieurs l’avaient mis en garde contre. « C’est l’un des meilleurs flics du district… il aurait probablement déjà été nommé Capitaine s’il n’avait pas cette tendance à faire ce que bon lui semble… » Aleksej avait gardé quelques contacts parmi les membres de la police de New York, il n’avançait pas tout à fait en terrain inconnu.

Évidemment, le ton qu’Aleksej avait emprunté pour parler au lieutenant n’était pas pour lui plaire. Ça le rendait encore plus arrogant et insolent. Il se foutait clairement de lui à présent. Le danois se contenta de soutenir son regard sans piper. Il sentait que l’escalade n’était pas loin. Heureusement pour les deux hommes, l’entrée d’une tierce personne allait rompre ce début d’affrontement de chiens. C’était suffisant pour qu’il réalise à quel point il était ridicule. Il avait confiance en Solveig, peut-être devrait-il avoir un peu confiance en lui-même. Mais peut-être aussi que ce que provoquait O’Connor chez lui n’avait rien à voir avec de la jalousie. De l’insécurité, oui, mais pas vis-à-vis de lui.

Il suivit le lieutenant sans mot dire. Il était temps de reprendre ses habitudes. De faire ce qu’il savait le mieux faire, compartimenter. Sa vie, son boulot, ses sentiments. Et à cet instant précis, c’était sur son job qu’il devait placer toute son attention. Il y avait un tueur en liberté dans les rues de New York et même si aucune preuve concrète ne venait étayer le dossier jusqu’à présent, il était clair qu’il y avait un motif fort. Plus fort encore car il s’agissait d’attaque mené directement contre le système judiciaire. Potentiellement parlant, ils étaient tous dans la ligne de mire. C’était un cadre bien trop vaste pour être passé au peigne fin. Ils avaient besoin de quelque chose de plus.

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William O'Connor
Dim 31 Mai - 15:11


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A ma plus grande satisfaction, Svendsen ne répond rien à mes paroles. Et je me rends compte que le silence est bien doux à côté des mots qu’il peut tenir à mon égard. Certes, je suis conscient que quelque part, je les mérite. Mais il a également sa part de responsabilités dans cette histoire. Disons que depuis le début, cet homme m’indiffère. Pour être tout à fait honnête, c’est à Solveig que j’en veux, puisque c’est elle qui a décidé de tourner la page de notre histoire aussi rapidement. Je partais dans le principe que Svendsen, lui, n’y était pour rien. Il est seulement un homme sur qui une femme a jeté son dévolu, rien de plus. Voilà pourquoi jusqu’alors, je n’avais jamais éprouvé de haine envers lui. Jusqu’à cette soirée où j’ai compris qu’il avait définitivement pris ma place. Jusqu’à cette soirée où il m’a demandé de sortir de chez Solveig, comme s’il était lui-même en terrain conquis, comme s’il était chez lui. Jusqu’à cette soirée où il m’a menacé de me casser la figure. A partir de là, je ne le voyais plus comme un parfait innocent. Il était donc devenu, à mes yeux, un connard.

Je sens néanmoins que malgré son silence, Svendsen prend sur lui pour se contrôler. Il n’y a qu’à observer chacun des muscles de son visage qui se contractent, qui se crispent. C’est indéniable qu’il rêverait de me casser la gueule. Ne serais-je donc pas le seul à avoir le sang chaud ? Finalement, nous avons peut-être quelques points communs, malgré tout. Je décide de ne pas insister. Tant qu’il ne prend pas un air hautain, supérieur et agressif avec moi, tout devrait aller pour le mieux. Enfin, disons que je ferais des efforts pour tolérer sa présence.

Nous nous dirigeons donc ensemble vers l’endroit où se trouve Elijah. Elijah est encore à quelques années de la trentaine et pourtant, il est déjà très compétent dans son domaine. Il a un look de geek et pourtant, ce n’est pas lui qui est spécialisé dans les recherches informatiques. Lui, c’est une véritable mémoire d’éléphant. Il travaille vite, avec précision, et a un certain talent pour retenir de nombreuses informations mais également d’infimes détails. Là, il parait tout simplement enseveli de dossiers. Des dossiers pour la plupart classés. S’il tente de garder son sérieux, il reste jeune et assez excité à l’idée d’avoir trouvé une piste intéressante. Il se lève en tendant un dossier avec victoire.

- Comme vous me l’avez demandé, j’ai épluché des dossiers relativement récents qui concordent avec les dates des premiers assassinats, mais aussi cohérents d’un point de vue géographique. Et j’ai trouvé ça !

Il me tend le dossier. Je fronce les sourcils. Il s’agit du dossier de Thomas Kray, l’homme que j’ai arrêté, quelques mois plus tôt pour divers délits comme : assassinats, trafic de drogue, réseau de prostitution et j’en passe. Je parcours le dossier des yeux et me rappelle que je le connais par cœur. Et là, je relève la tête, surpris. Je viens de faire le lien. Et Elijah le comprend puisqu’il hoche la tête.

- Oui, leur lien, c’est qu’ils ont tous été mêlé de près à l’arrestation de Thomas Kray. Le juge qui l’a condamné. L’un des surveillants pénitentiaires de l’endroit dans lequel il est actuellement détenu. L’avocat qui n’est pas parvenu à défendre sa cause. Et… deux policiers du NYPD qui étaient sous vos ordres au moment de l’arrestation…

Cette dernière phrase est pleine de sens. Et Elijah s’en rend compte quand il la prononce. Tous les regards se tournent vers moi. Je referme le dossier, en tentant de garder le plus grand des calmes. Mais nous venons tous de comprendre la même chose : je suis potentiellement la prochaine victime.

- Il est temps d’aller interroger Kray. Si un détraqué est fanatique de ce connard, il a probablement déjà noué un contact avec lui.



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Aleksej Jaime Svendsen
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Aleksej Jaime Svendsen
Dim 31 Mai - 19:05


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Aleks & William



Aleksej n’avait pas envie d’entrer dans le petit jeu d’O’Connor. Il avait préféré battre en retrait pour se concentrer sur ce qui importait réellement. Cette enquête. Pas question de laisser leur précédent intermède remettre en question son intégrité professionnelle. Pourtant il ne pouvait pas s’empêcher de penser à ce soir là. La manière dont il avait parlé à Solveig. Il n’était pas du genre à se mêler de la vie des gens pourtant. Mais le ton qu’il avait employé avec elle lui avait fait péter un plomb.

Quoi qu’il en soit, ce n’était toujours pas ses affaires mais celles de Solveig jusqu’à preuve du contraire. Et le lieutenant finit aussi par revoir ses priorité. Tant que ça ne montait pas plus haut dans les tours, ils pourraient s’estimer heureux. Après ce petit jeu de coq, chacun venait donc de marquer son territoire. Il était temps de passer aux choses sérieuses. Ils arrivèrent dans un autre bureau. Le danois retint un bref sourire en voyant l’état de la pièce. Le jeune officier qui s’y trouvait semblait en pleine expédition. Ce qui prouvait de son enthousiasme et de son implication. Malgré le côté sordide de cette affaire, le jeune homme semblait épanouit. Le malheur des uns fait le bonheur des autres, ne dit-on pas ?

Il comprit enfin que l’exaltation dont le jeune faisait preuve était causé par une trouvaille qui semblait pour le moins cruciale. Les bras croisés, Aleksej était resté un peu à l’écart pour ne pas empiéter sur le domaine du lieutenant. Mais assez proche tout de même pour pouvoir arriver à lire le nom imprimé sur le dossier. Son visage se décomposa. Dans sa tête, les informations se mettaient à fuser. Si tous ces meurtres avaient un rapport avec Kray, ils étaient probablement lié à son affaire. Mais la première chose à laquelle il pensa était Callie… Si le criminel était responsable de tout ça, si c’était un acte de vengeance, elle pourrait bien ne pas s’en remettre.

Elle avait accepté beaucoup de choses pour cette homme mais de là à lui pardonner des meurtres de sang froid. Même s’il n’avait pas été commis directement par lui, les orchestrer ne le rendrait pas moins coupable. Elle était la mère de son fils, elle serait mêler d’une manière ou d’une autre à cette enquête. Autant que ce soit de la manière douce. Aleksej remuait ses méninges à une vitesse impressionnante. Il leva ensuite le regard vers O’Connor, surpris. Il ne savait pas qu’il était responsable de cet arrestation là, mais il fallait dire que son amie n’en parlait que très peu. Tout les deux se retrouvaient dorénavant en conflit d’intérêt avec cette enquête.

Aleksej pour être très proche de Calliopée, peut-être trop proche pour garder son objectivité. Et William venait de se désigner lui-même comme cible potentiel à en juger par la logique des choses. Mais aucun des deux ne seraient près à faire marche arrière. Ce serait une perte de temps s’ils devaient être remplacé. Il regarda sa montre. Thomas Kray était dans une division sous bonne garde, le genre auquel on accédait pas en un claquement de doigts. Le danois frotta doucement sa barbe, songeur. Dans la vie, il y avait des impératifs et parfois il y avait la dignité. Il ne pouvait pas continuer son enquête comme si de rien n'était et laisser la jeune femme dans le floue en attendant que tout ça lui pète à la figure. Sous peu, elle deviendrait personne d’intérêt dans cette affaire, inéluctablement.

Et après tout on n’avait aucune idée s’il s’agissait effectivement de lui ou de quelqu’un qui l’aurait pris en admiration, une sorte de fanatique. Ce ne serait pas la première fois après tout. Et rien ne disait que Callie n’était pas moins en danger.

« Même si je dépose l’injonction immédiatement, il y a très peu de chance qu’on puisse avoir accès à Kray dans la matinée… Je peux appeler pour qu’ils le place en isolement provisoire jusqu’à ce qu’on en sache un peu plus… Mais si je peux me permettre lieutenant… vous devriez faire venir Calliopée Winshop dans les plus brefs délais… c’est la femme de Kray… peut-être un bon départ… »

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William O'Connor
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William O'Connor
Mer 3 Juin - 11:56


On appelle ça le Karma

Aleks & William


Je jette un coup d’œil à Svendsen quand nous apprenons que cette affaire semble liée de près à Thomas Kray. Connait-il l’affaire ? A cet instant précis, je ne suis pas au courant une seule seconde qu’il est un proche ami de Calliope Whinshop. En revanche, je me rends compte que cette information semble l’affecter. Son cerveau tourne visiblement à mille à l’heure. Je ne fais cependant aucune remarque. Je me contente de l’écouter, mettant cette fois totalement de côté mes états d’âmes pour le bien être de cette enquête. Ok, l’interrogatoire de Kray attendra. Je me tourne néanmoins vers le danois lorsqu’il suggère de faire venir Whinshop dans les locaux du NYPD. J’y ai pensé, mais cette idée ne me réjouit cependant pas.

Deux détails me chiffonnent grandement dans cette histoire. La première, c’est évidemment que je deviens potentiellement une future victime, dans la mesure où j’ai commandité l’arrestation de Thomas Kray. La seconde, c’est que s’il s’agit d’un fanatique, cela signifie que Calliope Winshop peut-être en danger. En danger si elle nous donne des informations. Et je ne tarde pas à le faire comprendre à Svendsen.

- Si ces meurtres sont commandités par Thomas Kray, alors Whinshop ne craint rien. En revanche, s’il s’agit d’un fanatique, ça signifie qu’il pourrait être capable de s’en prendre à elle s’il venait à s’apercevoir qu’elle nous donne des informations.

En temps normal, je n’aurais pas autant de scrupule, même si je m’assurerais que la personne qui nous informe puisse être mis en sécurité. Avec Whinshop, c’est différent. J’ai mis derrière les barreaux l’homme qu’elle aime, la laissant seule avec un enfant de sept ans, et enceinte. Elle a dû accoucher seule et elle devra élever ses deux fils sans la présence de Kray. Je ne regrette pas d’avoir fait mon travail. Cependant, cela ne signifie pas que je n’ai aucune compassion pour la femme pour qui cela a eu de grandes conséquences. Je ne suis donc pas certain de vouloir prendre le risque de rendre son quotidien encore plus difficile en y ajoutant de la dangerosité.

- Si on doit l’interroger, je veux des patrouilles autour de chez elle, autour de l’école de son fils, partout où elle peut se rendre. La totale. Je ne veux qu’on ne prenne aucun risque.

Je passe mes mains dans mes cheveux, avant de me masser la nuque. J’ai besoin de fumer. Je suis nerveux. Cette enquête me rend nerveux. La présence de Svendsen également. J’attrape mon paquet de cigarettes sur le bureau, et prends la direction des toits du NYPD, avant de l’allumer à l’extérieur. Aujourd’hui encore, il fait beau. Je tire sur ma cigarette et regarde en bas la ville de New York qui reprend vie, après des semaines de confinement. Je prends mon téléphone. J’y ai rentré le numéro de Whinshop récemment, bien que nous n’ayons pas encore vraiment échangé autrement que face à face. J’hésite un instant, puis compose son numéro. Je redoute un peu le fait qu’elle réponde, parce que je n’ai pas envie de ressasser certaines choses, mais je n’ai pas le choix. Finalement, je tombe sur sa messagerie. Elle doit être occupée. Je tire de nouveau sur ma cigarette, puis décide de laisser un message.

- Bonjour Calliope. C’est William O’Connor. Je… j’aurais besoin que vous passiez dés que possible au NYPD, concernant Thomas Kray…

Que dire de plus ? Je suis conscient que mon message vocal est plutôt froid, mais je ne me vois pas parler de la pluie et du beau temps avant de l’informer qu’un tueur en série sévit dans New York. Je finis par raccrocher, pas réellement convaincu que l’interroger soit la meilleure des solutions. Et s’il lui arrivait quelque chose ?



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Aleksej Jaime Svendsen
Jeu 4 Juin - 13:30


On appelle ça le Karma

Aleks & William


Aleksej acquiesça, l’air songeur. Le point de vue du flic avait du sens et il n’était pas prêt à mettre la vie de son amie en danger. Dans les deux cas, c’était compliqué. S’il s’agissait bien de Thomas Kray, serait-il capable de se retourner contre elle en apprenant qu’elle avait parlé à la police ? Et dans le cas inverse, il fallait arriver à déterminer à quel genre de personne ils avaient affaire. Aucun des meurtres n’avaient été revendiqué mais le mode opératoire indiquait bien que celui qui faisait ça voulait faire passer un message.

Le danois observait l’irlandais qui n’a pas l’air plus confiant. La sécurité de Calliopée était une priorité absolue mais quelque chose lui disait qu’elle n’était pas en reste de ce point de vue là. Il n’était pas complètement dupe. Toutes les fois où il s’était rendu chez elle, il avait senti qu’on l’observait. Elle avait sa propre garde rapprochée. Est-ce que ce serait suffisant ? Est-ce qu’une protection policière ne créerait pas plus de conflits en mettant deux milieux adverses sur le même tableau. C’était risqué.

Non seulement il était inquiet mais il avait aussi parfaitement conscience qu’en tant qu’adjoint du procureur, il ne pourrait pas jouer la carte de l’ami. Son statut lui interdisait de mener les poursuites judiciaires et d’avoir des contacts avec un potentiel témoin en dehors du cadre de l’enquête. S’il ne s’en tenait pas à la procédure, il pourrait être accusé de vice de forme et ce n’était pas un risque qu’ils pouvaient se permettre. Collusion avec le témoin, d’autres avait perdu des procès pour moins que ça.

O’Connor avait l’air nerveux à l’idée de faire venir Callie au commissariat. Un point qu'Aleksej avait noté mais qu’il ne releva pas. Le lieutenant attrapa un paquet de cigarette et sorti de la pièce sans dire un mot. Il en profita alors pour s’entretenir avec le jeune officier qui avait trouvé le lien entre les victimes. Avec lui, il reprit le dossier de Kray. Il lui demanda poliment de lui en faire une copie tandis qu’il le passait en revue rapidement. Il savait qu’il devrait le passer au peigne fin. Pour pouvoir plaider, il fallait qu’il en ait une connaissance absolue.

Une fois le flic revenu, il ferma la copie du dossier que le jeune homme venait de lui ramener et la rangea soigneusement dans sa serviette.

« Il y a une procédure… le FBI en use généralement pour démanteler les réseaux qui sévissent dans les milieux carcérales ou pour mettre la main sur les gros bonnets dans le cadre de la protection des témoins… Je peux demander le transfert de Kray provisoirement, et en toute discrétion. Si la personne responsable de ces meurtres est en contact avec lui, cela passera simplement pour une mise en isolement. Ça vous permettrait de l’interroger sans attirer l’attention, ni sur lui, ni sur vous… »

Il détestait O’Connor, pour ce qu’il représentait. Mais il était bien conscient que l’agent était prêt à mettre sa vie en première ligne dans cette affaire. Aleksej n’était du genre à souhaiter le pire à personne, pas même à ses pires ennemis.

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