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The fall of hearts ~ Drey

GOOD MORNING AMERICA :: New York City
 :: Bronx :: Co-op City
Ishtar O. Tucker
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Ishtar O. Tucker
Jeu 13 Fév - 15:39
The fall of hearts
Drey & Ishtar
Tu n’arrives pas à maitriser tes tremblements. Tu as l’impression que chaque partie de ton corps est prise de secousse incontrôlable. Tes idées, ne tiennent plus en place. Tu as l’impression d’avoir la tête qui tourne et le coeur manquant de sortir de sa cage osseuse. Tu n’as pas ressenti cet état d’esprit depuis des années. En réalité, tu n’as jamais vécu ce genre de chamboulement émotionnel et la cause n’est autre que ton père. En effet, alors que tu prenais ton déjeuner dans ce petit café comme à ton habitude, une silhouette s’était dessinée devant toi. Il a suffit que tu lèves les yeux pour sentir ton monde s’écrouler autour de toi. Ces yeux noirs, ces cheveux en pagaille, cette allure certaine … tu les avais côtoyé pendant ton enfance. Tu avais aimé qu’il te sert dans ses grandes mains avant qu’elles ne t’affligent plus tard, la pire des souffrances. Ton père. Il était là, en face de toi. Il était là et il a une expression … peinée ? On aurait dit cela oui. Toi, tu n’arrivais plus à penser correctement. Tout ton être était ankylosé alors que ta chair était parcourue de frissons extrêmement désagréable. Tu l’avais regardé apeurée. T’avais l’impression de revenir des années en arrière quand tu le suppliais d’arrêter, ayant le tournis à cause de l’odeur forte de l’alcool sortant tout droit de sa bouche. Là il semblait sobre. Il te parlait. Il te demandait pardon. Il est malade et risque de mourir dans peu de temps. Tu l’avais écouté mais en même temps t’avais l’impression de sombrer dans un puits sans fin. Tu as écouté, tu as essayé de comprendre le sens de ses mots sans pour autant y arriver. Tu voulais juste t’éloigner de lui. Tu voulais juste qu’il te laisse tranquille alors tu t’es lèvée en faisant tomber ta chaise. C’était le dernier élan de courage que tu pouvais faire. Sous les regards indiscrets, tu t’es juste enfuie. C’est ça, t’avais couru dans la rue comme si t’avais le diable à tes trousses. Comme si t’étais poussée par ton instinct de survie. Tu ne t’es ’arrêtée que lorsque t’avais ressenti le besoin de reprendre ta respiration. Tu regardes derrière toi. Il n’est pas là. Tu te demandes pendant un instant si tu n’as pas halluciné ? Non, il était bel et bien là. Lui et ses traits tirés, témoignant le passage du temps et des regrets. Tu te diriges alors directement vers l’appartement que tu partages avec ta soeur. Elle n’est pas là, tant mieux sinon tu ne serais pas capable de lui expliquer ce vient de se passer. Tu ne peux pas lui dire la vérité non plus. Tes mains agissent tous seuls ; tu récupères un gros sac dans lequel tu glisses des affaires. Automate, tu ne sais même pas ce que tu es entrain de mettre dans le sac. Tu veux juste t’éloigner aussi loin que possible. Prête, tu prends un taxi et tu lui donnes une adresse. Dans l’habitacle, tu envoies un texto à son supérieur lui demandant un jour de congé suite à une urgence familiale. De toute façon tu ne seras pas capable de faire quelque chose de productif cette après-midi. Tu n’y arriveras pas. Le taxi s’arrête devant un grand bâtiment. Tu le payes et tu descends. Tu ne peux pas entrer directement. Tu as besoin de prendre ton souffle et calmer tes tremblements d’abord. Une fois à moitié tranquille, tu ouvres la grande porte et tu entres. « Drey, c’est moi. » Ta voix est passablement nerveuse. Merde. Reprends toi Ishtar. Reprends toi et agis normalement. En essayant d’appliquer ces résolutions, tu t’avances dans l’endroit que tu connais bien à présent. La tête de l’homme apparaît devant toi. Tu essaies de lui sourire comme si de rien n’était. « Ca va ? Je viens prendre de tes nouvelles. » Tu ne le regardes pas dans les yeux au risque d’éclater en sanglot. Calme-toi, calme-toi. Glissant le sac sur un canapé, tu pars directement vers la cuisine pour te servir un verre. C’est la seule chose capable de te calmer réellement. Dos à l’homme, tu bois une grande gorgée, les yeux fermés. Tu ressens l’effet immédiatement, arrivant par la même occasion à te tourner vers Drey. « Et je viens m’occuper de toi aussi. Je crècherai ici pendant quelques jours parce que je suis certaine que tu ne manges pas correctement. » Tu avances vers lui, inspectant ses pansements. « Il faut quelqu’un pour changer tout ça aussi. » Voilà, tu prends la décision de ne pas lui en parler, c’est la meilleure chose à faire connaissant le caractère du boxeur.
Drey B. Camden
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Drey B. Camden
Dim 1 Mar - 17:50
Tu vas devenir dingue Drey, dingue de rester fermer ici sans rien pouvoir faire. Tu as besoin de prendre l’air, tu as besoin de voir du monde, tu as besoin de sortir en boite, faire la fête et retrouver cette putain de vie que tu avais avec que cette pute de SOS ne vienne foutre ta vie en l’air ! Cette enquête sur toi ne semble pas aboutir à quoi que ce soit, ce qui est plutôt bon signe, mais cela ne reste pas moins stressant pour autant. Heureusement pour toi tu as pas mal de monde autour de toi pour t’aider à sortir de cet impasse, et tu ne les remerciera jamais assez pour tout ce qu’ils font pour toi, même si tu n’aimes pas du tout qu’ils soient obligé de mentir pour toi. Ce jour là, le jour ou tu as eut cet acte malheureux mais tellement libérateur envers ton père, tu avais dû retourner à los angeles, mais par chance, tu n’avais pas laissé ton impulsivité prendre le dessus te laissant assez de cerveau pour te faire faire de faux papier et ainsi faire le voyage incognito, permettant à ton manager de laisser croire que tu ne peux avoir tué cet homme puisque tu étais ici, à NY, en plein milieu d’un combat officiel. Tu ne sais vraiment pas comment ils on réussi à obtenir de tel preuv de ce combat et de tous ce qui va te sortir de la merde, mais tu sais que tu vas pouvoir respirer bientôt, et c’est sans doute ce qui t’aide à rester un temps soi peu calme ces derniers temps. Et puis, il a Ishtar aussi, elle est venu dans ce lieux peu recommandable pour venir te chercher, elle t’a soigné, elle a prit des risques pour toi, et tu ne veux surtout pas lui faire revivre ça de si tôt, alors tu te tiens à carreaux Drey, tu essaies de faire le moins d’erreur possible pour que plus rien ne te retombe dessus, même si tu sais très bien qu’avec SOS ces combats clandestins qui font que tu es rempli de cicatrices supplémentaires depuis peu peuvent très bien venir foutre la merde de nouveau. Quoi qu’il en soit, tu restes le plus tranquillement possible dans cette grande salle de boxe totalement vide pour le moment, tu n’as pas encore finalisé les choses, et il faut que quelqu’un vienne confirmé que toutes l’installations répond aux normes de sécurité pour que tu puisses l’ouvrir officiellement. Mais pour ça, il te faut quelqu’un pour prendre ta place en avant de ce projet et tu n’as toujours pas pris de décision la dessus. C’est à force de réfléchir à tout ça que tu as finis par enfiler tes gants prêt à taper sur ce sac qui n’attend que ça. Ca te ferait le plus grand bien même si tu sais très bien que tu risques de rouvrir certaines blessure en agissant ainsi, mais de toute façon, tu n’as pas le temps de faire quoi que ce soit que tu entend la grande porte grinçante s’ouvrir. Etonné, tu commences à reculer dans le but de te cacher quelque part pour que personne ne te voit ici, mais bien vite, la voix féminine qui vient caresser tes oreilles te soulage et te fait sourire par la même occasion. Depuis votre dernière rencontre, tu as décidé de laisser un message à Ishtar tous les jours, pour la rassurer sur le fait que tu es bien en vie et que non, tu n’es pas retourner te battre avec des abrutis même si ce n’est pas l’envie qui te manque, mais vous n’avez pas forcément eut l’occasion de vous revoir, alors oui, tu es heureux qu’elle soit là. Tu fais quelques pas pour sortir de l’ombre tout en retirant tes gants rapidement, tu ne voudrais pas te faire engueuler alors que tu n’as même pas eut le temps de donner le moindre coup ! Tu les jettes un peu plus loin avant de t’adresser enfin à elle. Salut fillette, je te manque tant que ça que tu viens jusqu’à moi sans prévenir ! Sourire de chieur sur le visage, tu cherches à attirer son attention, en vain. Elle semble préoccupé, même si tu vois qu’elle le cache, ou qu’elle tente en tous cas, mais tu ne la forceras pas à dire quoi que ce soit pour le moment, du moins, pas tant qu’elle n’arrive même pas à te regarder dans les yeux. Tu en fronces d’ailleurs les sourcils parce que ça, c’est pas la Ishtar que tu connais, ça, c’est pas vous tout simplement, mais tu ne dis rien, te contentant de répondre à sa question pour le moment. Comme un lion en cage… mais on peut dire que ça va je suppose… Et toi ? Tu fais exprès de lui retourner la question, parce que tu sais que sa réponse fera toute la différence et tu l’observes aller se servir en cuisine. En soit, cela ne te dérange pas, pas du tout même, elle est ici comme chez elle, elle le sait, mais tu n’es pas habitué à ça. Tu la laisses parler, exposant les raisons de sa venue, et le fait qu’elle a un sac avec elle, tu la laisses observer tes blessures sans un mot, et même si tu ne dis rien, tu n’es pas dupe Drey. Ce n’est pas la femme forte que tu as sous les yeux en cet instant, non, là, tu revois cette gamine effrayé que tu as rencontré il y a de ça plusieurs années et tu n’aimes pas ça. Alors tu profites de sa promiscuité pour poser ta main sous son menton et ainsi l’obliger à relever le regard sur toi. Si je peux te donner un conseil, ne te lance pas dans le cinéma, t’es pas franchement une bonne actrice... Tu ne poses pas de question pour autant, tu veux juste qu’elle comprenne que peu importe pourquoi elle est là, tu sais qu’elle n’est pas entrain de dire la vérité bien que son mensonge ne te vexe pas vraiment, d’ailleurs tu le prouves en passant tes bras autour de son corps pour la garder contre le tiens, espérant qu’elle s’y sente en sécurité quelques instants.  Tu restes ici autant de temps que tu veux, mais on sait tous les deux que je suis meilleurs que toi dans une cuisine… Tu laisses entendre un rire franc parce que même si tu ne sais pas si Ishtar sait cuisiner, elle, elle sait par contre très bien que toi, tu es capable de louper la cuisson des pâtes tellement tu es mauvais ! Mais tu essaies seulement de la détendre comme tu peu, du moins, jusqu’à ce qu’elle se décide à te parler de ce qui la met dans cet état.
Ishtar O. Tucker
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Ishtar O. Tucker
Dim 8 Mar - 15:25
The fall of hearts
Drey & Ishtar
Salut fillette, je te manque tant que ça que tu viens jusqu’à moi sans prévenir ! Il a raison ce qui te pousse à te mordre l’intérieur de la lèvre supérieure. Ca ne te ressemble pas de débarquer à l’improviste. Tu es parfois tête en l’air, certes mais tu as aussi ce côté prévenant qui t’empêche de t’imposer sans permission. Ses mots te rappellent aussi un fait très important. Normalement, quand on veut fuir quelqu’un, on essaie de prendre un billet d’avion et de sauter dans le premier vol pour s’éloigner le plus possible. Toi, tu as fait quelques kilomètres en taxi, ta destination n’était pas si éloignée en fin de compte. La raison est simple ; ton subconscient a sélectionné le seul endroit au monde où tu te sens réellement en sécurité. Et c’est avec Drey. Peu importe où il se trouve, peu importe le degré de ses emmerdes, c’est avec lui où tu te sens à l’aise et protégée des aléas de la vie. Ce qui est très étrange vu la situation du jeune homme actuellement. Là, on peut dire que les rôles s’étaient légèrement changé. C’est toi qui essaie de le protéger en lui proposant d’être le “visage” de cet endroit qu’il voudrait ouvrir aux enfants défavorisés. Un endroit où ils peuvent se réfugier quand ils n’ont nulle part où aller. Tu faisais partie de ces gamins là et c’est cette idée qui te reste en tête. L’idée d’avoir pu mal tourner, l’idée d’avoir pu foutre en l’air ta vie si Drey ne s’était pas agenouillé face à toi pour te proposer d’apprendre à boxer. Alors oui, il est ta protection, peu importe si tu as grandi, si tu as pris de l’assurance. Au fond, les séquelles du passé restent présentes et elles s’affichent là, au grand jour. Tu essaies tant bien que mal de les cacher justement. Tu ne veux pas lui rajouter de nouveaux problèmes. Tu es déjà contente qu’il se tienne à carreau même s’il est similaire à un lion en cage comme il vient de te dire. Alors qu’il te retourne la question, tu te bloques. Tu ne sais pas lui mentir. Tu as toujours eu l’impression que Drey arrive à lire en toi comme dans un livre ouvert. Certaine de ne pas contrôler ta voix, tu décides de hocher de la tête, positivement et de rebondir à sa réponse. Une manière comme une autre de fuir son inquiétude. « Ce sera pas éternel. Et puis l’enquête avance et il y a toujours aucune preuve contre toi. Si ça continue comme ça, l’affaire sera lâchée et aucune audience ne sera fixée. » Si ta voix ne tremble pas là, tout de suite c’est pour une unique raison ; tu parles de quelque chose qui te tient à coeur. Cette affaire met entre parenthèses la vie du jeune homme et toi, tu seras la première soulagée de percevoir enfin sa finalité. Alors que tu te pensais sortie de l’auberge, l’homme t’intercepte et te fait relever la tête en posant deux doigts sous ton menton. Là, tu n’as pas d’autres choix que de relever les yeux, les rivant dans les siens. Heureusement que ses mots te font sourire non sans calmer les battements frénétiques de ton coeur en même temps. Et puis, il te prend dans ses bras, un geste qui t’apaise plus que de raison. On dirait que t’as juste besoin de ça. Besoin de le savoir à tes côtés, besoin d’être entourée d’une figure protectrice.   « Tant mieux, ce n’est pas un domaine qui m’intéresse … par contre ça … » Et te voilà, entrain de lui donner un petit coup dans l’estomac. « C’est un truc que j’aime faire si tu me poses d’autres questions, monsieur. » Une façon que tu essaies de rendre subtile pour lui demander de ne pas t’imposer un interrogatoire. Cela peut parfaitement te rebuter davantage, te poussant à devenir une huître fermée à toute discussion. Tu n’es pas encore prête à en parler, c’est vrai. Tu as d’abord besoin de te remettre de tes émotions, de retrouver un semblant de calme avant de pouvoir partager la nouvelle avec Drey. Tu as aussi besoin qu’il te promette de ne rien faire et le connaissant, cette alternative te semble impossible. C’est sa dernière tirade qui te fait éclater de rire. « Je voudrais bien te mettre à l’épreuve mais j’ai faim. » Ce qui veut clairement dire que Drey est un piètre cuisinier. Toi, tu n’es pas une cheffe dans la matière mais tu t’en sors plutôt bien. « Des spaghetti et boulettes de viande ça te va ? » Demandes-tu alors que tu le regardes enfin. Faut dire que votre petit échange est arrivé à te calmer réellement. Tu n’éprouves toujours pas l’envie de parler de l’arrivée de ton père mais ça viendra, peut-être. Tu l’ignores. Pour le moment tu veux juste profiter du moment présent. « A part le fait que tu te sens pris en cage, ça va mieux, là ? » Tu touches sa tête comme pour dire “moralement”. « Et puis, on pourra sortir, tout à l’heure, quand il fera nuit. » Après tout, c’est pas si difficile de passer incognito dans une ville comme New York.  
Drey B. Camden
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Drey B. Camden
Mer 18 Mar - 21:51
Elle n’est pas bien, tu le sais, tu le vois mais tu le sens aussi, et pourtant, elle arrive encore à essayer de te remonter le moral, mine de rien ça te fait sourire, même si tu aimerais pouvoir en faire de même pour elle. Sans savoir ce qui la tracasse, c’est difficile, surtout que ce n’est pas trop ton fort tout ça, mais tu te dis qu’avec ton humour de merde, ça devrait déjà l’aider à se changer les idées. Tu fais tout de même en sorte de lui faire comprendre que même si tu ne poses pas de questions, tu as conscience qu’elle ne va pas bien, et tu espères aussi lui faire comprendre en agissant ainsi que tu es là pour elle. Cette façon de la prendre dans tes bras, ce n’est pas quelque chose que tu fais en règle général, tu as beau énormément tenir à Ishtar, elle sait que tu n’es pas forcement un mec très tactile, du moins pas tant qu’il n’est pas question de sex. Là, ce n’est pas la question, et pourtant tu la sers contre toi, bien décidé à lui montrer que ta carrure sera toujours là pour l’aider à se vider du poids de ses problèmes, quels qu'ils soient. Mais il faut croire que la jeune femme n’est en fin de compte pa plus tactile que toi vu le coup qu’elle vient de te donner, alors que tu ris doucement en posant ta main là ou elle vient de frapper. Fais gaffe tu vas rouvrir mes blessures ! Tu seras obligé de me soigner encore une fois… un grand sourire sur le visage tu continues sur ta lancée d’ânerie en parlant de tes talents de cuisto qui ont au moins le mérite de faire rire la brune. Tu préfères la voir ainsi, tu aimes entendre son rire, et c’est donc très fier de toi que tu portes le regard sur ses faits et gestes désormais. Elle te fait une proposition de plat, et clairement d’humeur chieuse, tu ne peux t’empêcher de dire ce qui te passe par la tête. Tu veux qu’on se la joue à la belle et le clochard ? Genre dîner romantique à aspirer le spaghetti jusqu’au bisou ? Dis comme ça, et dans ta bouche, cette image n’a vraiment plus rien de romantique Drey, mais tu l’assumes pleinement. Tu sais, si tu veux m’embrasser, tu n’as pas besoin de tous ces stratagèmes ! Il te suffit de te planter devant moi et juste… Tu ne finis pas ta phrase parce qu’au fur et à mesure que tu parles, tu t’approches d’elle, te permettant ainsi de conclure ta pensé en déposant tes lèvres sur les siennes pour un baiser rapide. Tu vois, rien de plus simple ! Ton regard planté dans le sien, tout en toi respire la luxure, mais tu dois avouer que tu as tout de même vraiment faim, et qu’elle n’avait pas tord en disant que le dernier vrai repas que tu as fais est relativement loin, ca ne te ferait pas de mal de manger vraiment un peu, et puis, elle a faim elle aussi, elle vient de te le dire, et elle ne parlait pas d’une faim de toi cette fois. Mais sinon, ça sera parfait… Tu dis ceci en te redressant et en prenant un peu de distance parce que tu te connais, plus tu vas rester près d’elle, moins tu vas la laisser cuisiner. Elle te parle alors de ton état d’esprit, et pour toute réponse, tu hausses les épaules. Ce n’est pas que tu ne veux pas répondre, c’est qu’en réalité, tu ne sais pas quoi répondre, mais en tous cas, elle arrive à te faire sourire de nouveau en parlant de sortir d’ici. En mode sweet à capuche et tête baissé ? Tu ris Drey, mais tu sais très bien que tu n’as pas d’autre choix pour le moment, d’autant que tu dois bien avouer que prendre l’air te ferai le plus grand bien. On peut aussi rester ici sans sweet à capuche, et même sans vêtement du tout… Ca serait une très bonne occupation tu penses pas ? Sourire en coin, toute la malice dont tu fais preuve dans le regard, les avant-bras posé sur le plan de travail de la cuisine, tu la cherches Drey, mais tu cherches surtout à changer de sujet histoire de ne plus vraiment penser à ce qu’est ta vie en ce moment. Et mine de rien, tu n’oublis pas qu’elle, elle a des soucis, tu ne sais pas quoi, ni la gravité de ce qui la tracasse, mais tu sais que ça l’a amené à venir se cacher ici avec toi, et tu n’es pas sûr d’aimer ça. Biensûr, tu es plus qu’heureux qu’elle soit là, mais tu connais très bien la jeune femme, et il n’y a pas grand qui l’effraie à ce point, alors même si tu as du mal à accepter de croire à ce qui te passe par la tête, tu ne peux pas non plus ignorer que tu pourrais avoir raison. Tu ne veux de toute façon pas la forcer à dire quoi que ce soit, tu n’as jamais aimé qu’on te force à te livrer, ce n’est pas toi qui lui imposera ce genre de chose, mais tu espères réellement qu’elle parviendra à vider son sac auprès de toi, juste pour qu’elle parvienne à se sentir plus légère, rien que ça, ça serait déjà une victoire pour toi.
Ishtar O. Tucker
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Ishtar O. Tucker
Lun 30 Mar - 15:42
The fall of hearts
Drey & Ishtar
Tu essaies vraiment de faire comme si de rien n’était. Comme si tu n’as pas revu ton père après tant d’années, après autant de blessures physiques et psychiques. Tu ne sais pas si tu es finalement capable de le cacher à Drey. Parce que Drey te connait un peu trop, probablement plus que toi-même. Il sait interpréter tes regards, il sait traduire les mouvements saccadés que tu fais avec les mains quand tu es stressée. Il reconnaît ton malaise lorsque tu fuis ses prunelles. Il te connait et ça a le luxe de t’attendrir et t’énerver par la même occasion. Sérieusement, qu’est-ce que tu fais là ? Pourquoi tu n’es pas dans un avion à l’autre bout du monde ? Pourquoi tu n’es pas avec ta soeur ? Elle est ton unique famille, celle qui arrivera à t’apaiser complètement. Mais pour une fois, tu as voulu lui épargner une autre mauvaise nouvelle. Alaïs t’a tout donné et maintenant, elle commence petit à petit à prendre sa vie en main. Tu refuses catégoriquement de lui enlever ça. Et puis, tu es une adulte maintenant. Tu as arrêté de venir pleurer sur son épaule quand ça va mal. Tu dois t’occuper de cette situation toute seule, comme une grande. Tu soupires, tu oublies pendant un instant tes soucis en proposant à Drey de manger des spaghettis fait maison. Au moins, tu sais comment faire ce plat sans le rater. Tu es confiante mais … Drey, reste Drey. Il parle de la belle et le clochard, de ta potentielle envie de l’embrasser sans le dire clairement. Tu lèves les yeux au ciel non sans afficher un léger sourire amusé. Un sourire qui meurt quand il pose furtivement ses lèvres sur les tiennes. Tu entres dans son jeu, tu fais une petite moue faussement contrariée. « Merde, tu m’as démasqué, monsieur. » Au fond, tu es consciente du pourquoi de ses mots et de ses gestes ; il sait que quelque chose ne va pas alors au lieu de te harceler de question, il essaie de détendre l’atmosphère. Et il faut dire que ça marche plutôt bien puisqu’à peine il s’éloigne, tu vas vers lui pour lui donner un autre baiser, aussi rapide et bref que le précédent avant de retourner à tes occupations. Cette petite escapade t’a permis d’oublier pendant un instant, deux minutes. Mais tes pensées s’évadent une fois de plus. Tu te perds dans tes réflexions encore une fois et tu soupires. La meilleure chose à faire est de parler tout en occupant tes mains. C’est ce que tu fais ; tu lui proposes de sortir alors que tu commences à préparer la sauce pour les spaghettis et entamer par la même occasion les boulettes de viande. « Oui ! Enfin non, pas la tête baissée. Faut jamais baisser la tête, jamais. » Ok, là tu t’évades du sujet. Tu parles surtout de toi sans le faire exprès et ça ne passe pas inaperçu vu sa nouvelle proposition de rester ici. Alors qu’il s’appuie contre le plan de travail, tu peux deviner sans mal ses insinuations et pendant un court instant, cela t’énerve. En temps normal, ça t’aurait fait plaisir. Drey, n’est pas habitué à agir de la sorte avec toi. Il n’est pas d’habitude tactile en dehors des exercices charnelles. Là, il fait un effort pour te mettre à l’aise, pour t’inciter à parler, à penser à autre chose aussi. Ce n’est pas possible, finalement. Tu soupires longuement et tu lâches la louche en bois pour glisser tes mains sur ton visage. « Pourquoi tu ferais ça ? Je suis souillée de la tête aux pieds. » Tu voulais pas en arriver là. Tu pensais être assez forte pour tout et n’importe quoi. Finalement, ce n’est pas le cas. Tu redeviens cette jeune fille apeurée et qui se sent sale. Cette jeune fille mal dans sa peau et qui n’arrive pas à accepter son sort. Tu pensais avoir tourné la page sur cette époque de ta vie mais en réalité, en es-tu réellement capable ? « Tu sais, toi et Alaïs, vous m’avez aidé à m’en sortir. A prendre ma vie en main, à oublier ce qui m’est arrivé. Mais en fin de compte, je reste cette fille martyrisée par son père. » Tu éloignes tes mains de ton visage pour reprendre tes préparations. Mais tes gestes sont nerveux, comme si tu as juste besoin de t’occuper. « Il m’a torturé ce fils de pute et maintenant il revient et me demande pardon parce qu’il est mourant ? Juste pour avoir une bonne conscience ? Qu’il crève ce connard, sérieusement. » Tu t’emportes et tu vas jusqu’à briser volontairement une assiette qui n’a rien demandé, elle a eu juste le malheur de se retrouver là où il ne fallait pas. Mais visiblement, ce geste de parfaite violence, arrive à te soulager pendant un court instant puisque tu arrêtes de bouger. Tu arrêtes de torturer tes lèvres. Tu arrêtes de te voiler la face en disant que tout va bien parce que ce n’est pas le cas. Ca doit sortir, tout de suite si tu ne veux pas devenir folle. « Il est venu me voir et j’ai fuis. » Tu lèves la tête vers Drey. « Je t’interdis de faire quoi que ce soit Drey c’est mon combat, pas le tien. Je suis juste la pauvre fille tombée sous ton charme, tu n’as aucun compte à me rendre. » Et maintenant, tu t’en prends à lui alors qu’il a essayé depuis le départ à te faire changer les idées. Tu poses une main sur ton front, tu commences à perdre la tête et ce n’est pas la bonne solution même si, tu as vraiment besoin de crier à t’en casser la voix « Je suis désolée. »
Drey B. Camden
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Drey B. Camden
Lun 13 Avr - 12:38
Tu n’es pas dupe Drey, et elle le sait très, tu le lui as fait comprendre biensûr, mais elle sait aussi très bien que tu la connais certainement bien plus qu’elle ne le voudrait, tout comme l’inverse fonctionne aussi, elle te connait bien plus que tu ne l’imagines. Tu as conscience de tout ça, mais tu t’en fous, pour le moment ce qui compte c’est de faire en sorte qu’elle se sente bien. Evidemment, tu aimerai qu’elle se confie à toi même si tu n’es pas sûr de savoir quoi faire pour elle, mais ce qui t’emporte le plus c’est de retrouver le beau sourire qui illumine son visage en temps normal, ce sourire qui laisse comprendre qu’elle va bien, ou que du moins, en l’instant précis elle se sent. Tu ne te soucie pas de grand monde Drey, mais Ishtar, Ishtar fait partie de tes priorités que tu acceptes de l’avouer ou pas, c’est un fait, et aujourd’hui tu le ressens au plus profond de toi. Alors tu fais l’idiot, tu te montre comme peut-être tu ne t’es jamais montré à elle, mais tu t’en fou, ce n’est pas toi qui compte en cet instant. Elle te propose de sortir et tu dois avouer que ça te ferait du bien, mais pourtant tu fais comprendre que ce n’est pas une obligation, que tu as mieux à lui proposer si elle le souhaite parce que tu vois qu’elle est ailleurs, tu vois que ses réactions ne sont pas celles de d’habitude, et ça te perturbe mine de rien. Alors oui, tu lui propose de rester au chaud sous une couette dans le but de profiter du corps de l’autre à souhait, tu le fais parce que ça fait partie de toi évidemment, parce que tu en as réellement envie aussi, mais surtout parce que tu sais que ça, normalement, c’est quelque chose qui la fait réagir, que même si vous finissez par ne faire qu’un à un moment ou un autre, vous passez toujours par l’étape de pseudo bataille du plus fort avant ça. Mais la réaction de la brune confirme que ce qui l’a fait venir ici à ce jour n’est pas rien, mais surtout confirme tes peurs Drey. Cette phrase qu’elle vient de te sortir te fait mal autant qu’elle te met la haine. Tu as mal pour elle, mal qu’elle puisse se sentir ainsi, mais tu éprouves tellement de haines envers l’homme qui a fait d’elle cette fillette apeurée et honteuse. Parce que oui, là, en cet instant, c’est cette fillette que tu retrouves face à toi, et tu détestes ça. Elle ne te regarde pas, mais pourtant, toi, tu ne la lâches pas des yeux. Tu t’apprêtes à lui répondre, à lui faire comprendre qu’elle n’a pas le droit de dire ça, et encore moins de le penser, mais elle ne t’en laisse pas le temps, elle reprend la parole, t’expliquant une vision des choses qui ne te plait pas du tout. Les nerfs continuent de monter en toi Drey, tu n’es pas énervé contre elle, loin de là même mais tu ne peux gérer cette sensation de monter en toi, mais tu vois ces gestes, tu vois sa nervosité, sa haine et sa grande douleur, et tu ne sais pas si elle a besoin de tes bras, ou si elle a besoin que tu lui hurle dessus pour qu’elle se reprenne. Tu ne sais pas ce que tu es sensé faire Drey, ce n’est pas toi qui d’habitude remonte le moral, toi t’es celui qui pousse les gens à faire sortir leur colère, rien de plus. Mais une chose est sûr, elle parle, elle vide son sac, et dans le fond c’est ce que tu voulais, alors pour le moment, tu sers les poings mais tu restes en place, tu écoutes ce nouveau flot de parole qu’elle se met à déverser, et là, tu ne peux te contenir… QUOI ? Attends, quoi ? il est revenu ? C’est quoi ce délire ? Quand ? Il est où ? Rien à foutre qu’il soit mourant ou tu ne sais quoi d’autre, là, tu dois avouer que tu n’as pas écouter la fin de sa phrase, restant bloqué sur cette information là, sur le fait que ce pauvre type a osé pointer son nez devant elle, et lui demander pardon en plus ? C’est une blague ?! Ta mâchoire se ressert Drey, tes poings sont tellement crispés que tu vas finir par te blesser avec tes ongles qui entrent dans ta propre chaire. La seule chose qui te fait sortir de cette torpeur, de cet instinct meurtrier qui monte en toi, c’est ce bruit d’assiette qui s’explose contre le sol. Par pur reflexe, tu te précipites vers la tatouée, attrapant ses poignets pour vérifier qu’elle ne s’est pas blessé, jetant un coup d’oeil rapide sur le sol, sur ses jambes pour s’assurer qu’elle n’a rien, physiquement parlant du moins. Tu t’es pas fait mal ? Rassuré, tu l’attires avec toi pour l’éloigner des débris, éteignant le feu sous les casseroles pour éviter de prendre le moindre risque. La peur a eut raison de ta haine, pour la première fois depuis des années, un sentiment bien plus puissant que la colère que tu éprouves a prit le dessus sur l’envie de fracasser le crâne de quelqu’un. Tu ne t’en rends pas compte Drey, mais pourtant, Ishtar, sans même le savoir, vient de te faire sortir d’un état de transe dans lequel jamais personne n’était parvenu à t’atteindre. En cet instant tout ce qui compte c’est elle, biensûr, si tu te retrouves face à ce mec qui pense être son père, tu ne promet pas de rester maître de toi même, tu es même presque sûr qu’il subirait le même sort que ton propre père et tu n’aurais absolument aucun regret à aller au bout encore une fois, mais pour le moment, tout ce qui t’importe c’est de calmer cette femme dévastée qui finit par s’en prendre à toi. Cela ne te dérange pas, pas le moins du monde même, tu la laisses dire, et une fois qu’elle cesse enfin, une de tes mains se pose à l’arrière de son crâne pour l’attirer contre toi, déposant tes lèvres sur le haut de sa tête, ta seconde main attrapant la sienne, sans jamais toucher son corps, pas tout de suite, tu ne veux surtout pas la brusquer alors que tu sais très bien toutes les images qu’elle a en tête. Tu éloignes d’ailleurs ton corps du sien sans lâcher sa main, l’entrainant à te suivre vers la salle de boxe, ne prononçant toujours aucun mot. Tu la laisses là quelques secondes, juste le temps d’attraper une boîte dans laquelle se trouve une paire de gant neuf à sa taille, tu comptais les lui offrir, certes pas dans ces conditions, mais peu importe, ils sont de toute façon pour elle. Tu t’occupes de lui faire les bandages de protection, puis tu lui fais enfiler les gants que tu sers comme il se doit. Tu fais de même sur tes propres mains pour te poster en face d’elle, levant une main pour qu’elle cogne, puis l’autre, l’obligeant à enchaîner des coups droit, des crochets, des uppercuts en non stop. Aller fillette, je sais que tu peux faire mieux que ça, cogne bordel ! Tu veux qu’elle déverse sa rage, tu veux qu’elle se vide de tout ça même si tu sais que ça ne fera pas tout, ça sera déjà un premier pas.
Ishtar O. Tucker
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Ishtar O. Tucker
Dim 3 Mai - 23:11
The fall of hearts
Drey & Ishtar
Tu n’as pas cherché cet état d’esprit. Tu n’as pas cherché à te sentir si sale et honteuse. Tu n’as pas cherché à détester ta propre enveloppe de chair de part tous les souvenirs qui remontent à la surface, là tout de suite. Vraiment Ishtar, tu te pensais plus forte que ça. Tu te pensais plus résistante après tout tu es celle qui est devenue médecin légiste dans le but de combattre sa phobie pour la mort. Celle qui avait accompagné Lola dans une aventure flippante afin de surpasser vos peurs. Tu n’es pas une petite chose fragile et tu l’avais montré à plusieurs reprises. Cependant, cet épisode fâcheux de ton enfance persiste à te donner des cauchemars. A un moment donné, t’avais pensé pouvoir le surmonter. T’avais pensé avoir tourné la page. Mais comment tourner la page sur un événement que tu n’avais jamais compris ? Comment peux-tu trouver la paix quand la haine est toujours présente et grande ? Tu n’as malheureusement pas les réponses et c’est ce qui fait grandir ta rage. C’est ce qui te fait grogner indirectement. Tu pensais être capable de ravaler cette histoire, d’oublier pendant un instant, cette rencontre non-désirée sauf que ton esprit n’est pas d’accord. Et ton corps le suit à la lettre puisque tes lèvres murmurent ce que tu penses tout bas ; tu es sale. Tu es une victime. Tu es une fille martyrisée par son passé. Un passé qui la heurte en plein fouet. L’exclamation de Drey te fait sursauter. Tu as parlé à voix haute parce que t’en avais besoin. T’avais besoin de parler de cette rencontre catastrophique. Et surtout, parler de la demande ridicule de ton père. Lui pardonner … lui pardonner d’avoir fait de toi une victime, une jeune femme qui porte encore les séquelles de sa torture psychologique et physique. La réaction de Drey ne sait pas attendre et comme tu l’avais imaginé, il s’enflamme. Tu balbuties quelques mots, essayant de le tranquilliser et surtout lui faire comprendre que cette fois, il ne peut pas interférer. Parce que cette fois, il s’agit de ton combat, pas le sien. Un combat que tu commences d’ailleurs à perdre puisqu’il prend le dessus, ce connard. Il t’emmerde et empoisonne tes réflexions même quand il n’est pas là. Et maintenant, tu ne ressens plus de la honte ou de la tristesse non. Tu ressens une rage puissante. La colère contre cette situation, contre ta faiblesse, contre toi-même. C’est ça, contre toi-même parce que tu n’arrives pas à tourner la page malgré tes multiples efforts. Le coup part tout seul et tu fais éclater une assiette par terre. Tu es malheureusement dans un état second pour te remettre en question. Tu as juste envie de hurler. Besoin de frapper tout ce qui se trouve devant toi. Cependant, quand Drey s’approche, tu fais un effort surdimensionné pour ne pas le repousser. Tu restes figée, les bras pendants de part et d’autre de ton corps. Tu sens sa chaleur sur le haut de ta tête. Tu ressens sa tiédeur sur ta main et ça te rassure pendant un court instant avant de ressentir l’ire revenir à la charge. Tes mains forment des poings et tu es raide comme un piquet. Raide et haineuse. Rien ne va plus. Tu pensais pouvoir décompresser en avouant ce qui s’était passé aujourd’hui mais tu t’es trompée. Ca n’a fait que agrémenter ton état de colère. Une colère que tu peines à garder enfouie en toi alors quand tu vois la nouvelle pièce où Drey t’a emmené, quand tu vois les gants, une certaine tranquillité s’invite dans ton enveloppe. Tu le laisses faire parce que tu as justement besoin de te défouler sur un sac de sable. Tu as besoin de taper sur quelque chose. Néanmoins, tu comprends les intentions de Drey que lorsqu’il s’arme lui aussi de gants et te demande de taper. Tu fronces les sourcils et tu secoues de la tête. « Je vais pas te frapper. » Mais il te provoque. Il te provoque tellement que le premier coup part contre ta volonté suivi du deuxième. Le troisième, tu l’administres au niveau de ses côtés, le quatrième embrasse son estomac. Après ça, tu as arrêté de compter. Tes bras bougent d’eux-même. Ton énergie s’épuise dans ce flot de frénésie que tu balances sur Drey. Drey ! « Je suis désolée ! Je suis vraiment, vraiment désolée ! » Absorbée dans ta férocité, tu as oublié pendant un instant, qui se trouvait réellement devant toi. Qui prenait réellement les coups. Dans ton esprit ravagé, tu pensais à cet être que tu ne peux même pas qualifier d’Homme, encore moins de père. Alors qu’en réalité, c’est l’homme que tu aimes qui se prenait tous les coups. Une inspection rapide te fait comprendre que tu n’es pas allée de main morte, loin de là. Quelques plaies s’étaient réouvertes, des traces de sang sont visibles à présent sur son t-shirt et pourtant … pourtant, il n’a rien dit Drey. Pourtant, il ne t’avait à aucun moment, demandé de ralentir. Et ça, ça te calme. Ca te calme de savoir que tu es aimée Ishtar. De savoir qu’il y a des personnes qui se sentent concernés par tes états d’esprit. Des gens qui veulent te voir heureuse, qui ne désirent que ton bien être. Des gens comme ta soeur, comme Drey, comme la famille du Pussycate. Ca remonte des larmes à tes yeux mais contrairement à ce qu’on puisse penser, ce ne sont pas des larmes de tristesse. Non, ce sont des larmes de tranquillité et de force aussi. Tu les essuies à l’aide de ton avant bras avant d’enlever tes gants. « Viens, on va soigner tout ça. » Cette situation a un goût de déjà-vu même si les circonstances ne sont pas les mêmes ; cette fois, c’est Drey qui t’a poussé à le faire parce qu’il avait deviné ton besoin viscéral de déverser ta souffrance. Alors tu le pousses à prendre place sur un sofa et tout en commençant par lui enlever son t-shirt, tu murmures un « Merci. » reconnaissante. Tu vas jusqu’à l’enlacer de tes bras, nichant ton visage dans son cou pour sentir son odeur et son parfum. Ca t’apaise davantage cette senteur familière et surtout protectrice.
Drey B. Camden
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Drey B. Camden
Dim 17 Mai - 11:25
Tu connais que trop bien l’état dans lequel se trouve la jeune femme, tu te souviens de ce que tu avais ressenti lorsque ton père avait essayé de te parler à sa sortie de prison. Le résultat, tout le monde le connaît désormais même si, par chance, il n’y a encore aucune preuve contre toi, mais quoi qu’il en soit, tu connais assez Ishtar pour savoir qu’elle a ce même besoin que toi lorsque quelque chose fait trop mal. Elle a besoin de se vider de son énergie, elle a besoin de frapper jusqu’à n’en plus pouvoir, alors c’est ce que tu vas lui offrir. Tu la prépares parce que même si tu sais qu’elle a besoin de se défouler, tu ne veux pas qu’elle se blesse, mais tu peux voir dans son regard qu’elle ne s’attendait pas à ce que tu enfiles les gants aussi. Tu aurais pu la faire cogner un sac, c’est vrai, mais cela n’aurait pas eut le même effet, il fallait qu’elle cogne sur quelqu’un qui se défend, qui bouge, qui soit réel pour que ça fonctionne, après tout, ce n’est pas pour rien que tu t’es retrouvé dans les bas fonds de la boxe clandestine ces derniers temps. Non, un sac de sable, certes lourd, n’est pas suffisant pour extérioriser ce ressenti, et même si tu sais aussi très bien que ça ne fera pas tout, tu sais que ça aidera tout de même à calmer la haine qu’elle ressent en cet instant. C’est d’ailleurs un sourire qui s’affiche sur tes lèvres lorsqu’elle refuse de te frapper, et tu t’amuses à la pousser à bout, tu sais très bien ce que tu fais Drey, tu sais où tu veux l’amener, et tu feras tout pour y parvenir. C’est toi qui lui a apprit la boxe, alors tu sais très bien qu’elle parviendra à te faire mal, mais tu t’en fous, en cet instant tu veux juste qu’elle cogne et à force de la chercher, c’est ce qu’elle finit par faire. Tu n’esquives aucun de ses coups, tu te protèges seulement au maximum pour qu’elle ait cette réelle sensation de taper, de déverser sa rage sur quelqu’un. tu n’arrives biensûr pas à tout arrêter Drey, et puis il ne faut pas oublier que tu es encore convalescent, ce qui complique la tâche en ce qui te concerne, mais même si tu sens tes blessures se rouvrir, même si ça te fait un mal de chien, cette douleur n’est rien en comparaison de ce qu’elle, elle peut ressentir, alors il est hors de question que tu l’arrêtes désormais que tu es parvenu à la faire lâcher prise. Tu sers les dents et à aucun moment tu ne fais entendre une plainte de douleur, restant presque en apnée pour que rien ne te trahisse en cet instant. Tu ne veux pas la faire sortir de cette transe, tu veux qu’elle en sorte d’elle même parce que tu sais que c’est seulement à ce moment là qu’elle se sentira un peu mieux. Elle finit par revenir à elle, tu l’entends s’excuser, et, bien que grimaçant, tu secoue la tête négativement parce qu’elle n’a pas à être désolée de quoi que ce soit, surtout pas d’avoir fait ce que tu l’as poussé à faire. T’as pas à être désolée de quoi que ce soit, rappelles moi juste de ne plus te défier tant que je suis pas au top de ma forme ! Tu ris doucement en portant ta main gantée sur une de tes blessures rouvertes. Tu gardes le sourire Drey, parce que tu es heureux d’avoir réussi à l’apaiser, mais lorsque tu vois les larmes couler de ses yeux, tu ne peux t’empêcher de te sentir mal pour elle et de vouloir la rassurer, tu retires un gant rapidement et tu tends la main vers son visage pour qu’elle te regarde, essuyant une larme de ton pouce. Hey… T’en fais pas, tout va bien, j’ai connu pire tu sais ? Et surtout je savais très bien où je t’amenais en faisant ça, j’ai voulu ça ok ? Tu n’as pas conscience que ses larmes sont bon signe, alors tu cherches à la rassurer alors qu’elle te fait savoir qu’il est temps de soigner les dégâts. D’un signe de tête tu acquiesces sa proposition et tu la suis en retirant ton deuxième gant. Tu t’installes comme elle le souhaite avant de la laisser te retirer le vêtement gênant en souriant à son merci. Alala… Ce qui faut pas faire pour que tu veuilles bien me deshabiller ! Sourire de chieur sur le visage, tu ne t’attendais pas au geste qui a suivi. Les bras en l’air comme un con, il te faut quelques secondes pour les laisser se refermer sur elle lorsqu’elle se colle à toi de la sorte, profitant alors de cet instant comme il se doit, déposant tes lèvres sur la partie de son visage que tu peux atteindre. Tu la sers doucement contre toi, laissant cet instinct protecteur et tout ce que tu peux ressentir pour elle se faire sentir dans cette étreinte. Tu vas être rempli de sang… Tes mots n’ont rien à voir avec tes gestes, tu ne sais pas être sérieux ou sentimental dans tes paroles, mais tu as beau faire comprendre qu’elle devrait s’écarter de par ce qui sort de ta bouche, tes bras eux, ne font que se refermer d’autant plus autour de son corps. Je peux te demander quelque chose ? Tu laisses un petit blanc suite à cette question, pas forcément pour qu’elle réponde, mais surtout pour savoir comment tourner ce que tu veux dire. Si tu décides de l'affronter, si tu décides de te retrouver face à lui une nouvelle fois… Laisses moi être là… Tu ne le toucheras pas, du moins, pas tant qu’il ne dépassera pas la distance social que tu estimerais convenir entre lui et elle, mais refuses de pas être là pour la protéger, tu refuses de le laisser prendre le dessus sur elle une nouvelle fois même si tu sais qu’Ishtar a bien trop de question en tête sur ce qui lui est arrivé alors qu’elle n’était qu’une enfant pour ne pas vouloir le revoir. Elle a été prise de cours, elle n’a pas eut le temps d’assimiler le fait qu’il soit là, en face d’elle, se mangeant alors tous ses souvenirs par la gueule, c’est ce qui l’a ramené à cet état de fillette apeurée, mais le jour où elle décidera de l’affronter, tu sais très bien qu’elle sera cette jeune femme forte et déterminée que tu aimes tant, et tu veux être là pour lui montrer qu’elle n’a pas a être seule pour affronter ça, même si tu te doutes que sa soeur ne la laissera jamais tomber face à cette épreuve non plus, bien que tu ne sois pas sûr qu’Alaïs accepte ces retrouvailles, quelle qu'en soit la raison...
Ishtar O. Tucker
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Ishtar O. Tucker
Lun 25 Mai - 16:27
The fall of hearts
Drey & Ishtar
Pendant un instant, ton esprit s’était évadé. Tu n’étais plus dans cette salle d’entrainement. Cet homme en face de toi et qui se défendait n’était pas Drey. Non, t’étais de retour au Texas, t’étais redevenue une petite fille aux petits poings déchaînés. T’étais entrain de taper sur ton propre père, armée d’une haine jamais ressentie auparavant. C’est comme si ton cerveau t’a donné ce dont t’avais besoin ; frapper la personne qui t’a autant blessé dans le passé. La personne qui t’a volé ton enfance et ton innocence. Le frapper jusqu’à ne plus ressentir tes bras, jusqu’à écorcher tes phalanges. Ton corps te lance et pourtant tu hurles à chaque coup. Tu cries et tu ne t’arrêtes plus, sombrée dans cette avidité de justice. La justice qu’un jour il soit emprisonné pour toute la peine qu’il t’a occasionné. La justice de le voir détruit comme il a anéanti tes rêves de gamine ordinaire. Mais quand ta vision commence petit à petit à devenir plus claire et quand ta peine diminue grâce aux coups, tu reprends tes esprits. Cet homme n’est pas ton père, il s’agit de Drey. Drey qui t’a retrouvé dans la rue, à moitié amochée. Drey qui t’a enseigné comment user de tes poings, comment te battre dans les règles de l’art. Drey qui, malgré ses plaies ouvertes te fait une blague comme si ses souffrances passent au deuxième plan. Ce qui compte est toi et ton bien être. Cette constatation est bien plus apaisante que tout le reste. Pourtant, même si tu essaies d’esquisser un sourire, tu te sens mal de voir du sang sur son t-shirt, devinant sans peine l’étendu de tes gestes. Mais encore une fois, c’est lui qui s’occupe de toi. C’est lui qui essuie tes larmes en mettant toute la faute sur lui. Comment as-tu pu pendant un moment, penser être seule dans ce combat ? Comment as-tu oublié pouvoir compter sur lui, ta soeur et ta famille du Pussycat ? Tu secoues de la tête sans rien dire pour l’instant. La boule dans ta gorge t’en empêche. Et elle n’est pas un mauvais signe au contraire, c’est comme une sorte de libération. Comme si tu venais de jeter aux oubliettes ce fardeau reposant sur tes épaules pendant de longues années. Maintenant tu commences à voir les choses différemment Ishtar. Certes, tu ne peux rien faire pour ton passé mais tu peux toujours choisir la personne que tu veux être. Tu peux construire ton propre futur comme tu l’entends. Tu n’es pas une victime sans défense. Aujourd’hui, tu es une jeune femme accomplie, qui a pu toucher du bout des doigts ses rêves les plus fous. Et tu ne veux pas t’arrêter après avoir réalisé pleins de bonnes choses. Alala… Ce qui faut pas faire pour que tu veuilles bien me deshabiller ! « T’es con. » Après t’avoir poussé à voir ta propre réalité en face, il arrive à te faire rire. Franchement, qu’est ce que tu feras sans lui ? Une question que tu préfères ignorer parce qu’il est là, Drey. Alors que tu jettes le t-shirt teinté de sang par terre, tu t’apprêtes à récupérer le matériel nécessaire pour le soigner mais d’abord, tu ressens le besoin de le serrer contre toi. Comme pour le remercier d’être là. Il est là et tu ne comptes pas le chasser de ta vie et de tes problèmes. T’as l’impression de pouvoir compter sur lui, compter sur sa présence et son soutien. Tu sais que malgré cette situation, il ne te juge pas. Il voulait juste t’aider et il y est arrivé haut la main. Malgré ses mots qui insistent à t’éloigner dans le but de n’avoir pas du sang sur ta poitrine, tu l’ignores, serrant davantage sa nuque de tes bras. Tes lèvres à proximité de son cou tu murmures. « Je me doucherai après. » Tu veux d’abord profiter de sa chaleur, de ce soutien immuable qu’il t’offre sans modération. Vraiment, tu ne peux pas imaginer ta vie sans lui. Sur cette idée, tu te décroches à contre coeur de lui, te remettant au travail. Un peu perdue dans tes pensées, tu lèves seulement les yeux sur le jeune homme que lorsqu’il te pose une question. Une question qui te fait froncer les sourcils parce qu’elle sollicite une légère réflexion de ta part ; veux-tu réellement le revoir, ce père ? La réponse s’impose d’elle-même. « Si c’est pour me tenir la main et me dire indirectement que tu es là pour moi, alors oui, on fera ça. » Oui Ishtar tu accepteras de le voir quand tu te sentiras prête. Mais cette fois, tu choisiras les conditions à savoir être accompagnée de Drey et de ta soeur. Et cette fois, tu parleras, tu lui diras tout ce que tu as sur le coeur. Tu es consciente que c’est la seule façon pour que tu puisse tourner la page pour de bon. « Et tu sais Drey » Commences-tu en t’agenouillant en face de lui, nettoyant la plaie ouverte au niveau de sa poitrine. « Pendant un moment j’ai oublié qui j’étais. Je me suis souvenue être cette gamine sale, perdue et surtout seule et puis, le fait que tu me laisses me défouler sur toi, que tu comprennes que j’en avais besoin, m’a fait rappelé un fait important. Celui de ne pas être seule, d’être entourée de personnes qui m’aiment comme Alaïs et toi. Alors sache que … ce n’était pas des larmes de tristesse. C’était des larmes de soulagement, on peut dire des larmes de joie aussi. » Tu finis ta petite tirade avec un petit sourire ainsi qu’un baiser sur ses lèvres. Tu profites de cette proximité pour entourer son visage de tes mains. Ta voix se fait murmurante et pourtant, on voit toute ta sincérité, on ressent toute ta force et ta détermination. « Je t’aime Drey Camden. » Encore un baiser sur ses charnues et tu recules pour de bon cette fois pour essuyer le son et coudre les plaies bien ouvertes. Tu ne t’attends pas à ce qu’il te dise la même chose non. Tu voulais juste lui avouer cette réalité, la vérité sur tes sentiments. T’avais besoin de le dire à voix haute à la personne concernée, cela s’arrête là. « Bon cette fois, on va laisser à ton corps le soin de récupérer. Plus d’exercice forcé ! » Ce qui inclut le sport de lit ce qui te fait passablement rire, reprenant du poils de la bête. « On ira se doucher après ça et je finirai mon plat, je tiens à mes pattes moi ! » Oui Ishtar, tu te sens vraiment bien pour te permettre autant de légèreté.
Drey B. Camden
broad admin
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Drey B. Camden
Ven 19 Juin - 17:39
« Je t’aime Drey Camden. », ces mots résonnent dans ton crâne, les yeux fixés dans les siens, tu ne peux dire un mot, tu en es incapable, comme si cette simple phrase t’avait entièrement paralysé. Pourtant c’est loin d’être le cas, la preuve, lorsqu’Ishtar pose ses lèvres sur les tiennes tu réponds à son baiser sans aucun mal, au contraire, tu absorbes tout ce qu’elle cherche à te faire passer en ce geste, tout comme tu fais ce que tu peux pour qu’elle y lise ce que ça enclenche chez toi. Tu aurais pu sortir une connerie, comme le fait qu’elle vient de perdre leur pari à la con fait il y a bien longtemps déjà, mais tu n’en as aucune envie, cela ne te vient même pas en tête parce qu’en réalité tu considère avoir perdu il y a un moment. Tu as beau ne pas l’avouer, tu as beau ne pas le chanter sur les toits, ceux qui te connaissent réellement le savent, le voient, que cette fille tu l’as dans la peau. Tu viens de te faire tabasser pour elle, elle est la seule à savoir ou tu te caches depuis des mois, elle est la seule à qui tu penses lorsque tu aimerai avoir de la compagnie, elle est la seule que tu veux près de toi jour après jour. Alors non tu ne le dis pas à voix haute Drey parce que ce ne sont que des mots pour toi, parce que cette phrase tu l’as dis à plusieurs reprise sans aucune véracité, parce que tu voulais juste obtenir quelque chose de la personne qui te faisait face. En soit, que tu ne dises rien est en fait la plus grande preuve de l’amour que tu portes à cette femme qui s'attèle désormais à te soigner. Lorsque les sentiments sont forts, lorsque tu les ressens au plus profond de toi, tu ne sais pas comment s'extérioriser, tu ne sais pas le partager par la parole, la preuve avec ta colère Drey, ta haine, ta tristesse, tout se montre à travers les coups que tu peux donner, ce n’est pas pour rien que la tatouée a fini par te retrouver en plein milieu d’un taudis sortant d’un combat illégal qui n’avait pour seul but que te défouler. Mais ça au moins, tu sais le faire sortir de toi, lorsqu’il s’agit du bonheur, de la joie, de l’amour, alors tu détournes toujours tout dans l’humeur, tu fais l’imbécile parce que c’est tout ce que tu sais faire. Cette fois, tu ne sais rien faire du tout, tu ne t’attendais pas à cette déclaration de la part de la jeune femme, elle t’a scotché, c’est le cas de le dire et tu restes là, à l’observer, tu ne la quittes pas des yeux, observant chacun des gestes consciencieux qu’elle fait pour s’occuper de tes blessures. On pourrait croire qu’elle ne soigne que tes blessures physiques en cet instant, mais ce dont elle n’a certainement pas conscience c’est qu’en t’accordant sa confiance totale, en t’offrant cette amour inconditionnel, elle soigne aussi toute les blessures morales et profondes qui font qui tu es devenue. Tu n’es pas quelqu’un qu’on aime Drey, tu es celui qu’on apprécie, celui qu’on utilise, celui qu’on défie, mais dans le fond, la dernière personne à t’avoir aimé était ce qu’on peut appeler ton père, et pour lui l’amour se traduisait à gros coup de poing. Le dernier amour dont tu te souvient, celui qui réchauffe le coeur comme Ishtar vient de réchauffer le tiens, c’était celui de ta mère, elle est la dernière personne que tu as aimé de tout ton être, et la dernière personne à avoir entendu ces simples mots en toutes sincérités de ta part. Tu espérais pouvoir partager ça avec ta soeur, tu l’aimais dans même la connaitre, tu as pris le risque de te faire opéré pour elle, pour lui offrir une nouvelle vie, sachant très bien que la moindre erreur durant l’hospitalisation pouvait ruiner toutes tes chances d’avenir, à toi, tu t’en foutais, tu voulais qu’elle, elle soit heureuse, mais en récompense tu n’as reçu que du rejet, pur et simple. Ishtar a toujours su faire sortir le meilleur de toi même, et le pire, c’est que tu es presque sûr qu’elle ignore totalement le pouvoir qu’elle a sur toi. Ca te fait soudainement sourire d’ailleurs alors qu’elle t’explique la suite des evenements qui t’arrache même un leger. Tu ne la laisses pas terminer ce qu’elle est entrain de faire, peu importe ce que ça peut être, tu te penches pour que tes mains l’attrape par la taille afin de la force à se relever et ainsi la faire s’assoir sur toi, te permettant de poser une de tes mains dans son dos afin de la coller litterralement à toi, tandis que la seconde vient de s’emparer de son visage, de son menton plus exactement afin de rapprocher ses lèvres des tiennes. La femme qui hante mes pensées jours et nuits vient de m’annoncer qu’elle m’aime, et tu crois vraiment que je vais rester là, tranquille, sans obliger mon corps à subir le moindre exercice physique ? Tu penches la tête sur le côté, sondant ses réactions, cherchant à voir si elle comprend ce que tu entend par le fait que tu n’as qu’elle dans la tête peu importe l’heure, peu importe le moment, ne quittant toujours pas son regard essayant au maximum de lui montrer ta sincérité. Et en ce qui me concerne, ce n’est franchement pas les pâtes que j’ai envie de manger là, tout de suite, maintenant… Le sourire carnassier que tu lui offres désormais, accompagné par ce regard lubrique ne masque absolument rien de tes pensées, mais c’est voulu, tu n’as rien à lui cacher, elle te connaît mieux que quiconque et elle saura très bien ce que tu attends d’elle en cet instant, tout comme elle sait aussi très bien qu’après ce qu’elle vient de vivre, avec le retour de son père et tout les souvenirs qu’elle a dû revivre, tu ne l’entraineras jamais dans une partie de jambe en l’air qu’elle ne souhaiterait pas avoir. Pour ce qui est de la douche, ça par contre, ça me convient parfaitement, surtout lorsque tu dis “ON ira se doucher” Tu appuies bien sur le “on” parce que c’est ce qui t’intéresse en cet instant. Tu joues de tes lèvres sur les siennes, sans jamais vraiment l’embrasser, juste pour laisser vos pulpeuses se caresser l’une l’autre à chaque fois que tu prononces le moindre mot. Mais tu ressens le besoin d’ajouter quelque chose tout de même, quelque chose qui te semble important, et qui, tu l’espères, compenseras ce “je t’aime” que tu es bien incapable de prononcer. Et saches que peu importe ce que tu décides, ou ce que tu fais, peu importe où tu es, et avec qui, je resterai toujours ce gars à la main tendu à tes côtés pour te faire redresser la tête et monter ta garde… Tu utilises des termes de boxes volontairement parce que tu fait ainsi allusion à leur rencontre, mais aussi et surtout tu veux qu’elle comprenne que peu importe ce qui se passe entre vous deux, tu seras tout simplement toujours là pour elle, quoi qu’il t’en coûte.
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