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Zoey C. Beckett
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Zoey C. Beckett
Lun 11 Mai - 11:24

You can trust me

ft. Elvis


« She was a wild, wicked slip of a girl. She burnt too brightly for this world. »

septembre 2019

Posée dans un transat sur la terrasse, Francis et le Chien à mes pieds, je bouquine en prenant un bain de soleil. Nous sommes un samedi des plus tranquille. A l’intérieur Alan est occupé à essayer de brancher la télévision. J’avais bien proposé de l’aider mais il semblait tenir à l’idée de se débrouiller seul. L’égo masculin était décidément une chose que je ne comprendrais jamais. Néanmoins je ne m’étais pas fait prier à son refus. Quand nous ne travaillions pas ces derniers jours nous passions notre temps à monter les meubles de l’appartement. Je prenais donc une journée de repos bien mérité en compagnie d’une de mes héroïnes préférées après Antigone, Catherine Earnshaw des Hauts de Hurlevent. J’étais en train d’apprendre le mariage de cette dernière avec Edgar Linton quand un cri étouffé me parvient. Alerte je me redresse pour tendre l’oreille. Le cri s’est arrêté mais laisse maintenant place à une conversation plus qu’animée. Je n’ai même pas besoin de me concentrer pour savoir d’où ça vient… Un bruit que je qualifierais être de la vaisselle cassée retentit à présent. Le Chien se met à aboyer et je le calme d’une caresse et d’un « shhhhht » avant de le faire se rassoir en posant une main sur son arrière-train. D’un geste je fais également signe à Francis de se coucher. Inquiète malgré tout je me lève et les deux me suivent jusque la porte fenêtre. Dans l’entrebâillement de celle-ci j’interpelle Alan. « T’as entendu ça ? » Ce à quoi il me répond par un grognement. « Comment ne pas entendre. » Il est vrai que ce n’est pas la première fois que nous entendons nos voisins se disputer. « Mais c’est vrai que ça m’a l’air pire que d’habitude. » Et comme pour lui donner raison un nouvel hurlement se fait entendre. « Tu crois qu’on devrait appeler les flics ? » Je n’ai pas l’habitude de ce genre de procédures, n’ayant jamais connu de soucis de ce genre auparavant. Le but de la manœuvre ne serait pas de se plaindre du bruit mais avant tout de signaler des conflits au cas où des coups seraient portés. Après tout nous ne pouvons réellement savoir ce qu’il se passe chez nos voisins. J’étais inquiète pour ces jeunes-gens. Parce que je les avais déjà croisés sur le palier. Il s’agissait d’un couple d’environ notre âge. Des parents avec une petite fille. La première fois que je les avais vu je les avais déjà entendu se disputer et je m’étais demandé pourquoi ils restaient ensemble. Puis j’avais presque aussitôt regretté d’avoir eu de telles pensées. Je pouvais bien parler. A l’époque moi aussi je me disputais plutôt violemment avec Saphyr. Qui étais-je pour juger ? « Ils ne feront rien. Et puis qu’est-ce qu’on fait si ça nous revient dessus ? » Je n’en savais strictement rien mais je commençais à me sentir mal à l’aise. « Je vais sortir prendre l’air et acheter du tabac t’as besoin de quelque chose ? » « ça ira merci. » Je dis au revoir d’un baiser à mon petit-ami avant d’enfiler mes chaussures puis de quitter l’appartement. En passant devant la porte des voisins en question j’hésite pendant quelques secondes à frapper avant de me raviser. Les cris se font toujours entendre et je n’ai pas envie moi aussi de me faire agresser verbalement.

Une fois dehors je respire un peu mieux. Les chiens que j’ai pris avec moi se défoulent le temps que je fume une cigarette et je m’en vais faire ma petite promenade. Lorsque je suis de retour, environ une demi-heure plus tard je m’allume une seconde clope sur les marches de l’immeuble. C’est alors que quelqu’un passe la porte d’un pas vif. C’est alors que je la reconnais. Ma voisine de palier. Sa démarche n’est pas très assurée et elle a le dos rond, comme contrariée. Sans réfléchir je décide de la suivre en lui courant après. « Hey, attends » je l’interpelle. Quand elle se tourne vers moi je découvre son visage ravagé de larmes. De tristesse, de rage je n’en sais rien mais son expression me touche en plein cœur. « Salut je suis Zoey, ta voisine de palier. » Je ne sais pas si elle connaît mon nom. En ce qui me concerne je ne sais pas le sien. Jusqu’ici nous nous étions toujours contentées d’un bonjour courtois. « Tu veux une clope ? » je lui propose pour essayer de détendre à la fois l’atmosphère et la jeune-femme. Parce que oui je réalise que je n’ai aucune idée de ce que je vais bien pouvoir lui dire. L’approche de l’honnêteté sera surement la plus percutante alors je commence ainsi. « Tu sais, ce qu’il se passe chez toi ça te regarde, j’ai pas à m’en mêler mais si jamais un jour t’as besoin d’en parler à quelqu’un, hésites pas à venir me voir ok ? » Je lui souris tendrement avant de l’emmener sur un tout autre sujet. « J’ai vu que t’avais une petite fille, elle s’appelle comment ? » Mon message est passé, mon but est maintenant d’instaurer une relation de confiance.  




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Elvis L. Martin
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Elvis L. Martin
Mar 12 Mai - 22:50
You can trust me

Feat. Zoey C. Beckett


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Encore un samedi à la con. Comme je les aime. Encore un samedi à attendre que Scott daigne rentrer à la maison. Après une soirée de débauche. Après quelques filles. Après beaucoup d'alcool. En fait non, je n'ai pas envie qu'il revienne. J'ai couché June. Elle dort comme un bébé. Petite sieste pour elle. Un petit bol d'air pour maman. Tout est parfait. Il faut que je profite de ce rare moment de détente.

Je décide de me préparer un thé. Oolong à la violette. Mon préféré. Scott pense que je ne devrais pas gâcher notre argent là dedans. Par contre, pour ses clopes, pas de soucis.

Non, ce n'est pas parfait. Je passe mon temps soit à bosser, soit à m'occuper de notre fille. Dans tous les cas j'essaye d'être une bonne mère. Une bonne mère ... pas une bonne femme. Je ne supporte pas l'idée d'être son esclave. D'ailleurs, depuis peu, je refuse qu'il me touche. Tu ne me mérites plus ... Coco. Mais je crois que ma réaction ne fait qu'empirer la situation. On se dispute plus souvent. Plus violemment. Non, finalement, je ne veux pas qu'il revienne. Pas tout de suite. Juste le temps de finir mon thé.

Je verse l'eau chaude dans la tasse. Je remets la bouilloire sur le gaz. Je serre mon mug des deux mains et le place sous mon visage. Oui, sentir cette vapeur sur ma peau ... Ça fait du bien ... Première gorgée. J'entends la clé qui tourne dans la serrure. Je ferme les yeux. Putain, il est rentré. Et il me le fait bien comprendre. Il balance sa veste sur le dossier de la chaise, il lâche un gros rot sonore et va aux toilettes pour pisser en laissant la porte grande ouverte. Il se prend une bière dans le frigo, va se vautrer dans le canapé, attrape la télécommande et allume la télévision. Il ne daigne même pas me regarder. Il ne s'est pas lavé les mains non plus. Gros porc. Je bois une gorgée de mon thé. Je savoure. Ne fais pas attention, ce n'est que de la provocation, il le fait exprès, pour te faire réagir. Ne rentre pas dans son jeu.

- Il y a quoi à bouffer ?

- Ta mère.

Je suis rentrée dans son jeu. Merde. La dispute va avoir lieu. Inévitable. Il se retourne lentement et me regarde. Je ne baisse pas les yeux. Je ne suis pas une femme soumise. Juste une femme coincée avec un porc comme mari. Ne rentre pas dans son jeu.

- Quoi ? Tu veux ma photo ?

Non seulement je rentre dans son jeu, mais en plus je mets les deux pieds dedans. j'y saute à pied joint. Merde. Je ne peux pas m'en empêcher. Je ne suis pas une femme soumise. Je sais qu'il ne me touchera pas. Scott n'est pas violent, physiquement. Il l'est juste avec les mots.

- T'es qu'une sale pute. Tu le sais ça ? Une pute que j'ai engrosser et que je dois me farcir au quotidien. Putain, tu pouvais pas prendre la pilule ?

- T'étais bien content la nuit où tu m'as "engrosser". Si j'ai bon souvenir, on était tous les deux contents ce jour là. Et d'ailleurs, les capotes c'est pas pour les chiens. T'étais bien content aussi, au début, quand June est né. Et puis, de quoi tu te plains. C'est moi qui fait tout le boulot.  

- Genre moi je fous rien ?

- Non, tu fous rien.

- Je bosse.

- Moi aussi. Et je fais quand même le ménage, la bouffe, les courses, la vaisselle, la lessive...

- Arrête avec ça tu me gonfles ! J'en peux plus !

Ça y est, le ton monte, il a crié. Il se lève, le regard mauvais. Je ne baisse pas les yeux. Il ne m'a jamais frappé. Il me gifle. Y'a un début à tout. Putain, ça fait mal. Ça m'a coupé le souffle. Je le regarde. Il semble regretter son geste. Je perçois une fraction de seconde du regret dans ses yeux. Mais la fureur semble reprendre rapidement le dessus. Il avance vers moi. Pour s'excuser ? Ou pour me frapper à nouveau ? J'ai peur. Je recule. Je crie. Je lui balance mon thé à la figure. Je ne suis pas soumise. Il semble surpris.

- Plus jamais ... plus jamais tu ne me touches...

Je ne précise pas le sens de cette dernière phrase. Il est double. C'est fait exprès. Ma voix tremble tellement je suis furieuse. J'ai envie de pleurer. Pas devant lui. Il faut que je sorte. Laisser June ? Oui. Scott est un mauvais mari. Pas un mauvais père. Il ne la toucheras jamais. J'attrape ma veste, mes clés, je sors. Je dévale les escaliers. Il m'a giflé... putain.

Peu de temps après avoir déboulé dans la rue, une voix appelle. Elle appelle qui ? Moi ? Quand je me retourne, je suis face à une femme magnifique. J'essuie une larme. Qu'est-ce qu'elle veut ? Elle me dit être ma voisine de palier. En effet, on s'est déjà croisé plusieurs fois dans les couloirs de l'immeuble. Un gentil couple, ils viennent d'emménager je crois. Merde. Elle a dû entendre nos disputes... ça me gène... j'espère qu'elle ne va pas me parler de ça. Tout sauf ça ! Pitié !

Elle me propose une clope. Génial, j'en ai bien besoin. J'accepte. Elle me parle de la dispute. Non, ça c'est clair, ça ne la regarde pas. Je me remémore la scène. Refait le film dans ma tête. Il m'a touché ... Je me perds dans mes pensées. Elle me demande comment s'appelle ma fille. Elle n'insiste pas sur ce qu'il se passe dans mon couple. C'est bien, elle est gentille. Elle est même très gentille.

- June ... elle s'appelle June ... je réponds pensivement. Qu'elle avenir je vais lui offrir ? Avec un taré, un raté de père. Elle est encore jeune, elle ne s'en rend pas compte. Pas encore. Mais viendra un jour où elle comprendra. Et ce jour là, toutes ces disputes l'affecteront elle aussi.

Je me suis encore fait prendre au piège par mes mauvaises pensées. J'en ai presque oublier la jolie jeune femme qui m'a offert une cigarette. Elle s'appelle comment déjà ? Je n'étais pas très attentive quand elle m'a dit son nom. Il faudrait peut-être que j'engage la conversation, histoire de ne pas passer pour une greluche.

- Et vous ? Vous avez des enfants ? Vous comptez en faire ?  

Le truc le plus qu'on à dire, je le dis. Faut dire, je ne suis pas vraiment dans un bon état émotionnel là, tout de suite. C'est quand même un jour particulier, un tournant dans ma vie de merde. Enfin j'espère ... il ne m'avait jamais touché avant.

- Il m'a giflé... dis-je tout bas. Plus pour moi que pour elle. Je tire une grande latte sur ma clope et expire lentement la fumée. Je ferme les yeux. Ça fait du bien.

©LittleJuice
Zoey C. Beckett
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Zoey C. Beckett
Mer 20 Mai - 22:09

You can trust me

ft. Elvis


« She was a wild, wicked slip of a girl. She burnt too brightly for this world. »

septembre 2019

Ma voisine est une belle femme. Brune, élancée, c’est surtout son allure qui me plaît. Sa démarche, même dans de telles circonstances, est celle de quelqu’un qui a vécu. Je sens dans son regard qu’elle a dû se battre pour se faire une place dans ce monde. Surement se cherche t’elle encore, d’où les nombreuses disputes avec son conjoint mais je sens qu’elle est une femme de caractère. Je suis vraiment curieuse de la connaître et c’est pourquoi j’essaie de l’encourager à parler. Même si c’est de tout et de rien. Si ne peux pas l’aider sur sa situation alors peut-être que se changer les idées lui fera du bien. Mon instinct en tout cas me pousse à aller vers elle et j’écoute toujours mon instinct. Je suis de ceux qui font confiance à leur intuition. Quelqu’un qui se laisse guider par ses émotions plus que par la raison.
Debout, plantée là où j’ai interrompu la jeune-femme dans sa course, je lui propose une clope qu’elle accepte. Du coin de l’œil je la regarde l’allumer, lui demandant le nom de sa fille. Son enfant m’a paru l’approche la plus simple pour la faire parler. « June. C’est joli. Et toi c’est Elvis c’est ça ? Si je me souviens bien. » En effet ma voisine s’était présentée le premier jour où nous nous sommes rencontrées. Il faut croire que ça m’a marqué puisque je me souviens de son prénom, ce qui est rare quand je ne connais pas bien quelqu’un.

Elvis semble perdue dans ses pensées, certainement encore bouleversée par la scène qu’elle vient de vivre avec son mari. Patiente je la laisse prendre son temps. Loin de moi l’envie de la brusquer en un moment pareil. Pendant ce temps je continue de l’observer du coin de l’oeil et de fumer ma cigarette. Je souris quand Elvis me demande si j’ai des enfants. « Non, il n’y a qu’Alan et moi. » Mon esprit s’égare à penser à Emily comme toujours lorsqu’on me questionne à ce sujet. Un jour peut-être que je parlerais d’elle à Elvis mais pas ce soir. Ce n’est pas le bon moment. Et je n’ai pas envie de partager encore ce jardin secret avec elle pour l’instant. D’un air mélancolique je continue. « Ce n’est pas du tout prévu qu’on ait des enfants pour le moment. » Ni même jamais. Je n’en sais rien à vrai dire. Je ne m’étais jamais posée cette question encore. Alan et moi ne parlions pas de ça. Cela faisait déjà peu de temps qu’il était au courant pour Emily et je préférais prendre mon temps avec lui. Plus jeune j’avais souvent vécu à 100 à l’heure sans prendre le temps de réfléchir à mes décisions mais je voulais faire les choses autrement cette fois-ci. « Et puis j’ai déjà ces deux-là dont je dois m’occuper. » D’un geste je désigne les chiens à Elvis. Comme s’ils avaient compris qu’on parlait d’eux Francis et le Chien approchent. Ce dernier vient poser ses pattes contre ma jambe. « Doucement Le Chien. » Je m’accroupis pour le caresser accueillant aussi Francis de mon autre bras.

Quand je me redresse Elvis a l’air un peu plus paisible, les yeux clos. Je crois discerner son murmure et le lui fais comprendre d’un regard. Je lui montre aussi ainsi que je ne suis pas là pour émettre un avis sur ses décisions. D'un geste j'ecrase mon mégot. « ça te dit de venir boire un verre chez moi ? J’ai peut-être quelque chose qui pourrait t’intéresser. Tu pourras finir ta clope là-haut ça posera pas de soucis. »
J’attends l’approbation de la jeune-femme pour l’entraîner à l’intérieur. D’un sifflement j’appelle aussi les chiens qui nous devancent jusqu’à l’appartement. Alan est dans le salon lorsque nous franchissons la porte. « J’ai croisé Elvis en rentrant à la maison et je l’ai invitée à boire un verre » je le rassure d’un baiser sur la tempe. Mon petit-ami salue la voisine poliment avant de s’éclipser dans le bureau pour nous laisser discuter "entre filles" comme il le dit si bien. En me moquant de lui je secoue la tête avant de fouiller dans ma bibliothèque. J’en sors un livre intitulé les quatre accords toltèques que je tends à Elvis. « Tu devrais lire ça. Je me trompe peut-être mais je pense que ça te plaira. Et que ça pourrait te faire du bien. » Je la laisse regarder à sa guise ou me questionner si elle le souhaite tandis que je reviens vers l’entrée et la cuisine. « Tu préfères quoi ? Un café, un thé ? Ou plutôt de l’alcool ? J’ai de la bière, du vin et du rhum. »  Son choix sera le mien.





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